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Par hechache2 le 16 Novembre 2013 à 16:09
Comment faire un effet de filé en photo ? Tutoriel photo
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La technique du « filé », vous en avez souvent entendu parlé, vous avez vu des photos mais … vous ne savez pas comment faire. Profitez de ce tutoriel réalisé par Olivier Comment pour comprendre comment réaliser un filé avec nos exemples pratiques et mettez-vous à l’œuvre à votre tour.
Principe de la technique du « filé »
Le « filé » est une technique qui permet de photographier un sujet en mouvement, notamment en sport mécanique, en gardant ce sujet bien net et en disposant d’un arrière plan flou ou … « filé ». Le résultat permet de donner du dynamisme ainsi qu’une sensation de déplacement du sujet dans l’image. D’autres diront également que cette technique permet de rendre la sensation de vitesse du sujet.
Il est important de rappeler que la photographie sportive, plus particulièrement les sports à « roues », demande des vitesses d’obturation adaptées pour toutes les photos d’action, sans qu’il ne s’agisse pour autant d’un « filé ». En effet une image totalement figée (et donc les roues aussi) ne donne pas l’impression et la sensation de déplacement alors qu’avec les roues (au minimum) « filées », la même image permettra de mieux comprendre que le véhicule n’est pas parqué sur la piste mais bien en pleine action. L’effet est plus esthétique, le dynamisme mieux rendu, l’intérêt de l’image est d’autant plus grand.
Nous pourrions résumer les avantages du filé comme suit :
a) Permet d’isoler le sujet de l’arrière plan
b) Permet dans une certaine mesure de noyer un arrière plan disgracieux par le fait qu’il sera « filé »
c) Donne une sensation de dynamisme et de mouvement du sujet par rapport au reste de l’image.Toutefois, cette technique n’a que des avantages. En effet, il n’est pas forcément toujours facile de la réaliser et encore moins de réussir une belle image. Beaucoup d’images dites « filées » ne le sont pas réellement partant du principe que le sujet lui-même doit être net et … ce n’est pas toujours le cas. Dès lors, voici quelques contraintes importantes à prendre en compte :
- l’objectif utilisé et son couple ouverture/focale (à mon sens, le filé est plus facile avec une longue focale)
- la focale utilisée et par conséquent la distance entre vous et le sujet
- un dégagement suffisant permettant d’utiliser la bonne focale
- un champ de vision important (c’est toujours mieux de voir arriver le sujet)
En conclusion, un « filé » réussi pourrait se traduire par la formule suivante :
vitesse d’obturation < la focale
par exemple : 1/125 pour une focale de 200mm
C’est l’inverse (ou presque) de la non moins célèbre règle qui dit que la vitesse doit être supérieure ou égale à l’inverse de la focale pour ne pas prendre le risque d’avoir une photo floue.
Comment réaliser un filé ?
Maintenant que nous avons vu ce qu’est un filé, voyons comment le réaliser à coup sûr.
La technique est en fait assez simple : tout d’abord il vous faut regarder ou chercher un spot (un lieu de prise de vue) qui va vous permettre d’utiliser l’optique avec laquelle vous comptez faire du filé. Rien de sert de se mettre à 20m de la piste si vous avez un grand-angle, l’inverse est par conséquent également valable : éloignez-vous pour utiliser une longue focale. Ensuite, cherchez la focale (si vous avez un zoom) ou la distance (si vous une optique fixe) qui va vous permettre d’intégrer le sujet dans l’image de façon adéquate. L’idée étant ici de ne pas avoir un sujet qui remplit seulement 15% de l’image mais bien une bonne partie du champ cadré. Pour terminer, le spot doit permettre une vision importante de l’action, idéalement 180°. Vous serez ainsi plus à l’aise pour préparer la prise de vue, vous pourrez voir venir le sujet, le voir s’éloigner, le suivre plus facilement. En fonction de votre expérience vous pourrez vous permettre de réduire le champ, cela viendra avec le temps.
Maintenant, il faut le faire ce filé et c’est là que tout se complique : quels réglages utiliser, quelle vitesse choisir, quel trépied, quel monopode, etc.
Une solution simple (c’est bien aussi quand c’est simple !) est de n’utiliser ni trépied ni monopode. En travaillant à main levée, vous garderez une plus grande flexibilité dans vos mouvements et vos déplacements. Réglez votre boitier sur le mode S, priorité vitesse et arrachez le bouton « Auto », il ne servira plus. Comme on cherche à faire du « filé » et que par conséquent il faudra jouer sur la vitesse d’obturation, privilégiez ce mode. Ensuite commencez avec des vitesses assez élevées, histoire de régler un peu le cadrage, la position (ex : assis, debout ou couché). Tout va bien, vous êtes bien positionné ? Alors maintenant commencez à baisser la vitesse d’obturation. Comme vous êtes en mode priorité vitesse, vous pouvez régler la vitesse comme vous le voulez. L’idée étant simplement de commencer avec une vitesse rapide et de la diminuer. Pensez à l’équation citée précédemment : vitesse d’obturation < la focale.
Au niveau du cadrage, l’angle de 180° mentionné plus haut doit vous permettre de viser/cadrer votre sujet à distance, de le suivre dans votre viseur et lorsque ce sujet est perpendiculaire à vous (en face de vous), vous déclenchez. Le plus important dans le « filé » est d’initier le mouvement avant le déclenchement, de le poursuivre pendant mais aussi après le déclenchement. C’est la raison pour laquelle il est important d’avoir un champ de vision important sur la droite et la gauche de votre cadre. C’est le fait de poursuivre votre mouvement conjugué à la vitesse d’obturation qui vous permettra d’obtenir le filé. Simple non ?
Quelques exemples de filés
Premier exemple : le sujet est net, on distingue un peu le mouvement dans les roues du véhicule. L’arrière plan est visible, flou mais pas « filé ». Dès lors, cette image ne peut pas être considérée comme un filé. Voici les exifs qui démontrent que la règle « vitesse d’obturation < la focale » n’est pas respectée : 1/500, objectif AFS VR 200-400 à 400mm, ISO 200, F5.6
Une vitesse inférieure aurait permis d’obtenir l’effet de filé désiré.
Deuxième exemple : une vitesse plus lente a permis d’accentuer le filé de l’arrière plan et des roues tout en gardant un sujet net. Les données EXIF donnent : 1/320, objectif AFS VR 200-400 à 400mm, ISO 200, F8
Vous suivez ? La vitesse est inférieure à la focale de prise de vue donc l’effet de filé commence à se produire.
Bien que la vitesse soit inférieure à la focale, l’effet filé est là mais pas forcément suffisant encore pour donner toute la dimension de vitesse à la voiture. Si vous êtes dans ce cas, faites quelques vues supplémentaires en diminuant encore la vitesse et comprez les résultats. Le mieux étant parfois l’ennemi du bien, vous choisirez peut-être la photo pour laquelle la vitesse n’est pas la plus basse mais qui au final donne le meilleur rendu.
Si vous obtenez déjà ce type d’images lors de vos premiers tests, vous pouvez considérer que vous avez bien suivi les consignes (bravo) et que vous commencez à maîtriser la technique (faites savoir que c’est grâce à ce tutoriel …).
Il vous reste maintenant à multiplier les tests.
Troisième exemple avec une focale de 190mm. Les rayons des roues sont parfaitement invisibles et les pneus parfaitement en mouvement. L’arrière plan est parfaitement filé. On a l’impression que les feuilles des arbres et les troncs ont été déformés. Cette sensation est typique du filé. Les EXIF donnent 1/125, objectif AFS VR 70-200 à 190mm, ISO 100, F5
La vitesse bien inférieure à la focale permet de garder le sujet net et de donner la sensation de filé sur l’arrière plan. CQFD.
Ce type de focale est idéal pour commencer à réaliser des filés. Peu encombrant et pas forcément très lourd non plus, la flexibilité du zoom 70-200 et la réactivité de son autofocus lui confère une grande utilité pour ce style d’image. Une focale 70-300 peut également être utilisé pour réaliser des filés.
Quatrième et dernier exemple de ce petit tuto, une image réalisée sur les bords d’une piste d’aviation en fin de journée.
Données EXIF 1/80sec, objectif AFS VR 200m (équivalent 300mm avec D2X), ISO 500, F2
La vitesse utilisée est volontairement choisie comme très lente (c’était un peu un coup de poker) par rapport à la focale. On peut constater néanmoins que cette vitesse a permis de noyer l’arrière plan à tel point qu’il est difficile de déterminer de quoi il s’agit.
Il y a une part de chance dans ce type d’images, surtout avec des vitesses très lentes. Toutefois la conjugaison entre la stabilité, la régularité dans la vitesse du mouvement de droite à gauche et surtout la continuité du mouvement après le déclenchement sont les facteurs de réussite de cette image.
Pour terminer, signalons également que l’utilisation du stabilisateur d’image (système VR chez Nikon) facilite le suivi du sujet durant la visée. Avec des vitesses d’obturation assez lentes, le manque d’expérience et parfois aussi le poids de l’optique, l’emploi du système VR permet de vous faciliter la vie en diminuant les petits mouvements parasites durant la visée.
A vous de jouer
Pour vous entraîner au filé, pas besoin d’un circuit automobile. Une voie rapide avec un flux de circulation important et le tour est joué (inutile de vous recommander de rester à une distance de sécurité raisonnable, les photographes ayant tenté un filé depuis le terre-plein central ont rarement eu l’occasion de montrer leurs images). Un sandwich, un thermos de café (le thé peut faire l’affaire aussi) et vous êtes parés pour vos premiers tests. C’est maintenant à vous de trouver la méthode la plus efficace en fonction des sensations ressenties, d’adapter la technique à votre matériel, à vos envies.
Vous nous montrez vos images ?
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Par hechache2 le 14 Novembre 2013 à 16:36
Créer un diaporama avec Movie Maker 2012 Montage I ajout deTransitions I ajout de Titres I ajout d' Effets I ajout de Musique I ajout d'un commentaireAVANT-PROPOS
Il y a pléthore de tutoriels concernant Movie Maker, alors pourquoi un de plus ? Un diaporama est un langage audiovisuel, il est donc soumis à des règles pour bien le réussir. Le but de ce tutoriel est, bien sûr, de vous apprendre à utiliser Movie Maker mais aussi et surtout de vous aider à éviter les erreurs qui inondent la toile.
Pour réaliser le montage d'un diaporama, vous devez créer un projet (Fichier/Nouveau Projet) et lui attribuer un nom simple (Fichier/Enregistrez le projet sous). lors des différentes opérations du montage, enregistrez régulièrement le projet (Fichier/Enregistrez le projet). Un projet non enregistré et effacé par inadvertance est définitivement perdu.
La durée d'un diaporama ne devrait pas excéder 20 mn. Un diaporama trop long provoque l'ennui.Pour un diaporama supérieur à 20mm, il est préférable de le fractionner en chapitres afin de favoriser une lecture sélective.
Ces précautions prises, nous allons suivre les différentes phases du montage en plusieurs étapes :
La première étape est un travail de préparation et d'organisation. Dans un premier temps on crée un dossier dans lequel seront stockées toutes les photos nécessaires au diaporama, en les classant, si l'on veut faciliter le travail de montage, dans l'ordre chronologique correspondant à leur parution dans le diaporama.
Une retouche de certaines photos peut s'avérer nécessaire avant de l'archiver dans le dossier. Movie Maker permet de faire pivoter vos photos ou de régler la luminosité. Pour des retouches supplémentaires (Recadrer, supprimer l'effet yeux rouges, redresser les photos, réduction du bruit, ajuster la couleur, ajuster l'exposition, ajuster les détails,corriger les photos en supprimant de petites imperfections et des taches) vous disposez avec Movie Maker de Photo Gallery., Malheureusement Photo Gallery n'importe pas les photos provenant de dossiers autres que celui de Mes Images ou Mes Vidéos ( C > Utilisateurs). Je propose l'excellent logiciel gratuit PHOTOFILTRE, plus complet et plus efficace . Pour donner un peu d'originalité, nous souhaitons présenter une photo dans une position moins classique. Un mouvement de rotation et le tour est joué. Exemple avec Photofiltre :
- clic sur l'onglet Image
- sélectionnez Rotation,
- clic sur Paramétrée
Déterminez un angle de rotation (dans l'exemple, il est 8,00) et une couleur de fond, puis confirmez en cliquant sur le bouton OK
La photo est présentée selon l'angle de rotation choisi.
Les préparatifs achevés, ouvrez Movie Maker
La première tâche consiste à sélectionner Importer les photos. Pour simplifier l'opération importez la totalité des photos contenues dans le dossier préparé à l'étape 1, en une seule fois :
Un clic sur la 1ère photo la met en surbrillance, puis,, la touche Maj maintenue enfoncée,, faites un clic sur la dernière photo à importer. Toutes les photos sont alors en surbrillance.
Clic sur le bouton.et les photos se placent automatiquement dans le Média de Movie Maker en suivant l'ordre chronologique préparé dans l'étape 1.
Lors du montage, vous pouvez être ameneé à modifier la chronologie d'une photo. Dans le Média, vous déplacez la photo par un simple glisser/déposer (clic gauche maintenu enfoncé) j'usqu'à lendroit souhait.
Le débutant a tendance à mélanger dans un diaporama photos et vidéos. Si dans une vidéo il est possible d'insérer modérément des photos, dans un diaporama, l'insertion de vidéos est à éviter. Daiaporama et vidéo sont deux langages audiovisuels distincts. Accepteriez-vous un livre dont certaines pages sont dans une langue, et d'autres dans une langue différente ? Dans ce tutoriel, il n'y aura donc pas insertion de vidéos.
Pour faciliter le travail, nous allons dans un premier temps paramétrer la durée d'exposition des photos et la durée des transitions.
Le cerveau humain analyse en moins d'une seconde une image (exemple avec les clips publicitaires). Toutefois, pour le confort visuel, la durée d'affichage est de 3 à 5 secondes. L'idéal est 4s. Un affichage de 5s conviendra si le diaporama est de courte durée, en revanche, si le diaporama a une durée minimale de 10mn, il est préférable de limiter à 4s. Plus la durée d'une photo est longue, plus le rythme est lent : une longue séquence avec un rythme lent engendre la monotonie, le spectateur éprouve rapidement de la lassitude. À l'inverse, plus la durée d'une photo est courte, plus le rythme est rapide : une longue séquence avec un rythme rapide génère une fatigue visuelle qui annihile le plaisir. La durée d'un diaporama est un point clé pour son succès, il ne devrait pas dépasser 15mn environ. Ne jamais oublier, un diaporama trop long provoque l'ennui.
La durée normale d'une transition est 1s.
Dans le menu Édition, paramétrez la durée des photos :
Dans le menu Affichage, fixez le type d'affichage :
ÉTAPE 4 - Montage
- Ajout de transitions
Pour la fluidité de la lecture, nous allons intercaler entre les photos une transition.Plus la bibliothèque des transitions est riche, plusgrande est la tentation d'utiliser la panaplie dont on dispose. .La transition n'est pas un effet, elle doit avoir, dans le diaporama, une signification précise. Elle est en quelque sorte au diaporama ce qu'est la ponctuation à un texte.
Nous aurons besoin d'environ de 3 à 5 transitions différentes pour la réalisation d'un diaporama. Alors pourquoi une telle variété de transitions ? Certaines transitions sont conçues pour répondre à des situations spécifiques et seront inadaptées dans d'autres cas..Afin de mieux comprendre le rôle d'une transition, prenons un exemple : circuit touristique- arrêt dans un lieu, visite d'un site (château) : fondu enchaîné pour les photos du château
- visite d'un autre site du même lieu (musée) : une transition pour indiquer le changement de site (par ex. damier horizontal) puis fondu enchaîné pour la série de photos du musée
- changement de lieu, visite d'un site (parc) : une transition pour indiquer le changement de lieu (par ex. balayer haut) puis fondu enchaîné pour la série de photos du parc
- visite d'un autre site de ce lieu (atelier artisanal): transition indiquant le changement de site (damier horizontal) puis fondu enchaîné pour la série de photos de l'atelier
- ainsi de suite
Nous utilisons donc, dans l'exemple, 3 types de transitions :fondu enchaîné pour les séries de photosdamier horizontal pour indiquer changement de sitebalayer haut pour indiquer changement de lieuAinsi, chaque transition prend une signification précise et compréhensible pour le spectateur.
- Placer le curseur de lecture entre 2 photos
- Sélectionnez une transition
La transition est signalée par un triangle)) En plaçant la souris sur la photo, les propriétés sont affichées :
Dans l'exemple choisi plus haut (circuit touristique) nous allons ajouter des titres ::générique en introduction, titres pour les lieux (nom des villes) et légendes pour les sites (nom des sites)
L'option Titre place le texte automatiquement au début de la scène sélectionnée (insertion)L'option Légende place le texte automatiquement à l'endroit où est situé le curseur de lecture (incrustation)L'otion Générique place le texte automatiquement en début ou à la fin du fin.
Dans le menu Accueil, sélectionnez Titre, Légende ou Générique.
Les Outils texte permettent de personnaliser le texte : police, taille, couleur, contour, effet, durée. Pour un texte fixe, une durée de 3s est suffisante.
Vous pouvez déplacer un texte par un simple glisser/déposer
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Comme pour les transitions,la tentation d'appliquer d'extravagants effets est grande.
Un effet sert à corriger, à modifier l''apparence d'une image. Le but est d'apporter une plus value à l'image en suscitant une émotion, un sentiment, en accentuant une action. Il ne doit en aucun cas prévaloir l'image, être mis en valeur au détriment de l'image..
- Sélectionnez la photo où vos souhaitez appliquer l'effet
- Cliquez sur l'onglet Effets visuels pour ouvrir la bibliothèque des effets
- Cliquez sur l'effet de votre choix.
Un fond musical mettra bien choisi mettra en valeur votre diaporama.
Formats de fichiers pris en charge :
Types de fichiers audio (format) Extensions des noms de fichiers
Fichiers WMA (Windows Media Audio) .asf, .wm, et .wmaFichiers audio PCM .aif, .aiff et .wavFichiers audio AAC .m4aFichiers audio MP3 .mp3Ajout d'une musiqueL'outil Ajouter de la musique permet de Trouver de nouveaux morceaux de musique en ligne, d'Ajouter de la musique à partir du PC.
- Placez le curseur de lecture à l'endroit où doit débuter la musique
- Cliquez sur le bouton Ajouter dela musique
- Cliquez sur Ajouter de la musique au point actuel
La musique insérée s'interrompt à la dernière image. Pour éviter un arrêt brutal, plaçons un fondu.
- Sélectionnez la piste audio
- Ouvrez les options dans Outils audio
- Choisissez un type de fondu, ici : dispartion lente
Selon le thème du diaporama, un commentaire enrichira les images.
L'ajout d'un commentaire (Enregistrer une narration) doit être en harmonie avec les images. Deux options : fixer la durée de la séquence des photos en fonction de la durée du commentaire ou fixer la durée du commentaire en fonction de la durée de la séquence de photos.
Avec Movie Maker, vous pouvez ajouter un fondu en entrée,et en sortie, modifier le volume d'un élément.. Pour tout autre effet, il faut passer par un logiciel tiers, par exemple Audacity (gratuit)
Le montage est achevé, votre diaporama en est toujours au stade du virtuel. Le projet ne contenant ni photos, ni audio, ni titres, transitions ....,(il nest qu'une base de données qui ne contient que des informations) il ne peut être exploité hors de Movie Maker. Il faut maintenant le finaliser pour le rendre concret. Cette opération est l'exportation..
Les paramètres d'exportation sont réglés par défaut, (résolution, vitesse d'enregistrement ...) il est donc prudent de les personnaliser.
- Paramètres d'exportation
- Cliquez sur le bouton Enregistrer le film
- Cliquez sur Créer un paramètre personnalisé
Dans Paramètre, ouvrez le panneau déroulant et choisissez une option d'exportation (ici : Pour affichage haute résolution
En zone PAL (Europe) la fréquence d'images est 25 fps
Pour Gravure sur DVD Pal, paramétrez : Largeur 720, Hauteur 576, fréquence d'images 25
Ces paramètres sont enregistrés et vous serviront pour vos futures exportations
Les nouveaux paramètres dans Enregistrer le film sont signalés par
Cliquez sur le bouton
ou sur le bouton
Dans Enregistrer le film choisissez l'option qui vous convient
Après avoir choisi l'option d'exportation Pour gravure DVD, une boîte de dialogue s'ouvre
Cliquez sur le bouton
- Sélectionnez un menu
- Personnalisez le texte (titre du film)
- Personnalisez le menu
- Diaporama
- Aperçu
- Lancer la gravure
CONCLUSION
Le but d'un diaporama est de mettre en valeur de belles images pour le plaisir du spectateur. Un diaporama trop long provoque l'ennui.
Voir aussi Tutoriel Movie Makervotre commentaire
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Par hechache2 le 14 Novembre 2013 à 16:32
- MAGIX PHOTO & GRAPHIC DESIGNER 7
- MAGIX PHOTOS SUR CD & DVD
- MOVIE MAKER 2012
AUTRES TUTORIELS
ADOBE : ADOBE TV présente une série de turoriels pour apprendre les logigiels de sa gamme dont :Le Repaire : Détourer une photo avec un masque d'écretage
emob : tutoriels
Photoshop School :tutoriels
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Par hechache2 le 14 Novembre 2013 à 16:10
Apprendre à PHOTOGRAPHIER Bien sûr, la meilleure façon d'apprendre à photographier est de s'excercer sur le terrain. Savoir maîtriser son appareil, avoir l'œil du photographe,,choisir l'angle de prise de vue le mieux adapté, concevoir la photo avant la prise de vue, sont autant de qualités qui demandent de l'expérience.L'appareil photo numérique permet de mitrailler, d'effectuer de nombreux essais, sans avoir le souci dutirage des photos, peu importe les photos ratées. L'appareil, qu'il soit simple ou sophistiqué, n'est qu'un outil. Pour s'en servir correctement il est essentiel de connaître les bases de la photographie.
Le débutant recherche simplicité et efficacité sans se préoccuper des différents formats (RAW, JPEG) ni des réglages manuels, l'automatiste répond à ses besoins. Si les réglages automatiques répondent à un grand nombre de besoins, ils sont inadaptés pour des situations spécifiques. En consacrant un peu de temps à mieux comprendre le fonctionnement, à appréhender les notions techniques, le débutant progressera vite et obtiendra de meilleurs résultats.
LES PROGRAMMES :
- P : l'appareil ajuste automatiquement la vitesse d'obturation et l'exposition en fonction de la luminosité du sujet.
- S ou Tv (priorité vitesse) : vous sélectionnez une vitesse d'obturation et l'ouverture se règle automatiquement.
- A ou Av (priorité ouverture) : vous sélectionnez une ouverture de diaphragme et la vitesse d'obturation se règle automatiquement.
- M (mode manuel) : L'utilisateur contrôle à la fois la vitesse d'obturation et l'ouverture de diaphragme.
- modes spéciaux : selon le modèle, il peut y avoir des utilisations spéciales : neige, lever de soleil, feu d'artifice, spot, portrait, nuit, etc. Chacun de ces programmes est préréglé pour faire face à la situation.
- qualité et taille de l'image : l'utilisateur choisit le format (exemple :RAW, TIFF, JPEG) et la résolution (exemple 640x480, 1280x960, 2592x1944) avec une incidence sur le nombre de pixels.
- balance des blancs : en mode automatique la BdB se règle automatiquement, dans les autres modes on peut choisir l'option.
- prise de vue : elle peut être en continu, en rafale, en planche (4, 8, 16 vues).
- netteté, contraste, couleur : différentes options sont proposées.
- mesure : l'appareil mesure la lumière sur une zone selon l'option choisie.
- mise au point : automatique, manuelle, AF.
- Cadrer
- La contre-plongée
- La focale
- la lumière
- L'ouverture de diaphragme
- La plongée
- La profondeur de champ
- La règle des tiers
- les règles de la composition
- La vitesse d'obturation
- de nuit
- avec flash
- l'éclairage
LES DIFFÉRENTS PLANS :- Macro : très gros plan
- Gros plan : cadrage isolant un objet, le visage (ou partie du visage) d'un personnage
- Plan américain : cadrage dans lequel le sujet est coupé à mi-cuisses
- Plan d'ensemble (plan large) : cadrage présentant le décor dans sa totalité
- Plan de demi-ensemble : cadrage présentant une partie du décor et le sujet à l'intérieur de celui-ci
- Plan général : cadrage présentant un très vaste décor (essentielement un paysage)
- Plan moyen : cadrage dans lequel le sujet apparaît en pied
- Plan poitrine (plan serré) : cadrage coupant le sujet à la poitrine
- Plan taille (plan rapproché): cadrage où le sujet est coupé à la taille
Quelques techniques pour photographier :- portait et personnage : avec un téléobjectif (100 ou 135mm) le sujet est mis en valeur laissant l'arrière plan flou
- traces lumineuses : une photo prise en pose, de nuit, mettra en évidence la trajectoire poursuivie par certains objets lumineux, alors que cette trajectoire n'est pas perçue par l’œil
- à travers du verre : 1° pour éliminer les reflets du verre (vitrine, aquarium) plaquez l'appareil contre le verre et n'utilisez pas le flash. 2° pour obtenir de jolis effets à travers un verre, choisissez un bon angle de prise de vue.
- encadrements : un encadrement en premier plan isole et met en valeur le sujet : porche, porte, fenêtre, portière de voiture ...
- les couleurs : la couleur peut constituer le sujet principal pour une débauche polychrome (1), ou pour la douceur du monochrome (2)
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- coucher et lever de soleil : moments privilégiés qui offrent des éclairages execptionnel
- temps couvert : un préjugé laisse croire qu'il faut un temps très ensoleillé pour réaliser de bonnes photos. Erreur, les contrastes trop violents sont plus difficiles à gérer. Par un temps couvert, il y a peu d'ombres, les conditions sont réunies pour réussir des dégradés de couleur.
- contre-jour : le contre-jour provoque des ombres intéressantes à exploiter
- premier plan : les conditions ne permettent pas toujours de mettre en valeur le sujet, un premier plan rehausse la photo
- reflets dans l'eau : une image reflétée dans l'eau dégagera l'aspect d'une peinture impressionniste
- macro photo : un très gros plan peut être effectué de très près (quelques cm) ou avec plus de recul au téléobjectif
- sujet insolite : l'intérêt d'une photo peut aussi se révéler par l'aspect inattendu, insolite d'une situation
- le ciel : le ciel est la plupart du temps pris en arrière-plan, pourquoi ne pas en faire le sujet principal ou un élément important ?
- debout ou couché : vous avez photograpié un sujet horizontalement et vous le présentez verticalement (ou vice-versa). Un cliché banal devient alors original
- le trompe l’œil : une mise en scène jouant sur les perpectives et l'effet d'illusion donnera des clichés surprenants
- créativité : la créativité c'est aussi faire appel à l'imaginaire
NUMÉRISATION PHOTO ARGENTIQUE :
Numériser des photos argentiques (diapos, films négatifs, photos papier) peut se faire avec un scanner approprié. La qualité de l'original et la performance du scanner influent le résultat obtenu. La numérisation implique une perte de qualité plus ou moins importante selon la qualité du scanner et la résolution adoptée.votre commentaire
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Quels logiciels gratuits pour le traitement de vos photos numériques ? J?ai beaucoup de demandes con
Par hechache2 le 12 Octobre 2013 à 01:17Quels logiciels gratuits pour le traitement de vos photos numériques ?
J’ai beaucoup de demandes concernant tout ce qui tient au traitement des photos numériques, que ce soit pour le développement des images RAW ou pour la retouche en elle-même (correction des défauts, etc…). Il y a beaucoup à dire sur le sujet, mais pour commencer il me faut vous présenter lesoutils que j’utilise pour tirer le maximum de mes photos numériques.
Les logiciels les plus utilisés sont Adobe Photoshop pour la retouche et Adobe Lightroom pour le développement des fichiers RAW. Ce n’est pas un hasard, ce sont des logiciels d’excellente qualité et utilisés par les professionnels. Problème : ils coûtent (très) cher. (comptez 1000€ pour Photoshop et 300€ pour Lightroom, rien que ça). Et si vous avez cette somme à dépenser, je vous conseillerai plutôt de vous acheter l’objectif de vos rêves, et/ou un trépied, et/ou du matériel de studio, bref de quoi faire de meilleures prises de vue
Je vous parle donc ici uniquement d’outils gratuits, et je ne remets pas en cause la qualité de la suite Adobe, qui n’est plus à démontrer. Cela dit, on peut obtenir des résultats très satisfaisants avec deux logiciels libres et gratuits : Gimp et UFRaw. Ces logiciels sont certes un choix personnel, mais ils restent selon moi les meilleurs logiciels gratuits pour débuter le travail de vos photos numériques. (Si vous souhaitez aller plus loin en termes de développement numérique, vous pouvez utiliser le logiciel de développement numérique RawTherapee en lieu et place d’UFRaw.)
Gimp, ou la retouche d’images de haut niveau pour tous
Gimp est l’équivalent libre et gratuit de Photoshop. Il lui manque certaines fonctions bien utiles, notamment les styles de calque, mais la grande majorité des fonctionnalités dont vous aurez besoin sont présentes, et c’est déjà pas mal.
Gimp peut être installé sans problème sous Windows, Mac OS (en anglais) ou Linux (pré-installé, ou sinon disponible dans les paquets).
Gimp se présente sous la forme de 3 fenêtres :
- la fenêtre principale où vous ouvrez votre image, avec les menus habituels Fichier, Edition, Affichage, etc… ainsi que des menus spécifiques au travail sur l’image comme Image, Calque, Outils, Filtres, etc…
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la fenêtre « Boîte à outils »où vous pouvez sélectionner les outils avec lesquels vous pouvez travailler : pinceau, crayon, gomme, divers outils de sélection, texte, etc, ainsi que leurs paramètres.
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la fenêtre « Calques, Canaux, Chemins »qui vous permettra d’organiser et de paramétrer vos calques, d’annuler une action, etc…
Je ne rentrerai pas dans le détail de leur utilisation, d’autres articles seront là pour ça
UFRaw, votre chambre noire numérique
Le RAW est une sorte de négatif numérique. En fait, c’est un format d’image brut : il contient toutes les informations captées par votre appareil. Hé non, ce n’était pas déjà le cas avec le JPEG ! En effet, les images enregistrées en JPEG sont déjà compressées par votre appareil, qui y applique automatiquement toute une série de réglages concernant les couleurs et les contrastes notamment. Malheureusement, il ne fait pas toujours ça très bien. D’où l’intérêt de faire ça nous même.
Les fichiers RAW prennent plus de place mais permettent une flexibilité infiniment plus grande quand vous traitez vos images, c’est pourquoi je vous recommande fortement d’utiliser ce format.
Si vous travaillez en RAW, et j’espère que c’est le cas puisque je vous l’avais fortement recommandé dans mon article sur les conseils de base, vous aurez besoin de développer vos clichés. En effet, comme un négatif, le RAW a besoin d’un peu de travail pour produire une image définitive.
C’est là qu’intervient UFRaw, un logiciel libre qui permet de développer simplement vos fichiers RAW. UFRaw peut être utilisé comme logiciel indépendant ou s’intégrer directement à Gimp. La deuxième solution est à envisager si vous souhaitez effectuer quelques retouches après le développement, sinon vous pouvez tout aussi bien utiliser UFRaw indépendamment.
Comme Gimp, UFRaw est disponible sous Windows, Mac OS (si vous avez installé Gimp grâce au lien que je vous ai donné plus haut, il est normalement déjà inclus) et Linux (en général le paquet s’appellegimp-ufraw)
UFRaw se présente sous la forme d’une fenêtre avec à droite l’aperçu de l’image obtenue avec vos réglages (donc un aperçu de ce qu’elle sera une fois développée), et à gauche différentes informations et réglages possibles. Si vous avez une version en anglais, pas d’inquiétude : il y a à tout casser une demie-douzaine de mots, pas besoin d’être bilingue pour ça.
Comme pour Gimp, je n’en détaillerai pas l’utilisation dans cet article, mais je vais vous présenter les principales fonctions, avec un lien vers la vidéo qui explique plus en détails chaque fonction.
Comme vous pouvez le voir, la fenêtre de réglage se décompose plus ou moins en trois parties :
- en haut, la réglette de l’exposition avec le symbole +/- que vous retrouvez sur votre appareil également.
- Au milieu une partie avec différents onglets sur laquelle nous allons revenir juste après.
- En bas, l’histogramme RVB (pour Rouge, Vert, Bleu) de l’image, qui se modifie avec vos réglages. Si vous ne savez pas ce que c’est, jetez un oeil au cours sur l’histogramme. Sachez juste qu’il vous sera très utile pour déterminer l’exposition que vous souhaitez dans vos photos.
Revenons donc sur les différents onglets. Voici les principaux et ce qu’ils vous permettront de faire en quelques clics avec un peu de pratique :
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l’onglet Balance des blancs. La balance des blancs vous permet de réchauffer ou de refroidir les couleurs de votre image très facilement, et sans aucune perte de qualité grâce au RAW. Cet onglet vous permet via le menu déroulant de sélectionner des réglages prédéfinis selon l’éclairage (soleil, ombre, nuageux, tungstène, etc…). Cette option se trouve souvent sur votre appareil, mais cela vous évite d’y réfléchir à la prise de vue. Vous pouvez également la régler plus finementsi vous le souhaitez.
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l’onglet Noir et Blanc qui vous permet de convertir votre image en… noir et blanc de différentes manières, et notamment avec le mélangeur de couches(« Channel Mixer »).
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l’onglet Courbes pour travailler le contrastefinement. Vous tomberez rapidement amoureux(se) de cet outil, vous verrez
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l’onglet Recadragequi vous permet… de recadrer ! (scoop !
) Vous pouvez changer les dimensions, mais aussi les proportions pour mettre au format carré par exemple.
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l’onglet des données EXIF (c’est le petit nom qu’on leur donne). Il regroupe des informations sur la prise de vue et notamment la longueur focale, l’ouverture, la vitesse d’obturation et lasensibilité ISO. Très utile pour juger de l’impact de vos réglages sur vos clichés.
Voilà donc les deux logiciels que je vous invite à installer tout de suite. N’hésitez pas à commencer à expérimenter avec. Que vous ayez déjà utilisé d’autres logiciels (comme ceux d’Adobe) ou non, il vous faudra un peu de temps pour maîtriser ces deux outils. Cela dit, ce n’est pas si long de savoir utiliser les principales fonctions, et ça améliore de façon stupéfiante la qualité de vos clichés ! A mon sens, développer ses négatifs numériques (ou RAW) fait partie intégrante de la photographie numérique.
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