1es RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA
Le rendez-vous annuel du 7e art
Par : Ouhnia Kamel
La cérémonie inaugurale de la 11e édition des rencontres cinématographiques de Béjaïa a eu lieu, samedi dernier, au théâtre régional Malek Bouguermouh de Béjaïa, en présence de nombreux participants et invités venus de plusieurs pays méditerranéens. C’est le troisième long métrage du cinéaste marocain, Faouzi Bensadi, intitulé Mort à vendre, qui a ouvert le bal de cette manifestation culturelle qu’organise chaque année, la dynamique association Project’heurts, créée en 2002 par un groupe de jeunes cinéphiles de Béjaïa. Les jours suivants, les cinéphiles béjaouis ont été conviés à se régaler d’un autre long métrage signé Nadir Moknèche, un réalisateur franco-algérien. Il s’agit de sa dernière fiction Goodbye Morocco, sortie le 13 février 2013. D’autres films intéressants, entre documentaires, longs et courts-métrages, ont été proposés, dont La Vierge, Les Coptes et moi du réalisateur français, Namir Abdel Messeeh, Les Pêcheurs de sable de Yazid Arab et Le Sens de l'orientation de Fabien Gorgeart. Les soirées nocturnes de cette onzième édition ont offert de nombreux documentaires très intéressants, notamment Babylon, réalisé en 2012 par le trio Ala-Eddine Slim, Ismaël et Youssef Chebbi. Un film qui a, pour rappel, eu le Grand Prix au Festival international de cinéma (FID) de Marseille 2012. Selon les responsables de l’association organisatrice Project’heurts, sur les cent soixante films supervisés, on n’a finalement retenu que vingt-cinq. Les raisons de cette carence, explique-t-on, sont liées notamment au manque criant d’infrastructures de cinéma dans la région. Il est à noter que d’autres projections sont encore prévues dans la salle de la Cinémathèque de Béjaïa, et ce, jusqu’à demain, jour de clôture de ce rendez-vous avec le 7e art.