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Le vent des Aures de Mohamed Lakhdar hamina signait un chef-d'œuvre réaliste aux accents épiques traversée par l’interprétation muette de Keltoum. Le film compte parmi les classiques de la cinématographie algérienne.
Pendant la guerre d'Algérie, dans un petit village, de pauvres paysans soutiennent les maquisards cachés dans les montagnes. Cette poche de résistance est bombardée par l'armée française. Le jeune Lakhdar voit son père mourir sous ses yeux avant d'être arrêté. Sa mère part à sa recherche dans les casernes et les camps où des Algériens sont emprisonnés. Le destin individuel de cette mère parvient à évoquer toutes les mères de tous les disparus de l'Histoire.
Durant la Guerre d'Algérie et au fin fond des compagnes algériennes (les Aurès), une mère cherche désespérément son fils raflé par l’armée française et incarcéré depuis plusieurs semaines dans un camp. Avec courage, elle défie les soldats français pour le trouver, allant d'un camp à l’autre, son obstination l’amène à trouver le camp dans lequel se trouve son fils, et d'y revenir jour après jour, indifférente aux menaces et aux intimidations des soldats français, animée par le plus pur et le plus fort des sentiments humains : l’amour d’une mère. Avec Le Vent des Aurès, Mohamed Lakhdar-Hamina signait un chef-d'œuvre réaliste aux accents épiques traversée par l’interprétation muette de Keltoum. Le film compte parmi les classiques de la cinématographie algérienne. Prix de la Première œuvre au Festival de Cannes en 1967.