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«Soula» remporte le Prix du meilleur long métrage
Festival international du film de femmes de Beyrouth
«Soula» remporte le Prix du meilleur long métrage
Le long métrage «Soula», du réalisateur Salah Issaâd, vient de remporter le Prix du meilleur long métrage de fiction au 5eme Festival international du film de femmes de Beyrouth, qui s'est clôturé le samedi 11 mars. Il s'agit du premier Prix du film dans sa tournée à travers les festivals du monde, qui a commencé il n'y a pas si longtemps. Plus récemment, le film a décroché sa première mondiale au festival international du film de la mer Rouge et devrait bientôt être lancé dans le reste du monde arabe. «Soula» parle d'une mère célibataire qui n'a nulle part où aller après que son père l'a chassée de la maison familiale. Essayant de passer la nuit avec son bébé, Soula finit par sauter d'une voiture à l'autre avec plusieurs personnes. Tout au long d'une nuit pleine d'événements malheureux sur les routes d'Algérie, Soula tente de son mieux de changer son destin. Le destin a-t-il une voie? Écrit, réalisé et produit par Salah Issaâd, Soula est coécrit par Soula Bahri, dont l'histoire de sa vie a inspiré le réalisateur à en faire un film tout en laissant Soula incarner le rôle principal.
Le film est produit par Issaâd Film Productions (les trois frères Taqi Eldin, Abdelghafour et Salah Issaad) et met en vedette Soula Bahri, Idir Benaibouche et Franck Yvrai. MAD Solutions assure la commercialisation et la distribution du film dans le monde arabe. Salah Issaâd est un réalisateur algérien issu d'une famille d'éditeurs. Après avoir obtenu une licence (baccalauréat) en lettres et langues étrangères en 2008, il intègre la faculté de droit de Batna en Algérie. Il s'installe en France pour terminer ses études de cinéma pendant deux ans à l'université de Paris VIII. Par la suite, il intègre l'école audiovisuelle Arfis de Lyon, puis il finit par intégrer l'Ecole d'Usine de Villeurbanne où il obtient son diplôme de réalisateur de cinéma. Salah a à son actif un long métrage et plusieurs courts métrages, où il déploie sa passion pour raconter des histoires qui valorisent les relations humaines. Il aime explorer différentes formes narratives et genres cinématographiques comme le drame, la tragédie, les histoires inspirées d'événements réels, ainsi que les comédies.« Semaine du film documentaire à Alger Sid Ahmed Semiane revient avec Babylone ConstantinaLe film a fait l’objet d’une polémique en Égypte »
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