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Arts et Culture Edition du 9/1/2014
L’international du film d’animation d’Alger
Vers un carrefour de la création
Par Yacine Idjer
Rendez-vous - «Lors de ces journées, les 7e et 9e arts se rencontrent autour de thèmes tels que la culture, l'économie et la formation/recherche».
Spectacle de conte de Naïma Mehaïlia, Le train de Bouzid de Slim, Le lièvre et la tortue, de Mohamed Aram, et Le chasseur et l’antilope du Camerounais Narcisse Youmbi sont quatre films d’animation, projetés, hier, à la salle Ibn Zeydoun (Office Riadh El-Feth) et ce, en ouverture de l’International du film d’animation d’Alger qui se poursuivra jusqu’au 11 janvier. Le point commun entre ces quatre films est que tous ont été produits en Algérie.
Pour les organisateurs de cette manifestation, un rendez-vous – se voulant «un espace d’expression à un genre artistique encore nouveau en Algérie, dédié au divertissement et à l’éducation avec la perspective de promouvoir la culture et le patrimoine algériens» – consiste à promouvoir cette forme d’expression artistique qui est d’ailleurs un genre cinématographique à part entière.
Les organisateurs, qui promettent des améliorations dans l’organisation et la programmation lors des prochaines éditions et ce, afin d’en faire «une référence aux plans national et international», en attendant d’être institutionnalisé en un Festival, expliquent donc que l’objectif premier de ces journées dédiées au grand public, consiste en la découverte des talents et surtout en «l’intronisation de la formation auprès des jeunes et l’enrichissement de la production cinématographique en Algérie».
Ainsi, ces journées se veulent «un véritable carrefour international de la création où se rencontrent les 7e et 9e arts et ce, autour des thèmes de la culture, de l'économie et de la formation/recherche». Par ailleurs, les organisateurs, à savoir l’Association culturelle patrimoine et la société de production Dynamic Art Vision en collaboration avec l’Office Riadh El-Feth, espèrent qu’à travers l’International du film d’animation d’Alger le domaine de l’animation, un art nouveau en Algérie, pourra connaître une véritable dynamique.
Et ils ne cachent pas leur optimisme quant à l’avenir de ce genre de cinéma. Puisqu’il s’agit, pour eux, d’«un vecteur d’un intérêt de plus en plus grandissant».
Au-delà de son caractère reposant, ludique ou amusant, le film d’animation développe l’esprit et l’imaginaire des jeunes, il développe également l’esprit de solidarité et aide les jeunes à l’intégration sociale. Il est également devenu un moyen d’éducation et de formation. Dans le monde d’aujourd’hui, l’animation et l’image de synthèse font partie des nouvelles technologies assimilées à l’intelligence artificielle. Il est aussi «un outil didactique et pédagogique qui permet de connaître la culture et le patrimoine riches et diversifiés de l’Algérie».
«Nous voulons voir l’identité algérienne à travers le dessin animé», a-t-on estimé, et d’ajouter : «Et l’International du film d’animation d’Alger est une modeste contribution pour préserver, valoriser et, peut-être, exporter l’identité culturelle, avec notamment l’obligation de bâtir une plateforme des jeunes participants qui constitueront la locomotive du reste du travail qu’on fera après les journées.»Y.I
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