• Free Angela?,prix spécial du jury

     
    A LA UNE CULTURE
     

    4e Festival international du film engagé à Alger

    Free Angela…,prix spécial du jury

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    le 29.12.13 | 10h00

     

     

    Le film documentaire américain intitulé Free Angela and All Political Prisonners (Libérez Angela et tous les prisonniers politiques), réalisé par Shola Lynch, a été le récipiendaire du Prix spécial du jury.

    Une distinction décernée, jeudi soir, à la salle El Mougar, Alger, à l’issue de la clôture du 4e Festival  international du film engagé qui s’est déroulé du 19 au 26 décembre. Free Angela and All Political Prisonners est signé par une diplômée d’histoire et de journalisme américaine, actrice et productrice, Shola Lynch, qui est déjà l’auteure d’un documentaire portant sur la députée Shirley Chilsom, en 2004. S’intéressant aux grandes figures afro-américaines ayant marqué l’histoire des Etats-Unis, Shola Lynch relatera immanquablement l’histoire d’Angela Davis.


    Elle crève l’écran


    Elle signe le parcours d’une battante et combattante avec Free Angela… en 2012. Angela Davis, cette intellectuelle féministe, militante, professeur de philosophie de l’université d’UCLA (San Francisco, Californie), activiste des Blacks Panthers — branche radicale et «hardliner» du mouvement civique afro-américain —, communiste, membre du club Che Lumumba, était une révolutionnaire. A son corps défendant, Angela Davis, dont le nom magique claque, sonne et résonne, est entrée dans l’histoire. Elle a tout «plaqué» depuis sa ville natale, Birmingham en Alabama, giron pionnier des droits civiques des Afro-Américains avec la dame de «cœur», Rosa Parks. Alors qu’elle était destinée à un avenir confortable. Puisqu’elle est issue d’une famille aisée du Sud. Shola Lynch propose un flash-back dans les années 1960 et 1970. Un ballet incessant entre le noir et blanc et la couleur ou encore le technicolor. Entre images d’archives et celles actuelles, les témoignages. Entre la beauté du diable d’Angela Davis en 1970, irradiant et crevant l’écran — on dirait une icône «jacksonnienne», funky haranguant la foule — et la maturité canonique d’aujourd’hui. Un compromis esthétique et narratif avec, de surcroît, un montage bien ficelé. Ainsi, en compulsant l’«album-inventaire» de Shola Lynch, l’on découvrira qu’Angela Davis, pour les Afro-Américains, c’est une légende, une courageuse activiste qui est passée à l’acte légalement. Dans le monde, en Allemagne de l’Est et de l’Ouest, en Italie, en Pologne, en URSS, en Tchécoslovaquie, en France ou encore dans les pays africains, elle est adulée et on adhère à son combat.


    Pour le FBI, Angela

    « Présence des films dans des festivals internationaux : Le cinéma algérien plus visible en 2013Hommage de sa famille et de ses amis »
    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :


Your Website Title
How to Share With Just Friends

How to share with just friends.