• Acharnés sur NetflixL’être et le néant

    Humour noir et existentialisme exacerbé font la force de cette série atypique diffusée sur Netflix depuis quelques mois. Addictif et surprenant, Acharnés est sans doute l’un des meilleurs produits proposés par la plateforme.


    Dans la cohue inextricable des produits Netflix, une série sort nettement du lot et risque de vous faire engloutir ses dix épisodes en très peu de temps.

    Acharnés créée par Lee-Sung Jin annonce la couleur dès les premières minutes avec une course poursuite phénoménale entre un jeune homme un peu déprimé (Steven Yeun) et une femme à la nervosité électrique bien cachée sous ses airs de bourgeoise (Ali Wong).

    Un incident banal entre deux voitures, puis un doigt d’honneur, suffisent à enclencher un engrenage infernal dans lequel chacun des protagonistes essaie de pourrir la vie de l’autre, jusqu’à provoquer des événements tragiques pour l’un comme pour l’autre.


    Soutenue par un rythme frénétique mais bien calibré, la série a l’intelligence de mettre en scène des thèmes philosophiques harassants tout en privilégiant un cadre formel dynamique où les personnages projettent leurs conflictualités intérieures dans des situations de plus en plus complexes et des dialogues brillamment écrits.


    Dany Cho, un ouvrier peu confiant en lui et communément considéré comme un looser, et Amy Laud, une riche entrepreneuse, mère de famille mais tourmentée par ses démons intérieurs, vont donc s’affronter sur le terrain de la vengeance, en tant que seule expression vivante de leurs êtres jusque-là enfermés dans des carcans sociaux, économiques et existentiels.

    Cette vendetta provoquée par un incident insignifiant, et prenant avec le temps des proportions démentielles, leur permettra ainsi de se lancer dans la quête grisante de leur propre émancipation.


    À travers cette lutte acharnée sont traités en filigrane des thèmes aussi divers et profonds que le poids de la vie, les fausses promesses du capitalisme, les traumas de l’enfance, le contrat social perverti, la solitude…


    Et plutôt qu’un récit prévisible de rédemption et de morale, Acharnés conservera jusqu’au bout son identité de série sombre et anti-mainstream avec un final déroutant et inattendu.
    S. H.

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  • CinémaProgrammation ambitieuse pour Toronto, malgré la grève des acteurs américains

    Seth Rogen, Robert De Niro, Alexander Payne... le Festival international du film de Toronto (TIFF) a dévoilé lundi une programmation avec de nombreuses têtes d'affiches américaines, malgré la grève des acteurs et scénaristes qui paralyse actuellement Hollywood.

    Tremplin habituel pour quantité de prétendants aux Oscars, l'événement se tiendra du 7 au 17 septembre, mais doit cette année composer avec des incertitudes majeures, car les stars américaines pourraient ne pas fouler son tapis rouge.


    Pendant la grève, le syndicat des acteurs SAG-AFTRA interdit en effet à ses membres de promouvoir les films des grands studios et plateformes de streaming, avec lesquels les négociations pour revaloriser les salaires et encadrer l'usage de l'intelligence artificielle ont échoué.


    Seuls les acteurs tournant dans des films indépendants pourront bénéficier d'un «accord provisoire» afin de promouvoir leur production, a expliqué Duncan Crabtree-Ireland, le négociateur en chef du SAG-AFTRA, dans un entretien au site spécialisé Deadline.

    Plusieurs films potentiellement oscarisables doivent être dévoilés lors de cette nouvelle édition du TIFF.


    Parmi eux, on trouve notamment Dumb Money, avec Seth Rogen et Paul Dano, qui revient sur la rébellion de milliers de boursicoteurs en 2021 pour faire monter l'action des magasins de jeux vidéos GameStop face aux fonds d'investissement pariant sur sa chute.


    Robert De Niro incarne lui dans Ezra, un père qui voit son fils revenir vivre sous son toit, après le naufrage de sa carrière et de son mariage.


    Le festival annonce d'autres premières mondiales, notamment celles du drame Les Indésirables du réalisateur français Ladj Ly, de la comédie sportive Une Equipe de Rêve de Taika Waititi, et Seven Veils d'Atom Egoyan avec Amanda Seyfried.

    La première internationale de The Holdovers, du réalisateur américain Alexander Payne, est également prévue.

    Le film raconte l'histoire d'un enseignant (Paul Giamatti) chargé de superviser les élèves d'un internat qui ne peuvent pas rentrer chez eux pour les vacances de Noël.
    Le directeur général du TIFF, Cameron Bailey, a déclaré dans un communiqué que la programmation présentait une «riche mosaïque de talents, de visions et de récits».


    Avec Venise et Telluride, Toronto est une étape clé des festivals d'automne, où de nombreux prétendants aux récompenses américaines se dévoilent lors de premières millimétrées.


    Son prix du public s'est imposé comme un baromètre important dans la course aux Oscars : ces dernières années, deux de ses lauréats, Nomadland et Green Book : Sur les routes du Sud, ont remporté l'Oscar du meilleur film après avoir été remarqués à Toronto.

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  • SkikdaLancement d'un concours de courts-métrages destiné aux jeunes amateurs

    Un concours local de courts-métrages réalisés par de jeunes cinéastes amateurs a été lancé, dans la soirée de lundi, au palais de la Culture Malek-Chebel de Skikda, et durant lequel 12 œuvres cinématographiques en compétition doivent être projetées.


    Le directeur du palais de la Culture, Noureddine Boudemagh, a indiqué que ce concours, d'une durée de trois jours, vise à mettre en lumière le talent des jeunes cinéastes amateurs, spécialisés dans le court-métrage, dans un cadre de compétition, mais aussi à les encourager et les accompagner.


    Le concours est organisé par le palais de la Culture sous le slogan : «La magie du cinéma à Skikda». Les trois œuvres, sélectionnées par un jury constitué de spécialistes issus de Skikda et de Constantine, seront primés.

    Des workshops consacrés aux techniques de montage, de make-up (maquillage) et de jeu d'acteurs seront organisés dans la galerie du palais de la Culture, sous la supervision de spécialistes du 7e art, qui animeront, également, des conférences dédiées au cinéma.


    L'ouverture de la manifestation a été marquée par la projection du film La vie d'après d'Anis Djaâd.
    Plusieurs autres œuvres sélectionnées par le jury du concours seront projetées tout au long de la manifestation.

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  • Exploration de la Structure Narrative d'un Film

     Découvrez les Clefs pour Comprendre l'Introduction, le Développement, la Conclusion et les Moments-Clés du Récit Cinématographique"

     

    Pour analyser la structure narrative d'un film, suivez ces étapes pour identifier l'introduction, le développement, la conclusion et les moments-clés du récit :

     

     

    Introduction : L'introduction du film pose généralement le cadre de l'histoire, présente les personnages principaux et établit le contexte de l'intrigue. Recherchez les éléments suivants :

     

    Présentation du lieu et de l'époque où se déroule l'histoire.

    Introduction des personnages clés et de leur situation initiale.

    L'événement déclencheur qui met en mouvement l'action du film.

    Développement : Le développement constitue la majeure partie du film, où l'intrigue se développe, les conflits se manifestent, et les personnages évoluent. Identifiez :

     

    Les obstacles et les défis auxquels les personnages sont confrontés.

    Les moments de tension et de suspense qui maintiennent l'intérêt du spectateur.

    Les rebondissements et les événements clés qui font avancer l'histoire.

    Conclusion : La conclusion du film apporte une résolution aux conflits et aux intrigues qui ont été présentés tout au long du développement. Cherchez :

     

    La résolution des conflits principaux.

    Les réponses aux questions soulevées dans l'introduction.

    Les conséquences des actions des personnages.

    Moments-clés du récit : En plus de l'introduction, du développement et de la conclusion, identifiez les moments-clés qui marquent des tournants significatifs dans l'histoire. Ces moments peuvent être des scènes clés, des révélations importantes ou des retournements de situation qui impactent l'intrigue.

     

    Examinez comment ces moments-clés contribuent à l'évolution de l'histoire et à la construction des personnages.

    En analysant la structure narrative du film, vous serez en mesure de mieux comprendre la façon dont l'histoire est construite, comment les personnages se développent, et comment les éléments narratifs s'entremêlent pour créer une expérience cinématographique cohérente. Cette analyse vous permettra d'apprécier pleinement l'œuvre dans sa globalité et de saisir l'intention du réalisateur dans la construction de son récit.

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  • 20 astuces pour analyser un film

     

    Analyser un film est une démarche passionnante qui permet de découvrir les multiples facettes d'une œuvre cinématographique. Voici 20 astuces pour vous guider dans cette exploration :

     

    Visionner le film plusieurs fois : Prenez le temps de regarder le film plusieurs fois pour saisir les détails et les subtilités de l'intrigue et de la mise en scène.

     

    Prendre des notes : Prenez des notes pendant le visionnage pour capturer vos impressions, les scènes marquantes et les éléments clés de l'histoire.

     

    Analyser la structure narrative : Identifiez l'introduction, le développement et la conclusion du film, ainsi que les moments-clés du récit.

     

    Observer la mise en scène : Analysez la direction artistique, la photographie, les décors et les costumes pour comprendre l'esthétique du film.

     

    Identifier les personnages principaux : Déterminez les protagonistes et les antagonistes, ainsi que leur évolution tout au long du film.

     

    Analyser les dialogues : Étudiez les dialogues pour comprendre les émotions, les motivations et les relations entre les personnages.

     

    Rechercher les symboles et les métaphores : Soyez attentif aux symboles et aux métaphores qui peuvent véhiculer des messages plus profonds.

     

    Observer les choix musicaux : Analysez la bande originale et la musique utilisée pour créer une ambiance et renforcer les émotions.

     

    S'intéresser à la réalisation : Étudiez le style du réalisateur, ses choix de mise en scène et ses techniques cinématographiques.

     

    Analyser le jeu des acteurs : Observez les performances des acteurs pour comprendre comment ils incarnent leurs personnages.

     

    Observer les mouvements de caméra : Analysez les mouvements de caméra, comme les panoramiques, les travellings et les plans séquences.

     

    S'intéresser aux cadrages : Analysez les choix de cadrage, comme les gros plans, les plans américains et les plans larges, pour comprendre leur signification.

     

    Observer l'utilisation des couleurs : Analysez l'utilisation des couleurs pour comprendre leur symbolisme et leur impact émotionnel.

     

    Rechercher les références cinématographiques : Identifiez les hommages ou les clins d'œil à d'autres films ou réalisateurs.

     

    Analyser les thèmes : Identifiez les thèmes abordés dans le film, comme l'amour, la justice, le pouvoir, etc.

     

    Étudier le contexte historique : Renseignez-vous sur le contexte historique du film, car cela peut influencer son contenu et sa signification.

     

    Observer l'évolution du rythme : Analysez comment le rythme du film évolue au fil de l'histoire pour maintenir l'intérêt du spectateur.

     

    Comprendre la morale ou le message : Réfléchissez à la morale ou au message que le film souhaite transmettre.

     

    Discuter avec d'autres spectateurs : Échangez vos impressions avec d'autres personnes pour obtenir différentes perspectives sur le film.

     

    Lire des critiques et des analyses : Consultez des critiques et des analyses de professionnels ou d'experts pour approfondir votre compréhension du film.

     

    En utilisant ces astuces, vous développerez une appréciation plus profonde des films que vous visionnez et apprendrez à décoder leur langage cinématographique. Bonne analyse cinématographique !

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  • Intitulée Supa Team 4Netflix sort sa première série d'animation africaine

    La plateforme de streaming Netflix a sorti jeudi sa première série d'animation africaine, un lancement qui fait espérer à sa scénariste, la Zambienne Malenga Mulendema, davantage de productions originales issues de ce continent.


    La série Supa Team 4 se déroule dans une version futuriste de la capitale zambienne Lusaka et raconte l'histoire de quatre adolescentes recrutées par un ancien agent secret pour sauver le monde.


    «Je suis ravie que le monde puisse enfin voir la fantastique série que la très talentueuse équipe d'Afrique et au-delà a réalisée», a déclaré à l'AFP Malenga Mulendema. «Nous espérons que Supa Team 4 entraînera d'autres investissements et collaborations pour que nous puissions continuer à faire croître l'industrie», a-t-elle ajouté.


    Malenga Mulendema a créé la série après avoir fait partie des huit lauréats de l'initiative Triggerfish Story Lab en 2015, un concours de talents à l'échelle du continent africain. Lorsque la série avait été annoncée en 2019, la scénariste avait indiqué avoir voulu situer l'histoire dans son pays, la Zambie, pour «montrer que n'importe qui, venant de n'importe où, peut être un super-héros».


    «Les séries (d'animation) ont façonné notre enfance et savoir que de jeunes Zambiens vont pouvoir voir ce qu'ils n'ont jamais vu à la télé avant est formidable!» s'est récemment enthousiasmée sur Instagram la rappeuse zambienne Sampa the Great, qui a travaillé sur le thème musical principal. La plateforme de streaming a misé ces dernières années sur la diversification de sa production hors des Etats-Unis, avec des séries à succès telles que l'espagnole La Casa de Papel ou le drame dystopique sud-coréen Squid Game.


    En avril, Netflix a indiqué qu'elle prévoyait de développer ses opérations en Afrique et de donner «à davantage de narrateurs africains une voix amplifiée sur la scène mondiale».

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  • Des lumières dans les salles obscures

    la thématique de l'histoire de l'Algérie à travers la guerre de Libération nationale seront projetés dans les salles de cinéma relevant de la Cinémathèque algérienne et en plein air dans les wilayas du Sud, a précisé M. Zineddine Arkab, directeur du Centre algérien du développement du cinéma (CADC), producteur de ces films.


    Avec deux courts métrages de fiction et un documentaire par séance chaque jeudi, ces projections se dérouleront en présence des réalisateurs et des équipes de tournage qui animeront des séances-débats avec le public.


    Les courts métrages Sakiat de Mehdi Tsabbast dont l’histoire se passe à Sakiet Sidi Youssef en 1958 ; Zair Edalam (Le visiteur des ténèbres) d'Ahmed Riad ; Tayara Safra de Hadjer Sebata ; EI iîdam (L’exécution) de Youcef Mahsass et le documentaire sur le parcours du martyr Brahim Ben Yettou figurent parmi les films programmés dans le cadre de ce cycle de projections qui se poursuivra jusqu'au mois de septembre 2023.


    Le directeur du CADC a, par ailleurs, souligné lors d'un point de presse mardi au siège du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (CNCA) à Alger, que «toutes les salles de cinéma à travers le pays abriteront les projections de ces nouvelles productions».


    De son côté, le directeur du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (CNCA), M. Mourad Chouihi, a assuré que son établissement est mobilisé pour assurer dans de bonnes conditions la diffusion de ces nouvelles productions notamment dans les régions reculées du pays, à travers des projections en plein air et des caravanes cinématographiques dans les wilayas du Sud à partir du 25 juillet 2023.


    Un budget de «272 millions de dinars» a été alloué par le ministère de la Culture et des Arts pour le financement de ces films produits dans le cadre de la célébration du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a également précisé le directeur du CADC.


    Toujours dans le domaine du cinéma, la salle d’Alger de la Cinémathèque algérienne a abrité du 16 au 21 juillet 2023 une semaine du film russe en Algérie, organisée en collaboration avec l’ambassade de la Russie en Algérie.

    A la salle Ibn Khaldoun (Alger-Centre) sont projetées quasi quotidiennement des projections des dernières productions hollywoodiennes. Le film algérien la Dernière Reine de Damien Ounouri et Adila Bendimerad enregistre des rentrées records dans les différentes salles du pays.
    Le cinéma est de retour en Algérie !
    Kader B.

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  • Il est mort le 20 juillet 1973A Hong Kong, la flamme de Bruce Lee ne s'éteint pas...

    L'homme d'affaires W. Wong, habitant à Hong Kong, se souvient encore de ce jour de 1972, où il entendit les gamins de son quartier s'enflammer pour un personnage qui deviendra leur héros, et une légende. Son nom était Bruce Lee.


    Ce maître d'arts martiaux dont les films lancèrent la vogue du kung fu à travers le monde fut l'un des premiers Asiatiques à connaître la célébrité à Hollywood où sa carrière fut stoppée par sa mort prématurée, il y a tout juste cinquante ans. à seulement 32 ans.


    à Hong Kong, où Bruce Lee a passé son enfance et les dernières années de sa vie, ses fans, encore nombreux, organisent une semaine d'hommages avec expositions et ateliers consacrés aux arts martiaux.


    «Chaque enfant a besoin d'un modèle, et j'ai choisi Bruce Lee», confie à l'AFP M. Wong, 54 ans, qui dirige depuis trente ans le plus grand fan club de la ville dédié à la star. «J'espérais que ma vie ressemblerait à celle du Bruce Lee que je voyais : beau, fort, aux grandes compétences en arts martiaux, une image héroïque.»


    Dans une salle de Wing Chun, un dérivé de kung fu que Bruce Lee avait pratiqué avant d'inventer son propre style de combat, le jeet kune do, la légende est vénérée tel un saint. Maître des lieux, Cheng Chi-ping, 69 ans, raconte à l'AFP que lui et ses membres avaient commencé l'entraînement sous l'influence de Bruce Lee. «Nous n'avons jamais pu égaler sa vitesse, sa force ou son physique», souligne-t-il.


    L'aura de l'icône a continué à briller pour la génération suivante, explique Mic Leung, 45 ans, qui s'est entraîné dans cette salle et qui, à l'adolescence, collectionnait les cassettes vidéo du maître. «Quand nous parlons du ‘‘dieu des arts martiaux’’, nous ne parlons que de Bruce Lee. Il ne peut s'agir de personne d'autre», dit-il.


    Né à San Francisco en 1940, Bruce Lee grandit à Hong Kong et connaît très tôt la célébrité en tant qu'enfant acteur, grâce à son père, célèbre chanteur d'opéra cantonais.


    à 18 ans, il poursuit ses études aux états-Unis avant d'enseigner les arts martiaux pendant la décennie suivante, puis d'obtenir ses premiers rôles à Hollywood, notamment celui de Kato dans la série télévisée Le Frelon vert.


    Ce n'est qu'à son retour à Hong Kong qu'il décroche son premier rôle principal dans le film d'arts martiaux The Big Boss (1971), qui le rend célèbre en Asie.


    L'année suivante, La Fureur de vaincre et La Fureur du Dragon établiront sa notoriété d'implacable combattant. Le 20 juillet 1973, l'acteur, qui venait d'achever le tournage de son quatrième film, Opération Dragon, et en terminait un cinquième, est terrassé par un œdème cérébral, attribué à une réaction à des analgésiques.


    Le cinéaste Aaron Han Joon Magnan-Park, qui a donné des cours sur les films de Bruce Lee à l'université de Hong Kong, estime que l'acteur véhiculait une identité chinoise qui transcendait les frontières. «Je qualifierais Bruce Lee de parangon de la réussite sinophone en matière de ‘‘soft power’’ avec des caractéristiques hongkongaises», a-t-il déclaré à l'AFP.


    A Hollywood, son image allait à l'encontre des stéréotypes racistes, qui faisaient des hommes asiatiques soit des serviteurs soit des méchants.


    Les scènes où il apparaît torse nu, tout en muscles, sont qualifiées de «strip-tease kung-fu» par M. Magnan-Park.
    «Il a rendu les hommes asiatiques sexy, et c'est quelque chose dont on ne parle pas assez, selon moi», fait-il valoir.
    Conserver l'héritage de la star à Hong Kong n'est pourtant pas une chose aisée, regrette M. Wong qui précise que le soutien du gouvernement reste occasionnel.


    En 2004, ses fans ont réussi à faire ériger une statue de bronze à son effigie sur le front de mer de Hong Kong. Mais une campagne de réhabilitation de son ancienne demeure n'a pas réussi à la sauver de la démolition, en 2019.
    En visitant, avec ses deux enfants, une exposition consacrée à Bruce Lee dans un musée publique, Mme Yip explique à l'AFP qu'elle voulait leur transmettre «un symbole de l'ancien Hong Kong».


    M. Wong, qui a organisé une exposition plus modeste dans le quartier de Sham Shui Po, convient que l'intérêt pour Bruce Lee tend à diminuer chez les plus jeunes, relevant toutefois que sa philosophie pourrait revenir à la mode.

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  • L’histoire se déroule à Sakiet Sidi Youssef en 1958Fin du tournage du film El-Sakia

    Le court métrage El-Sakia, dont le tournage a pris fin, sera prochainement projeté en salle, a indiqué à l'APS le réalisateur Mehdi Tsabasset.


    Produit dans le cadre du soixantenaire de l'Indépendance par le Centre algérien du développement du cinéma (CADC), sous l'égide du ministère de la Culture et des Arts, en coopération avec une entreprise privée, le film raconte l'histoire d’une famille algérienne, une mère et ses deux enfants, Nacéra et Ibrahim, en pleins bombardements menés par l’aviation de l’armée coloniale française en 1958 dans le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef, situé à la frontière algéro-tunisienne.


    Le film d’une trentaine de minutes dépeint le périple de cette famille qui quitte la ville de Souk Ahras vers le village tunisien, réussissant à franchir la ligne Morice. Arrivée à Sakiet Sidi Youssef, la famille se retrouve sous les bombardements de l’armée coloniale qui font plusieurs victimes dont la mère et le frère, tandis que Nacéra sera la seule rescapée de ce crime odieux contre l'humanité.
    Le court métrage débute avec des flash-back, par lesquels Nacéra, devenue archéologue, se remémore le périple de sa famille et ses aléas.


    Les scènes du film dont le scénario est écrit par Zoubida Maamri, avec la participation des artistes Sali Bennacer et Mabrouk Ferroudji, ont été tournées dans plusieurs sites de la wilaya de Ain Defla, notamment à El Kherba, située dans la localité d'El Amra et Ben Allal.

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  • Tom Cruise et "Mission: Impossible" dominent le box-office nord-américain

    Le septième "Mission: Impossible", où Tom Cruise se débat contre une intelligence artificielle hors de contrôle, domine le box-office nord-américain, selon des estimations provisoires dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

    L'opus de Paramount a engrangé 52,6 millions de dollars pour son premier week-end de sortie. Quelque 27 ans après le premier film, "Mission: Impossible Dead Reckoning" a été tourné aux quatre coins du monde et est prévu en deux parties. Les fans de cascade seront comblés.

    En deuxième place, "Sound of Freedom", thriller encensé par les milieux conservateurs américains et qui raconte le combat d'un agent démissionnaire contre le trafic sexuel d'enfants en Colombie, a engrangé 27 millions de dollars de recettes.

    Si le studio à l'origine du long-métrage, Angel Studios, a assuré s'en tenir à la vérité, l'acteur principal Jim Caviezel et l'agent qui a inspiré l'histoire du film Tim Ballard, ont tous deux relayé certaines de ces théories.

    Le dernier volet de la saga d'horreur "Insidious: The Red Door", dans lequel un père et son fils combattent des démons, est qua nt à lui rétrogradé de la première à la troisième place, avec 13 millions de dollars de recettes.

    C'est plus que le blockbuster "Indiana Jones et le cadran de la destinée", qui récolte pour son troisième week-end de sortie seulement 12 millions de dollars et figure en quatrième position.

    Le long-métrage d'animation "Elémentaire", conte fantastique du studio Pixar (Disney) qui place l'immigration en trame de fond, ferme le ban du top 5 à 8,7 millions.

    Voici le reste du top 10:
        6 - "Spider-Man: Across the Spider-Verse" (6 millions de dollars)
        7 - "Transformers: Rise of the Beasts" (3,4 millions)
        8 - "Le Challenge" (3,3 millions)
        9 - "Joy Ride" (2,6 millions)
        10 - "La Petite sirène" (2,4 millions) .(APS)

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