• Journées de la Production Cinématographique Sétif, «capitale» du cinéma!

    Journées de la Production Cinématographique

    Sétif, «capitale» du cinéma!

    En effet, depuis le 05 et jusqu'au 0 8 juin 2022, la ville de Sétif vivra au rythme du 7eme art! Initiées par le réalisateur Yanis Koussim, ces Journées de la Production Cinématographique de Sétif sont entièrement dédiées aux métiers de la production. Elles sont organisées par le collectif «Plateau19» et la société américaine de production et de promotion artistique «19, Mulholland drive», en Partenariat avec «Film Independent/Los Angeles» via leur programme «Global Media Makers» et L'ambassade des États-Unis d'Amérique en Algérie.


    «Les Journées de la Production Cinématographique de Sétif ont également bénéficié d'un partenariat avec «In-tuition shcool», «L'hôtel Park Mall», la coopérative artistique «Persephone», et de l'aide de la Maison de la Culture Houari Boumediene de Sétif.» nous apprend -on. Nulle trace, en tout cas, d'une quelconque aide du ministère de la culture....


    De bons films en projection
    Dans le communiqué qui nous a été adressé, il est aussi mentionné que ces «Journées de la Production Cinématographique de Sétif ont adopté le «Green Deal», une manière écologique de gérer les évènements culturels et artistiques en minimisant l'utilisation du papier, lui préférant une communication et un fonctionnement le plus virtuel possible.»; Un riche programme a été tracé.


    Rappelons que cet événement fait suite à un appel à candidature des plus pointues dans le domaine de la production cinématographique. L'ouverture des Journées de la Production Cinématographique de Sétif qui a été étrenné hier avant soir, a été marquée par la projection du film «Opening Night» de John Cassavetes.

    Ce film raconte le parcours psychologique de Myrtle Gordon, une actrice de théâtre reconnue.
    À l'issue d'une répétition, elle assiste à la mort d'une admiratrice hystérique, renversée par une voiture alors qu'elle regardait son idole s'en aller.


    La comédienne est bouleversée par cet incident. La pièce qu'elle doit jouer prochainement dans laquelle elle interprète une femme qui a perdu sa jeunesse et ce décès, la plongent dans un terrible désarroi.

    Elle fait face à son angoisse devant la première de la pièce, mais elle fini par y arriver grâce à sa force de caractère et le soutien de toute l'équipe. Finalement, c'est un triomphe. La projection a été suivie d'un débat.
    La journée du lundi 6 juin, soit heir, a vu quant à elle, la tenue d'un master class baptisé «Qu'est ce que le Cinéma Indépendant Américain?».


    Rencontres et master class
    La rencontre s'est poursuivi par la projection de «Winter's Bone» de Debra Granik. Avec comme acteurs principaux, notamment, Jennifer Lawrence, John Hawkes et Kevin Breznahan, ce film raconte l'histoire de la jeune Ree Dolly, âgée de 17 ans. Elle vit seule dans la forêt des Ozarks avec son frère et sa soeur dont elle s'occupe.

    Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de traces, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, utilisée comme caution. Ree va alors se heurter au silence de ceux qui peuplent ces forêts du Missouri. Mais elle n'a qu'une idée en tête: sauver sa famille. A tout prix.
    La projection de ce très beau film sera suivra un débat avec la productrice Alix Madigan et de la scénariste du film.


    La journée d'aujourd'hui, soit mardi 7 juin, verra au programme la tenue d' un master Class avec Amman Abbasi, réalisateur américain, auteur de «Stupid Things», le premier film d'Amman Abbasi, ayant eu beaucoup de succès dans les festivals à l'international. Ce long métrage dresse le portrait d'un ado noir de l'Arkansas et brosse aussi, en creux, celui d'une Amérique raciste.
    A 19h place cette fois à la projection du film «Dayveon» ou «Stupid Things» de Amman Abbassi, qui sera suivie par un débat avec le réalisateur et la productrice du film Massy Laney.


    Le mercredi 8 juin est la dernière journée de ce marathon professionnel sur le métier de la production cinématographique. Cette journée sera marquée par une table ronde sur la production cinématographique en Algérie et sera animée sans doute par une pléiade d'entre eux. 19H, place à la clôture ainsi des Journées de la Production Cinématographique de Sétif qui verra la projection de Halim
    El Raad, de Benabdellah Mohamed, suivie d'un débat en présence de son producteur Yahia Mouzahem.


    Ce premier long métrage raconte le funeste destin qu'un autiste algérien vivant avec sa mère, femme de ménage dans un quartier pauvre où la misère et la frustration est le lot quotidien de ces deux personnages principaux.
    Un bon programme en perspective en somme!

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