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Par hechache2 le 15 Novembre 2013 à 23:42
Les 10 trucs pour les réalisateurs de documentaire
UN MONTEUR DOCUMENTAIRE DIT AUX RÉALISATEURS CE QU’ILS DEVRAIENT SAVOIR.
2013, par
Truc No1 : "Restez toujours ouverts à de nouvelles idées dans la salle de montage"
Rien n’est plus difficile pour la créativité en montage que de sentir que l’on ne peut s’exprimer. De nombreux réalisateurs, souvent inexpérimentés, savent exactement quel genre de film ils veulent faire et désirent uniquement un monteur pour manipuler l’équipement. Pourtant le monteur regarde le tournage avec une nouvelle perspective et peut envisager des possibilités que le réalisateur n’avait jamais considéré. Je suis fermement convaincu que les meilleurs films sont obtenus par un processus organique qui fait émergé doucement le film du matériel filmé.
Truc No2 : "Coupez l’image et écoutez le son seul"
Il y a de nombreuses années, je travaillais avec Ron Sanders, monteur de David Cronenberg. Une fois, alors que j’avais des difficultés avec une scène, Ron suggéra de couper l’image et de ne monter qu’avec le son en se fiant au rythme des dialogues. Cela allait à l’encontre de mon instinct de monteur. Le son et l’image ne sont-ils pas indissociables ? Je décidais d’essayer et miraculeusement la scène prenait forme. Sans les distractions causées par l’image, il est plus facile d’entendre les redondances, les respirations déformées (mangled ?) et une mauvaise cadence. Depuis "couper l’image" est un truc qui fait partie de mon arsenal de monteur.
Truc No3 : "Coupez le son et regardez l’image"
Je suis persuadé que plus de la moitié de l’audience élimine le son et essaye de comprendre uniquement avec les images. Nous avons tous fait l’expérience mortifiante de regarder l’une de nos productions avec des connaissances. Toutes les nuances délicates dont nous avons parsemées l’émission sont perdues alorsque tous s’assoient sur le canapé et se plaignenet du temps ou discutent du prix des fraises. C’est très important que les images racontent une histoire à part entière. Quand je fais ma sortie sur ruban à partir d’Avid, je ferme souvent le son et vérifie mes appels téléphoniques en gardant un oeil sur le moniteur. C’est incroyable comme on repère alors rapidement une scène plus pauvre ou une transition tirée par les cheveux.
Truc No4 : "Ne restez pas trop absorbé par les détails de votre sujet lors de votre tournage"
L’un des combats que je mène le plus souvent est celui qui consiste à mettre les éléments de base de l’histoire à l’écran. J’ai travaillé sur de nombreuses productions pendant lesquelles il nous manquait des éléments fondamentaux comme les plans larges de situation. Nous avons dû envoyer une équipe pour tourner ces éléments ou les acheter. Je pense savoir pourquoi cela arrive : il semble que lors du long processus de création, depuis la recherche juusqu’au tournage, le réalisateur devienne un expert de son sujet et qu’il se fixe donc sur ses multiples nuances. Il risque alors d’oublier que ce n’est pas le cas des spectateurs qui verront ce sujet pour la première fois. Restez simple, les films documentaires fonctionnent mieux quand les spectateurs peuvent en comprendre rapidement et utilement le contexte.
Truc No5 : "Regardez souvent votre production avec d’autres personnes"
Beaucoup de jeunes documentaristes croient qu’ils peuvent faire des films d’une façon que personne n’a essayée avant eux ; ils sont en train de réinventer le genre documentaire. C’est pourquoi ces films intéressent peut-être d’autres cinéastes mais sont incompréhensibles pour le grand public qui ne les aime pas. Cela met en avant une question qu’il faut se poser dans toutes les salles de montage : "à qui s’adresse ce film ?" Si la réponse est à l’audience la plus vaste possible, alors la meilleure voie à suivre est de faire des visionnements de test. Dans le vase clos de la salle de montage, il est très difficile de présager de la réceptivité de votre travail. Même un visionnement modeste avec quelques amis peut vous remettre dans la bonne voie. Beaucoup de réalisateur débutant sont hésitants à montrer leur travail avant qu’il ne soit complètement terminé, mais à cet instant il est alors trop tard pour faire des changements et solutionner des problèmes.
Truc No6 : "Ne devenez pas obsédé par votre film, sortez de la salle de montage"
Quand je suis appelé pour regarder le travail d’autres personnes, souvent parcequ’ils ont un problème de montage, je n’ai généralement même pas besoin de regarder le film pour savoir ce qui ne va pas : il s’agit d’un "blocage au montage". Ma solution : sortez de la salle de montage ! Être capable de changer de perspective est essentiel au processus de montage, et si vous vous obstinez à regarder les problèmes toujours sous le même angle, vous serez incapables de les résoudre. Je suis amusé de voir comment un problème de structure qui semblait insoluble le vendredi soir, devient d’une facilité déconcertante à régler le lundi matin.
Truc No7 : "Souvenez vous de votre première réaction en voyant vos images"
Nous sommes tous embarqués dans un cercle vicieux en montage qui nous fait rejeter aujourd’hui des scènes que nous avions auparavant trouvées irrésistibles. À force de regarder le matériel et le montage plusieurs fois, il arrive un moment où en modifiant une fois de plus, on commence à faire du travail destructif. Brusquement des moments magnifiques disparaissent et si vous demandez où ils sont partis, les ralisateurs semblent surpris que vous le remarquiez. Les premières réactions sont très importantes. J’essaie de me souvenir de ma réaction initiale en voyant pour la première fois les images car c’est comme ça ultimement que le public les verra : pour la premnière fois. J’utilise un système assez simple quand je visionne le matériel de tournage pour la première fois : je met une, deux ou trois étoiles derrière mes notes pour chaque séquence et ainsi il m’est facile de me remémorer mes premières impressions.
Truc No8 : "Si vous êtes pressé par le temps, montez en ajoutant des éléments plutôt qu’en coupant des longueurs"
De nombreux films sont montés selon le lent processus de la réduction du matériel de tournage jusqu’au film terminé. L’environnement moderne de montage et les périodes de montage de plus en plus courtes nous forcent à utiliser une approche plus agressive. Je recommande de fonctionner à l’inverse et d’étendre un montage de base : regardez votre matériel et assemblez les éléments qui sont indispensables, prenez ensuite cette forme réduite pour l’étendre à votre durée finale. J’ai utilisé cette méthode pour la première fois il y a de nombreuses années alorsque je montait avec Barbara Willis, "Sweete at Rhombus". Nous avions de graves problèmes pour intégrer de nombreux éléments à un film très complexe et en désespoir de cause nous avons enlevé tout ce qui n’était pas essentiel. Brusquement le film fut réduit au tiers de sa durée et nous pouvions enfin en voir le coeur. Autour de cette nouvelle structure, nous avons juste ajouté ce qui était nécessaire à la compréhension de l’histoire. Cette technique permet également une approche psychologique différente : plutôt que de détruire et enlever des portions de matériel montés ou non, vous vous retrouvez à bâtir en ajouter du matériel.
Truc No9 : "Au tournage, le son est plus important que l’image"
Cela parait incroyable mais en tant que monteur je pense fermement que le son est plus important que l’image. Je fais face à de nombreux problèmes sur tous les films que je monte. Les problèmes visuels peuvent être réglés selon de nombreuses méthodes plus créatives les unes que les autres, spécialement en documentaire, alorsque les problèmes de son, en particulier en cas de tournage lointain, sont quasiment insolubles. J’ai monté un film sur l’équipe olympique de Hockey féminine canadienne. Dans une scène cruciale, l’équipe s’en va en prolongation. Le caméraman est accepté dans la chambre des joueuses mais cantonné dans un coin. Le son de l’entraineur qui avait un micro hf était fantastique, mais les images des joueuses au téléobjectif en longue focale étaient saccadées. J’ai finalement gardé une image fixe de chacune des joueuses et fait des ralentis accompagnés de fondus enchaînés pendant le discours de l’entraineur. La scène est devenue un des moments importants du film et le son avait besoin d’être bon !
Truc No10 : "Ne tomber pas en amour avec votre trame sonore temporaire"
C’est difficile pour toute l’équipe de production depuis la secrétaire jusqu’au producteur en passant par le diffuseur. Avec l’évolution des stations de montage numériques, l’utilisation du son n’a jamais été aussi facile et la plus part des monteurs sont encouragés à créer des pistes sonores de plus en plus évoluées avec force musiques et effets. Naturellement le réalisateur et le monteur se payent du bon temps en mettant leurs auteurs préférés depuis Charlie Parker jusqu’à John Williams. Dur retour à la réalité quand on doit enlever cette trame sonore temporaire pour la remplacer par ce que le budget musique permet de s’offrir. Un bon moyen de contourner ce problème est d’utiliser une trame temporaire en salle de montage pour établir l’ambiance et le rythme mais ne jamais la jouer pendant des visionnements importants. Vous pouvez ainsi bénéficier de la musique quand vous en avez besoin et éviter de vivre l’agonie de devoir l’abandonner.
Bonus, truc No 11 : "Ne paniquez pas !"
P.-S.
Cet article est paru en tout premier lieu dans sa langue originale anglaise dans le magazine Montage qui a aimablement autorisé sa transcription ici et que vous pouvez également visiter sur le web à l’adresse : www.dgcmontage.com
5 Messages de forum
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Par hechache2 le 15 Novembre 2013 à 23:39
Trucs et astuces du cinéaste 9,5 mm :
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Oeilletons de visée de caméra
Les caméras Pathé Webo M et BTL à visée réflexe ont un oeilleton en caoutchouc. A la longue, le caoutchouc vieillit devient cassant ou collant. Cet accessoire étant très difficile à trouver, il est possible de le remplacer par une pièce de plomberie très bon marché (3 euros) disponible en quincaillerie, il s'agit du raccord PUC évacuation Nicoll métal-plastique diamètre 32 - 12 à 22. Vue du raccord (12ko) Vue du montage (16ko) -
La marche arrière
Pour prendre des vues en marche arrière afin de faire des trucages pratiquement impossibles à réaliser autrement : reconstituer une assiette qui se casse, sauter d'un bond de 2 m dans un arbre, etc., le format 9,5 permet une technique extrêmement facile à mettre en oeuvre, il suffit de retourner la caméra et effectuer la prise de vue à l'envers.
Lors du montage, la séquence filmée à l'envers sera inversée (les premières images seront mises à la fin) ainsi à la projection, les personnages n'auront pas la tête en bas mais les images remonteront le temps permettant des trucages parfaits.
Attention c'est la symétrie du format 9,5 mm avec sa perforation centrale qui donne cette possibilité (cette technique très simple n'est pas possible dans les autres formats cinéma dont les perforations sont situées sur un seul coté du film). -
Contrôle des caméras 9,5 mm à chargeurs
Sur les caméras 9,5 mm à chargeur le pignon d’entraînement du film est monté sur un axe à friction folle qui doit s’arrêter lorsque le film n’est pas entraîné par la griffe.
La pression du couloir de la caméra doit être assez faible pour ne pas user le film et suffisamment forte pour résister à la traction du pignon lorsque la griffe s’escamote. Si la traction du pignon est trop forte (ou la pression du couloir trop faible) il y aura glissement du film; si la traction du pignon est trop faible, il y aura bourrage du film.
Pour vérifier le bon fonctionnement de votre caméra, vous prenez un bout de film et vous enlevez une bande de la largeur des perforations entre 3 perforations pour créer un vide sur la hauteur de 2 images, vous placez votre bout de film dans le chargeur et vous faites tourner la caméra
Si la caméra est bien réglée, le film s’immobilisera lorsque la griffe fonctionnera dans le vide; si la caméra est mal réglée la totalité du film sera enroulée car le pignon à friction aura été plus fort que la force de pression du couloir, si tel est le cas, il faut réparer la caméra avant de l’utiliser. -
Le remplacement de courroie
De nombreux projecteurs 9,5mm (Pathé, Heurtier, Ercsam, etc.) utilisent des courroies en caoutchouc, celles-ci finissent par casser et il est très difficile de trouver des courroies d’origine. Le mieux est d’acheter des joints toriques de diamètre 5mm (ces joints sont fabriqués pour les circuits hydrauliques et pour le sanitaire) ils sont très robustes et conviennent bien pour les projecteurs de cinéma. A titre d’exemple, quelques diamètres de joint toriques : Pathé Joinville 7,5cm; Heurtier Supertri : 12,5cm; Heurtier Superson : 15cm.
En secours, une solution de dépannage rapide et pas chère consiste à utiliser un joint de bocal (« le parfait » par exemple) et à le couper avec des ciseaux pour obtenir une courroie de section carrée d’environ 0,3 cm, la souplesse de ce caoutchouc lui permet de s’adapter à des longueurs variables. -
L’effet de nuit américain
Si vous cherchez à obtenir un effet de nuit, vous pouvez filmer en plein jour en fermant le diaphragme de votre caméra d’une ou deux graduations. Utilisez l’éclairage latéral ou le contre-jour.Il faut faire attention de ne pas filmer des sources lumineuses qui sont normalement allumées pendant la nuit lampadaires, phares de voiture (ou bien veillez à ce que les sources lumineuses que vous filmez soient effectivement allumées). -
La réparation des perforations de film
Lorsqu’un film a des perforations centrales déchirées, il est possible de procéder à un sauvetage en confectionnant des rondelles comportant une perforation qui sera collée sur la partie défectueuse au moyen de la colle à film habituelle.
Prendre des chutes de film ayant des perforations en excellent état et tremper les dans de l'eau de javel pour faire disparaître l'émulsion et ne garder que le support (bien veiller à ce que les spires des chutes de film ne se touchent pas lorsqu'elles sont dans l'eau de javel car cela empêcherait un nettoyage homogène) bien rincer et laisser sécher. découper la pellicule avec une petite perforatrice d’écolier en plaçant chaque perforation au centre de la découpe. les rondelles ainsi obtenues sont prêtes à l’emploi.
La colleuse étant ouverte, placez le film à réparer avec l'émulsion en dessous. La perforation à réparer sera disposée sur l’ergot de la colleuse avec le coté qui n’est pas abimé plaqué sur le bord de l’ergot, placer la pastille de réparation sur le film en l’emboitant sur l’ergot mettre un peu de colle entre la pastille et le film de façon qu’elle se diffuse sous l’ensemble de la pastille par capillarité, pressez fortement la pastille sur le film. -
La réparation des films pliés ou gaufrés
Lorsqu’un film a été plié ou s’est racorni avec le temps, la perforation et les bords ayant tendance à s’arrondir coté émulsion (phénomène de gaufrage), il est possible de le rendre parfaitement plat à nouveau :
Prendre un fer à repasser qui sera réglé sur la température la plus basse, poser le film sur une plaque de marbre plate très lisse, l’émulsion étant placée coté marbre, glisser le fer à repasser assez rapidement coté support du film en procédant par tronçon de 20 à 30 cm. Bien sûr, auparavant vous aurez fait un essai sur des chutes de film pour vérifier le fonctionnement de la méthode en particulier la bonne température, ceci pour éviter l’étirement ou la déformation de votre film.
Remarques : tous les films ne réagissent pas de la même façon, il faut faire des essais avec une chute provenant du même film que celui que l’on veut réparer. La plaque de marbre (ou de verre) finissent par se réchauffer, il faut penser à les laisser refroidir pour avoir toujours un bon résultat. Le résultat est plus difficile à obtenir lorsqu’il y a des collures ou des rustines sur le film. -
Conservation des films
Autrefois il y avait utilisation d’un buvard humide humecté d’un mélange eau avec de la glycérine ce procédé a cependant l’inconvénient de provoquer la rouille de boites en fer et la moisissure de la gélatine si le dosage n’est pas bien fait.
Pour que le film garde sa souplesse, le mieux est de placer des morceaux de camphre dans les boites de film. -
Fabriquer de l'amorce de film
Pour fabriquer de l'amorce pour les débuts et les fins des films qui devront supporter les éventuels dérapages des griffes de projecteur, il existe un procédé très économique :
Prendre des chutes de film assez longues (minimum 30 cm) et les tremper dans de l'eau de javel pour faire disparaître l'émulsion et ne garder que le support (bien veiller à ce que les spires des chutes de film ne se touchent pas lorsqu'elles sont dans l'eau de javel car cela empêcherait un nettoyage homogène) bien rincer et laisser sécher. Cela vous donne des amorces totalement transparentes pour les fins de films par exemple. Si vous voulez faire une amorce translucide de début de film, vous pincez chaque chute de film rendue transparente entre deux feuilles de toile émeri à grain fin et vous tirer pour frotter l'amorce contre la toile émeri. -
Fabriquer de la colle à film
Le principe est très simple :
Vous prenez un pot de colle à film vide (ou à défaut un pot de vernis à ongle en verre que vous débarrasserez de toute trace de vernis avec de l'acétone) et vous mélangez 15 grammes d’acétone et 15 grammes d’acide acétique.
Vous prenez environ 20 cm dans une chute de film impressionné, et vous enlevez l'émulsion soit en la grattant, soit (c'est la meilleure solution) en la nettoyant dans l'eau de javel (dans ce dernier cas bien rincer après), une fois que la chute de film est bien nettoyée (il ne doit plus rester d'émulsion) et séchée, vous la découpez en petites lanières.Vous glissez vos chutes de film dans le mélange à base d’acétone, vous fermez le flacon et vous agitez de façon à faire dissoudre les chutes de film.
Ce mélange vous permet d'obtenir de la colle à film à un prix vraiment très bas, la qualité n'est cependant pas identique à celle des colles professionnelles.
La difficulté principale est d'arriver à un mélange équilibré. Si le mélange contient trop d'acétone cela abimera les films que l'on voudra coller (les parties collées ne doivent pas se déformer), il est donc indispensable de faire des essais sur des chutes de film avant d'utiliser la colle ainsi fabriquée sur les films à projeter.
En fonction du résultat ajuster le dosage.Trois précautions à prendre :
Attention l'acétone s'enflamme très facilement.
Ne pas la mettre dans un récipient en plastique il risquerait de fondre.
Utilisez de préférence des gants pour manier l'eau de javel.
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Oeilletons de visée de caméra
Vous connaissez un truc, une astuce qui peut aider les cinéastes amateurs, ecrivez nous : hechache@gmail.com
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Par hechache2 le 15 Novembre 2013 à 23:35
<header style="color: rgb(43, 43, 43); font-family: Arial, Helvetica, 'Liberation Sans', FreeSans, sans-serif; line-height: 16px;">
Les 10 conseils de Pyrenees.com pour filmer comme un pro… avec sa GoPro!
| par Antoine Beneytou 2013
</header><section style="color: rgb(43, 43, 43); font-family: Arial, Helvetica, 'Liberation Sans', FreeSans, sans-serif; line-height: 16px;">C’est devenu le gadget à la mode sur les pistes. La GoPro, cette caméra embarquée qui peut s’accrocher presque n’importe où, fait un tabac chez les skieurs et snowboardeurs. Pyrenees.com vous donne dix conseils pour réussir votre film avec une GoPro.
1 – Bien fixer sa caméra
C’est le premier point et c’est l’un des plus importants. Pensez à bien fixer la GoPro et à la sécuriser pour ne pas la perdre. Cela peut arriver sans même s’en apercevoir !
2 – Varier les angles de vue
Il est important de multiplier les angles de prises de vues. Cela permet de dynamiser la vidéo. En effet les plans pris depuis le casque pendant cinq minutes peuvent vite devenir lassants. Il peut donc être intéressant de jouer avec la facilité d’accrochage de la GoPro. Vous pouvez par exemple la poser au bout de la spatule de vos skis, sur la cheville, derrière le casque, sur le sac à dos ou encore avec un harnais sur le buste. Autre possibilité pour amener de la variété dans votre film : poser la caméra dans la neige et passer devant.
3 – Choisir le bon mode d’enregistrement
Adaptez le mode d’enregistrement en fonction du type de film que vous souhaitez réaliser. Par exemple pour réaliser des scènes pleines d’actions avec des ralentis, vous pouvez sélectionner un mode avec 60 ou 120 images par secondes. Les dernières GoPro permettent ainsi d’obtenir des ralentis très fluides et de décomposer les mouvements. Cependant, ce mode peut s’avérer gourmand en batterie. Inutile de l’utiliser donc, si vous ne souhaitez pas avoir de ralenti.
4 – Attention à l’autonomie
La batterie de la GoPro Hero 3 offre une autonomie d’environ 1 heure 30. Lorsque le WiFi est déclenché, elle tombe même à une heure. Assurez-vous donc d’emporter une batterie de rechange, ou alors de bien couper la caméra lorsque c’est nécessaire.
5 – Séquencer dès le tournage
N’hésitez pas à couper régulièrement l’enregistrement. Cela permet de repérer plus facilement les séquences et facilite grandement le travail de post-production. Pas la peine de ramener des heures et des heures de “rushes”, vous perdrez du temps pendant le montage.
6 – Tourner des séquences d’ambiance
Pour un rendu plus sympa, ne vous cantonnez pas à filmer seulement de l’action. Un film avec une GoPro, ce ne sont pas que des moments extrêmes, pensez donc à enregistrer des séquences d’ambiance pendant les pauses, sur la route, ou encore dans les remontées mécaniques.
7 – Le choix du logiciel de montage
Choisissez un logiciel en fonction de votre niveau. Sur PC, les logiciels Première et Sony Vegas permettent de réaliser des choses complexes. Sur Mac, Imovie est assez basique et permet de réaliser de bons films.
8 – Attention à la buée !
Pour cela des astuces existent. GoPro propose notamment un kit anti-buée. Sur les forums spécialisés, certains préconisent des méthodes plus artisanales. Vous pouvez par exemple frotter l’intérieur du caisson devant l’objectif avec une goutte de produit vaisselle ou de dentifrice. Autre solution, avant de partir, entreposer le caisson au réfrigérateur ou devant une clim afin d’avoir de l’air sec. Certains y insèrent aussi des feuilles de papiers aluminium ou du film alimentaire pour éviter toute condensation.
9 – Penser au mode Timelapse
La GoPro peut aussi servir d’appareil photo automatique qui prend des clichés à intervalles réguliers. Avec le mode Timelapse vous pourrez ainsi créer des films composés d’une série de photos prises à des moments différents. Vous pouvez donc présenter sur un laps de temps court l’évolution de l’objet photographié sur une longue période. Le mode rafale est également intéressant, il permet de prendre dix photos par secondes et d’obtenir de très beaux clichés.
Un exemple du mode Timelapse, tourné au Pic du Midi :
10 – Profiter !
Les utilisateurs réguliers de la GoPro sont formels : Ne faîtes pas une sortie ski ou snow seulement pour filmer! Sinon le tournage nuit à l’activité. Pensez avant tout à vous faire plaisir ! Le résultat final n’en sera que meilleur.
Merci aux membres de http://www.gopro-forum.com pour leurs témoignages. Photo d’illustration de l’article sous licence Creative Commons par RTADLOCK.
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Par hechache2 le 14 Novembre 2013 à 15:53
Trucs et astuces pour le tournage et montage vidéo Quelques trucs et astuces pour le Tournage et le Montage
Balance des Blancs : pour régler sa balance des blancs ayez dans votre sacoche une feuille papier blanc (un bristol fera l'affaire).
Effet romantique : placez sur l'objectif un morceau de bas nylon.
Éviter la condensation : il est fréquent lors d'un voyage de faire passer brusquement le caméscope d'un endroit frais (car climatisé) en un lieu chaud (fort écart de température). Pour éviter le phénomène de condensation, retirez avant de partir, la cassette et placez le caméscope dans un sacplastique étanche et dans une sacoche. Sur les lieux, attendre quelques minutes avant de retirer de la sacoche.
Filmer en marchant : pour se déplacer de quelques pas, évitez de marcher mais déplacez-vous en pas glissés (les pieds ne quittent pas le sol). Les cahots des mouvements sont réduits.
Filtre original : placez devant l'objectif des lunettes de soleil.
Filtre de vignettage : induire les bords du filtre UV d'une fine couche de vaseline, pour obtenir un flou.
Micro de dépannage : branchez un casque d'écoute (HiFi) sur l'entrée micro (un seul des écouteurs fonctionne comme micro).
Nettoyage de l'objectif : utilisez un tissus anti-statique en décrivant des cercles du centre de l'objectif vers les bords.
Protection de l'objectif : un filtre UV (ou neutre) laissé en permanence sur l'objectif est une excellente protection contre les chocs, les rayures, la poussière, l'eau ...
Réflecteur de lumière pas cher : pour vidéaste désargenté, un pare-soleil (pour voiture) argenté.
Stabiliser son caméscope : à défaut de trépied, placez sous le caméscope un petit sac de sable (ou mieux du riz) facilement transportable.
Les yeux ouverts : garder les deux yeux ouverts en filmant permet de voir ce qui est en dehors du cadre, donc de mieux sélectionner ce qui sera filmé et de faire attention à ne pas être gêné par l'environnement.
Comment convertir un fichier AVI, MOD, MOV, VOB, ... ? lire la suite
Comment importer fichier VOB ou format proriètaire (MOD, ...) si le logiciel de montage n'importe pas ces fichiers ? lire la suite
Continuité du mouvement dans deux plans :: si l'on veut raccorder deux plans dont l'un a le mouvement qui se lit de gauche à droite, et l'autre de droite à gauche (par exemple le déplacement d'un véhicule), pour la continuité il suffit d'inverser la lecture de l'un des plans (effet vitesse/inverser).
Continuité de deux plans inversés : si l'on veut obtenir deux plans indiquant la même direction (ils indiquent une direction opposée au tournage), appliquer sur l'un l'effet "Reflet" ou "Miroir" (inversion de l'image).
Panoramique de droite à gauche ou de gauche à droite ? Un occidental lit en commençant en haut à gauche pour finir en bas à droite. En regardant une image, l’œil suit cette logique. Un panoramique de gauche à droite paraîtra normal, de droite à gauche il indiquera un retour, un mouvement négatif.
Pour obtenir une meilleure fluidité au ralenti : si lors d'un ralenti, d'une lecture arrière, la lecture tremblote, si sur un arrêt sur image, des scintillements se produisent, vous pouvez améliorer la fluidité. Il faut en ce cas désentrelacer les images ou inverser la trame dominante.
Graver un DVD : Utilisez un DVD +/-RW pour essai, avant de graver la version définitive sur DVD +/-R.
Faire pivoter une vidéo :une solution simple pour rétablir la position d'une vidéo (90°) lire la suite
Convertir un fichier video avec Internet Video Converter (exemple FLV vers iPod) : lire la suite
Convertir un fichier vidéo avec Free Video Converter (exemple : en 3gp) : lire la suite
Extraire l'audio d'une vidéo avec Free Video Converter : lire la suite
Protéger ses photos avec un filigrane semi transparent : lire la suite
Protéger l'objectif : un filtre UV laissé en permanence protège l'objectif contre les agressions extérieures (poussière, eau, rayures, chocs, ...)
Prévoir l'incident : Vous partez en voyage, prévoyez une capacité suffisante en carte mémoire. Mieux, sauvegardez vos photos sur un autre support, par exemple avec un videur de carte mémoire. Une mauvaise manipulation de la carte peut entraîner la perte des données
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Par hechache2 le 14 Novembre 2013 à 15:41
SFX - Effets spéciaux
Les Effets Spéciaux et les Trucages à faire vous-même :
Vous trouverez ici le point de départ de toutes nos pages sur les effets spéciaux et des trucages du plus simple au plus compliqué. Ils sont destiné aussi bien aux amateurs débutants qu’aux créateurs freelance qu’aux productions professionnelles au budget modeste.
Si vous aussi, vous avez rédigé des fiches sur les effets spéciaux, envoyez-les nous, nous les publierons sur ce site sous votre nom.
Attention : les pages marquées
contiennent des images pouvant choquer les personnes sensibles !
Attention : les pages marquées
contiennent des techniques dont l’emploi est dangereux !
Les pages marquées
ne sont pas terminées...
Les maximes de Dr Efixe :
Visual effects work is never done, it’s only abandoned.
(Les effets spéciaux visuels ne sont jamais terminés, ils sont seulement abandonnés.)Proverbe chinois : J’entend et j’oublie, je lis et je me souviens, je fais et je comprend.
General :
Vidéo numérique - Trucs de pro
Méliès : le père des effets spéciaux au cinéma
Les Bases de données :
Effets de maquillage :
Les poches gonflables ou bladders
Effets mécaniques :
Le récipient à nuages (cloud tank)
Effets chimiques :
L’acétone et le polystyrène expansé
Effets vidéos et informatiques :
Réalisation d’un titre 3D animé
Logiciels libres pour le cinéma
Les peintures sur verre (matte painting)
Le tournage sur fond bleu ou vert
La suppression d’un fond bleu ou vert
Le passage de la porte temporelle
Techniques :
Réalisation d’une affiche libre
Passer des films Super 8 en vidéo
Dispositif anti-vent pour micro
Références :
Carnet d’adresses pour les SFX
Les écoles de cinéma et d’effets spéciaux
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