• Le prochain appel à projets de l'Aide aux cinémas du monde sera ouvert 
    du 2 au 13 septembre 2013.
    Attention : Le site en ligne est fermé chaque soir entre 22h et 1h pour maintenance.

    Tout dossier déposé avant l'ouverture sera renvoyé au producteur dépositaire. 

    > consulter le calendrier des commissions 2013


    Le dépôt des dossiers de demande s’effectue uniquement en ligne.
    > remplir le formulaire en ligne


    documents pratiques à télécharger :
    > descriptif complet
    > instructions pour le dépôt en ligne

    contexte

    A l’occasion des festivals internationaux du film de Cannes puis d’Amiens, en mai et novembre 2011, le Ministre de la Culture et de la Communication, le Ministère des affaires étrangères et européennes, le Président du CNC et le Président de l’Institut français ont fait part aux professionnels français et étrangers du cinéma de leur volonté commune d’instituer en 2012 une aide sélective nouvelle, qui étendrait géographiquement et renforcerait les dispositifs de soutien aux coproductions internationales réalisées en langues étrangères : Fonds Sud Cinéma et à Aide aux films en langue étrangère (AFLE) .

    Cette aide, dénommée « aide aux cinémas du monde » et conçue en étroite concertation avec les professionnels concernés, a été présentée aux autorités compétentes de la Commission européenne à l’automne 2011 et autorisée par cette dernière le 6 février 2012. Le décret instituant l’aide a été publié au Journal officiel du 24 avril 2012.


    descriptif

    L’aide aux cinémas du monde est accordée à une société de production établie en France dans le cadre d’une coproduction avec une entreprise de production établie à l’étranger. Elle est réservée aux projets de long métrage (fiction, animation, documentaire de création) destinés à une première exploitation en salles.

    Les projets sont sélectionnés en fonction de leur degré d’excellence artistique, de leur capacité à présenter au public français et étranger des regards différents et des sensibilités nouvelles, ainsi que de la fragilité relative du tissu professionnel dans lequel ces œuvres s’inscrivent.

    L'attribution des aides est décidée par le Président du CNC et le Président de l’institut français après avis d'une commission composée de personnalités reconnues de la profession et composée de treize membres dont un président et deux vice-présidents. La commission siège en deux collèges, l’un ouvert aux premiers et seconds films, l’autre aux projets portés par des réalisateurs confirmés. L’examen des projets s’organise en plusieurs étapes : comité de lecture, commission plénière, comité de chiffrage et décision des présidents du CNC et de l’Institut français.
    Le budget total de l’aide s’élève, en 2012, à 6 millions d’euros. Chaque année, 4 ou 5 sessions seront organisées et 40 à 60 projets pourront ainsi être soutenus.

    éligibilité

    • L’œuvre doit être à la fois coproduite par une entreprise de production établie hors de France, réalisée par un ressortissant étranger (ou français par exception) et tournée hors de France.

    • La langue de tournage pourra être la ou les langue(s) officielle(s) ou en usage dans le ou les pays étrangers dont le réalisateur est ressortissant ou sur le territoire desquels ont lieu les prises de vues.

    • L’aide avant réalisation doit être demandée avant le début des prises de vues.

    • L’aide après réalisation doit être présentée par la société de production française et ne concerne que les projets non retenus en commission plénière pour une aide avant réalisation.


    montant de l'aide

    Le montant accordé est plafonné à 250 000 € pour l’aide avant réalisation et à 50 000 € pour l’aide après réalisation. Il ne peut excéder 50 % des financements apportés par le coproducteur français ; toutefois, ce taux est porté à 80% pour les premier ou second long métrages d’un réalisateur, les films au budget inférieur à 1 250 000 € et les films coproduits avec les pays à faibles ressources.

    consulter la liste des pays à faible ressources


    obligation de dépenses

    Une part des dépenses de production est effectuée sur le territoire français dans une proportion au minimum égale à 50% de l’aide.
    Pour les œuvres coproduites avec les pays aux cinématographies les plus fragiles, une part des dépenses de production doit  en outre engagée sur le territoire du ou des pays concernés, dans une proportion au minimum égale à 25% de l’aide.
    Enfin, les films dont le budget final excède 2 500 000 € devront répondre aux conditions de l'agrément du CNC. 

    consulter la liste des pays aux cinématographies les plus fragiles


    gestion du dispositif

    L’aide aux cinémas du monde est cogérée par l’Institut français, pour le compte du Ministère des affaires étrangères et européennes, et par le CNC. La demande d’aide aux cinémas du monde s’effectue en ligne via le « formulaire de demande ». UUn document téléchargeable en haut de cette page est à votre disposition pour vous aider dans cette démarche. Des informations complémentaires pratiques ainsi que l’ensemble des documents nécessaires à l’instruction de la demande d’aide aux cinémas du monde sont indiqués dans le « descriptif complet » téléchargeable ci-contre [insérer lien n°5]. Pour toute question complémentaire sur le fonctionnement de cette aide, vous pouvez vous reporter aux « Questions fréquentes et réponses (FAQ) ».

    accéder au formulaire
    > télécharger le descriptif complet 
    consulter le FAQ
     

    contacts

    au CNC à l’Institut français

    Magalie Armand
    +33 1 44 34 38 82
    Magalie.armand@cnc.fr

    Saâd Ramdane
    +33 1 44 34 38 80
    Saad.ramdane@cnc.fr
     

    Nathalie Streiff
    01 53 69 39 79 
    nathalie.streiff@institutfrancais.com

    www.institutfrancais.com

     

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  • Distributeur

     
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    Le distributeur prend en main le film lorsqu'il est terminé et mène à bien sa sortie dans les salles. Il partage la tâche, par contrat, avec le producteur. Avec ce dernier et le réalisateur, il détermine comment présenter le film (affiche, bande-annonce, dossier de presse, réceptions ... Puis, il engage une attachée de presse et organise des projections et des avant-premières pour les journalistes et les exploitants

    PARCOURS

    Marc Chiapello > école d'ingénieurs, aime le cinéma, trouve par petites annonces son stage de fin d'études à Ciné-Classic et y reste.

    MARC CHIAPELLO distributeur

    "Il faut d'abord dire que je distribue ce film parce que je l'ai aimé, il m'a beaucoup touché. Edouard, le producteur, me l'avait montré juste avant Cannes 2001 et après l'agitation de Cannes j'ai revu Edouard et Alain et nous avons conclu un plan de sortie. Il faut toujours essayer de bien cerner l'identité visuelle d'un film pour toucher le bon public, et pour L'Afrance, penser à contacter toutes les associations qui feront le relais et organismes susceptibles d'aider à distribuer ce genre de film, comme l'ACID -qui d'ailleurs l'a montré à Cannes-ou? crans Nord-Sud. Il faut penser aux bons médias (RFI, l'ASTAR, la radio des campus de France. La plupart du temps, la bande-annonce, c'est l'affaire de la distribution qui fait ce qu 'elle veut. Là, j'ai proposé à Edouard et à Alain de la faire ensemble :chacun de son côté ou à deux, sur nos ordinateurs, nous avons fait plusieurs modèles. Puis, nous nous sommes retrouvés pendant plusieurs soirées à travailler, discuter et sommes finalement tombés d'accord sur une version de 1 minute 30 avec la construction suivante : paisible d'abord puis accélération, puis la descente et enfin la tension, autour de plans de la douche."

     
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  • Compositeur de musique

     
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    Le compositeur du film est d'abord un musicien. C'est lui qui illustre musicalement le film à la demande du réalisateur.

    Le compositeur de la musique de film est d'abord un musicien à qui un réalisateur demande de compléter ou d'illustrer musicalement son film. Même s'il est engagé dans le projet filmique dès le scénario, même s'il va sur le tournage pour préparer son travail en s'imprégnant des ambiances et des actions, il concrétisera l'essentiel de ses compositions en postproduction car c'est seulement à ce moment-là que se dessinent les scènes définitives, avec leurs paroles, leurs sons d'ambiance, leurs rythmes et leurs durées.

    PARCOURS

    Pascal Gomis> du violon dans son enfance, puis du chant choral puis autodidacte pendant l'adolescence, fait partie d'un groupe pop et participe à des concerts.

    PASCAL GOMIS musicien

    "J'ai bien sûr suivi de très près l'évolution du scénario avec mon frère, je me souviens d'au moins six versions et au cours de ces discussions nous avons déjà envisagé les choix musicaux, même si la décision définitive a été prise lors de la préparation du tournage dans les réunions où l'on fixait les grandes options. C'est à ce moment-là, par exemple, que l'on a choisi les passages où il y aurait de la musique, plus d'une trentaine. L'idée de la musique du mariage -un mélange de valse viennoise, de soul et de musique sénégalaise -m'est venue à cette époque. La volonté aussi de partir des sentiments qu'Alain voulait faire passer, comme dans les scènes de douche. En gros, je travaillais sur l'idée du mélange des influences musicales, françaises, africaines, indiennes et j'ai même composé un morceau pour orgue de Barbarie mais on ne l'a pas gardé. J'ai joué sur accord/désaccord et enfin je me suis orienté vers des thèmes musicaux qui reviennent, la France, la folie ...

    Puis on se retrouve après le montage image, le film est tourné et il faut adapter ce qui était théorique à la réalité du film, en particulier à la durée des scènes et je n 'ai pas cherché à trop coller à la durée précise, plus au sentiment. Bizarrement, je me rappelle que pour la première partie -l'insouciance-j'ai été influencé par la musique d'un film complètement différent "Witness " où la musique communique une ambiance de rêve, quelque chose de cotonneux. Tout cela dans une grande complicité avec le monteur son qui a par exemple apporté des sons de bossa-nova et avec qui j'ai aussi intégré des sons rappelant l'Afrique -des criquets par exemple."

     
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  • Le son

     
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    Au cinéma, il y a - sauf exception - une seule image, même si elle change tout le temps. Mais il y a toujours plusieurs sons : les voix des personnages à l'écran, mais aussi celles de personnages qui ne sont pas à l'écran, et des bruits de personnes ou d'objets (machines petites ou grandes, autos, etc).

    Si dans la vie, on voulait enregistrer les sons tels qu'on les entend dans la rue, on obtiendrait une sorte de bouillie sonore d'où rien ne ressort en clair pour le spectateur. On est donc obligé de décomposer toutes les sortes de sons en fonction de leur source:

    • les voix,
    • les bruits sur le plateau,
    • les bruits d'ambiance,
    • les sons particuliers émis par les lieux où vont les personnages
    • etc.

    Et tous ces sons sont enregistrés sur des "pistes sonores " différentes bien repérées pour pouvoir être réutilisées.

    Le premier objet qui fixe ces repères est le clap qui permet la synchronisation de l'image et du son. Toute cette phase d'enregistrement est de la responsabilité de l'INGENIEUR DU SON et de son PREMIER ASSISTANT PERCHISTE. Ensuite, après le tournage, il faut réunir tous ces sons, donc toutes ces pistes, en supprimant ce qui est mauvais et en améliorant ce qui peut l'être (un comédien qui a mal dit une phrase, par exemple). Il faut faire en sorte que tout ce qu'entend le spectateur ait un sens pour lui (là intervient leMONTEUR/SON) et que tout cela soit audible (là intervient le MIXEUR). Il s'agit de reconstituer une autre vie sonore qui ressemble à la vie et qui permet de rendre audible les sons jugés importants pour le sens et le climat du film.

    Cette phase dite de postproduction se déroule en studio ou en auditorium. Si l'on ajoute que la musique vient prendre sa place à ce moment-là (intervention du MUSICIEN), on voit l'importance de ces métiers du son et on comprend pourquoi plusieurs sont représentés ici.

     
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  • Assistant à la mise en scène

     
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    L'asssitant à la mise en scène est le second du réalisateur, il s'occupe de tout ce qui n'implique pas des choix artistiques essentielles et fait le lien entre le producteur et l'équipe de tournage.

    L'assistant à la mise en scène est là pour décharger le plus possible le réalisateur de toutes les tâches qui n'impliquent pas de choix artistiques essentiels. Il fait le lien entre le producteur de l'équipe du film : à partir du scénario et du découpage, il répartit et organise le travail de toute l'équipe pour l'ensemble de la durée du film et jour après jour (le plan de travail). Selon la taille de la production il y a un premier, un second, voire un troisième assistant et des stagiaires.

    PARCOURS

    Ivan Rousseau> objecteur à l'Oreleis formation vidéo et stages de régie sur des courts métrages et sur une série télé.

    IVAN ROUSSEAU premier assistant réalisateur

    "Mon métier d'assistant, j'ai l'habitude de le comparer à celui d'un premier ministre, c'est-à-dire celui qui coordonne et organise le travail des ministres, en l'occurrence pour l'Afrance, tous les responsables de postes de l'équipe du film. Mais premier ministre, cela veut dire qu 'il ne faut pas oublier qu 'il y a au-dessus le président, c'est-à-dire à la fois, pour L'Afrance le scénariste/réalisateur, Alain Gomis et son scénario, le texte de référence. C'est de là que tout part et la préparation est essentielle : de longues discussions avec Alain, le chef-op, la scripte, le producteur.

    On lit, on épluche le scénario pour bien en comprendre toutes les intentions et prévoir comment les rendre. Je me souviens, par exemple, qu 'il y a eu une réunion de dix heures sur le découpage, on a mis tout à plat, avec l'avantage que le découpage d'Alain était très précis. Grâce à cela je peux faire le dépouillement, c'est-à-dire l'inventaire précis de tout ce dont aura besoin en personnes, objets, décors, matériel -par exemple prévoir les installations lumière qui seront nécessaires-etc. Puis, il faut examiner les vidéos et les photos que ramènent les stagiaires chargés des repérages et affiner le travail préparatoire en allant sur les lieux possibles, avec le réalisateur, le chef-op, le régisseur, le chef-décorateur. Finalement on a beaucoup tourné dans trois endroits du même lieu : un ancien hôpital psychiatrique de la banlieue de Paris qui est souvent loué pour des tournages. Les temps de location étaient serrés et il a fallu faire un plan de travail très strict. Et, pendant le tournage, quand il y a eu des galères -comme pour la scène du mariage où il manquait une centaine de figurants -ou simplement des difficultés-comme pour les plans de nuit tournés à Belleville- et bien, il faut adapter le plan de travail et aider tout le monde à réagir le mieux possible !"

     
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