Avoir 20 ans dans les Aurès 

de René Vautier
 • Algérie, 1972 - 97’
Avec : Philippe Léotard, Alexandre Arcady, Hamid Djelloul, Jacques Canselier

           
 
 

Le Charbonnier 

de Mohamed Bouamari
 • Algérie, 1972 - 100’
Avec : Fettouma Ousliha, Youcef Hadjam, Ahmed Hamoudi

           
 
 
 

Tahia ya Didou 

de Mohamed Zinet
 • Algérie, 1971 - 76’
Avec : Himoud Brahim, Georges Arnaud, Mohamed Zinet

           
 
 
 
 


Un couple de touristes français découvre Alger. L’homme dans un bistrot
reconnait un Algérien qu’il a torturé pendant la guerre… Une commande de la Mairie d’Alger devient un film iconoclaste, mêlant le tragique et le comique, 
plein de poésie. Film exceptionnel, en voie de disparition.

 

           
 

 

Le Vent des Aurès

de Mohamed Lakhdar Hamina 
• Algérie, 1966 - 90’
Avec : Keltoum, Mohamed Chouikh, Hassan El Hassani, Mustapha Kateb

           
 
 
 
 
En pleine guerre, une mère cherche désespérément à retrouver son fils 
incarcéré par l’armée française... Un film épique à la gloire de la lutte populaire.
           
 

 

Chronique des années de braise 

de Mohammed Lakhdar Hamina
 • Algérie -1975 - 177’
Avec : Lakhdar Hamina, Jorgo Voyagis, Sid Ali Kiret, Larbi Zekkal, Nadia Talbi

         
 
 
 
  Ahmed, paysan pauvre, quitte son village pour la ville à la recherche
d’une vie plus facile. Il rencontre Milhoud, un fou visionnaire, et surtout
la misère et l’injustice.
Chronique de l’histoire algérienne, de la conquête française (même si
l’histoire commence en 1939) au déclenchement de la guerre de libération
en 1954. À travers la vie d’une famille et de quelques individus
symboliques, le peuple algérien tout entier résiste à l’expropriation de ses
terres et à la déculturation

 

Le repenti

de Merzak Allouache
 • Algérie - 2012 - 87’
Avec : Nabil Asli, Adela Bendimered, Khaled Benaissa

         
 
 
 
  Algérie région des hauts plateaux. Rachid, un jeune djihadiste quitte le maquis et regagne son village. Pour bénéficier de l’amnistie de la loi "pardon et concorde nationale", il se rend à la police et restitue son arme. Il devient "repenti" mais la loi ne peut effacer les crimes et pour Rachid s'engage un voyage sans issue où s'enchevêtrent la violence, le secret, la manipulation.
Son voyage va croiser le destin meurtri d’un couple, séparé, victime du maquis
islamiste où Rachid opérait.

 

Bab El Oued City

de Merzak Allouache
 • Algérie - 1993 - 91’
Avec : Nadia Kaci, Mohamed Ourdache, Hassan Abdou, Mourad Khen

           
 
 
Bab El Oued City de Merzak Allouache  - FCAPA 2012
Tourné en plein terrorisme islamiste, sous le régime du couvre-feu, le film se situe en 1989, après la révolte d’octobre 88
qui a obligé le régime à une
certaine libéralisation, et permis aussi le développement du FIS. Le film oppose Saïd chef de file des islamistes du quartier et Boualem un jeune qui aspire à vivre normalement sans être, à son retour de travail de nuit, empêché de dormir par les hauts parleurs de la mosquée.
Au delà de la description de
 
  l’esprit totalitaire et des brutalités des islamistes de cette période de transition, la voix off discrète de l’amie de Boualem permet de se projeter en 1993, à l’époque du terrorisme sanglant. Le film est toujours aussi actuel..
 

 

Guerres secrètes du FLN en France

Malek Bensmaïl • Algérie/France, 2010, 1h10’

           
 
 
 
       
Cet automne est aussi le 50è anniversaire d’un évènement tragique,
le massacre à Paris, le 17 octobre 1961, par la police française
de dizaines d’Algériens manifestant pacifiquement à l’appel de la
Fédération de France du FLN.
Malek Bensmaïl rend hommage à ces victimes et éclaire les circonstances 
de ce drame. Plus largement, son film est l’histoire méconnue de cette guerre menée par le FLN en France, transportant pour la première fois dans l’Histoire 
une révolution populaire sur le sol du pays occupant. Une histoire d’agents secrets, de combattants sacrifiés, de conflits entre militants algériens, d’attentats, d’avocats et intellectuels mais aussi de doutes, d’espoirs brisés 
et, au final, d’un combat qui se gagne ici, en France : la fin d’une guerre 
de sept années et l’indépendance d’une nation. 
Ce film passionnant, parfois bouleversant, est composé d’entretiens 
avec des acteurs et témoins de l’époque ainsi que d’archives inédites.

 


La Chine est encore loin

Malek Bensmaïl • Algérie/France, 2008, 120’
 

 
 
  Dans un petit village des Aurès, le 1er novembre 1954, le meurtre d’un couple d’instituteurs français et d’un caïd algérien marqua le déclenchement de la guerre d’indépendance de l’Algérie.
Cinquante ans plus tard, Malek Bensmaïl revient dans ce village, « berceau de la révolution algérienne » et, durant un an, filme une classe de l’école. Cette chronique, dont le titre est emprunté au Coran «Recherchez le savoir, jusqu’en Chine s’il le faut.» brosse le portrait étonnant et passionnant d’un pays prisonnier de son passé, où l’indépendance des esprits n’est pas acquise.

 

 


Sektou (Ils se sont tus...)

Khaled Benaissa • Algérie, 2009, 18’
Avec Zahir Bouzrar, Hichem Mesbah.

 

 
 


Smaïn, animateur de radio la nuit travaille dur et le matin venu, il ne rêve que d’ une chose : dormir. 
Mais l’affaire se complique car malheureusement pour lui, sa chambre, en plein centre d’Alger, donne sur la rue et à cette heure-là Alger s’éveille. 
Ce court métrage tendre et burlesque a obtenu le Grand Prix au Fespaco 2009 et au Festival de Taghit 2009..

« J’ai eu l’idée du film en attendant un ami, debout au cœur de mon quartier et alors j’ai aperçu une série de mes personnages qui vantaient à tue-tête leurs commerces... Je me suis dit: heureusement, je me suis réveillé tôt ce matin »
Khaled Benaissa

 

 


Douar de femmes
de Mohamed Chouikh (Algérie, 2005, 103’, VOSTF)
Avec : S. Nouacer, K. Benaissa, B. Rachdi, A. Guechoud, N. Zaater, A. Chouikh, A. Ouznadji, K. Seghir, S. Hilmi

 

     
Douar de femmes" de Mohamed Chouikh
 




Sabrina, recueillie dans un douar, découvre une population pauvre et asphyxiée par le terrorisme. Les hommes se font recruter en usine à la place de leurs femmes et confient à ces dernières leurs armes pour se défendre durant leur absence. Ils chargent les vieux de veiller à leur vertu. En prenant les armes, les femmes découvrent leur pouvoir et prennent conscience de leur statut. Le rapport de force est bouleversé et les tabous transgressés.
 

 

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