Huit participants à la "résidence de l’écriture dramaturgique" se sont installés, samedi au complexe Bouchahrine de Hammam Ouled Ali (Guelma), pour trouver l’inspiration et créer des pièces de théâtre.

PUBLIE LE : 24-01-2011 | 20:07
D.R

Depuis sa réouverture le 21 décembre 2010, après  une longue fermeture de la salle en raison des travaux de réfection de la salle, la cinémathèque d’Alger poursuit la programmation de films algériens consacrés à la guerre de libération.
Ce programme spécial a débuté avec la programmation de  films récents qui puisent leur thématique sur des événements ayant traits à la guerre de libération  tel que  «Hors-la-loi» de Rachid Bouchareb  et l’autre centré sur un des héros de la révolution algérienne  Ben Boualid  titre éponyme du film du réalisateur Ahmed Rachedi.
Ce cycle consacré au cinéma algérien et à la guerre de libération  aurait certainement gagné en audience et en impact si le cinémathèque algérienne avait eu l’idée d’organiser des séances –débats en présence des réalisateurs et des comédiens, voire carrément accompagné cette initiative de conférence d’autant que l’actualité le suggère avec la nouvelle loi sur le cinéma. Seul en effet Ahmed Rachedi a eu à présenter son film en présence du comédien Hassen Khechache.
Présenté en ouverture du cycle, «Hors-la-loi» de Rachid Bouchareb, figure parmi les neuf films finalistes pouvant être nominés  pour la section "Meilleur film étranger" des Oscars à Los Angles (Etats-Unis  d'Amérique).  
Le film de Bouchareb, qui aborde à travers une fiction la lutte du peuple  algérien contre l'oppression et son combat pour se libérer du joug colonial,  a déjà remporté plusieurs distinctions, notamment le grand prix du 18e Festival  international du cinéma de Damas et le prix du meilleur film arabe.
Pour rappel, le film «Hors-la-loi»         avait suscité en France une campagne hostile chez certains nostalgiques du passé  colonial, l’année dernière au festival de Cannes. Le film  raconte l'histoire de trois frères, Saïd, Messaoud et Abdelkader. Leurs destins  sont différents, mais leur combat est le même, celui de vivre en paix et dans  la dignité, car ils sont liés par leur attachement à leur mère et à leur patrie.
Cette famille a été, d'abord, dépouillée dans les années 30 de sa terre  dans la région des hauts-plateaux, puis victime des massacres du 8 mai 1945. L'aîné, Messaoud, engagé en Indochine, s'initie aux techniques militaires  et découvre la lutte des Vietnamiens. Plus instruit et politisé, Abdelkader  milite dans la clandestinité. Saïd, qui a emmené sa mère à Paris, dans le bidonville  de Nanterre, entre dans les milieux marginaux de Pigalle et fait fortune.          
Au début de la guerre de libération nationale, toute la famille se retrouve  à Paris. Responsable au sein de la Fédération de France du Front de libération  nationale, Abdelkader amène ses deux frères à le rejoindre dans cette lutte.  Ils rencontreront aussi des Français solidaires de leur combat.    
Après, «  Chronique des années de braises »  l’excellente fresque historique de Mohamed Lakhdar Hamina, qui avait décroché en 1975, la palme d’or au festival de Cannes, projeté le samedi dernier, c’était autour du célébrissime film de Gillo Pontecorvo «  La bataille d’Alger » d’être de nouveau à l’affiche de la cinémathèque dimanche dernier. Autre film au programme, « Patrouille à l’Est » de Amar Laskri. Véritable document aujourd’hui de la vie au maquis pendant la guerre. Le film est inspiré d’un fait véridique. Tourné en noir et blanc, nombre de séquences de ce film, sont utilisées dans des documentaires consacrés à la guerre de libération nationale. Le film  «Patrouille à l’Est» a été projeté hier devant une très faible assistance. Au programme aujourd’hui et demain respectivement «Le vent des Aurès» et «Décembre» du réalisateur  Mohamed Lakhdar Hamina, deux excellents films, le premier est à revoir en hommage à notre grande comédienne Keltoum, pour sa grande performance d’actrice dans son rôle de mère courage en quête de son fils  maquisard, emprisonné dans un camp de l’armée française. « Décembre » témoigne aussi dans un huis clos terrifiant, la pratique de la torture durant la guerre de libération algérienne. Pour la fin de la semaine, jeudi, c’est au tour de « La nuit a peur du soleil «  de Mustapha Badie d’être à l’affiche.
Ryad.C
 

 
 
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