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Par hechache2 le 10 Août 2013 à 19:01
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Par hechache2 le 10 Août 2013 à 18:59
Acteur
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (février 2010).Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article)Un acteur ou comédien – au féminin, actrice ou comédienne – est un artiste professionnel (sinon l'adjectif « amateur » y est adjoint) qui prête son physique ou simplement sa voix à un personnage dans un film, une pièce de théâtre, à la télévision, à la radio ou même dans des spectacles de rue.
Les différentes conventions collectives du spectacle vivant et de l'audiovisuel attribuent des noms différents au même emploi : l'interprétation d'un rôle. Si l'appellation d'artiste interprète (ou artiste-interprète) réunit les artistes dramatiques, chorégraphiques, lyriques, de variétés (music-hall), de cirque ainsi que les musiciens (non solistes) dans la Convention collective nationale des artistes engagés pour les émissions de télévision, Radio France a conservé sur les fiches de paie la dénomination Artiste dramatique pour l'interprétation des fictions et feuilletons radiophoniques.
Étymologiquement, le comédien est un acteur plus particulièrement spécialisé dans la comédie (κωμῳδία), de même que le tragédien est davantage spécialisé dans la tragédie (τραγῳδία). Les deux grands genres dramatiques traditionnels sont la tragédie et la comédie. Le drame (du latin drama, emprunté au grec ancien δρá¾¶μα / drâma, qui signifie « action (théâtrale), pièce de théâtre ») désigne étymologiquement toute action scénique.
Avec le temps, cette distinction s'est estompée dans l'usage : l'art de l'acteur est aujourd'hui désigné en langue française sous le nom de comédie.Jouer la comédie signifie interpréter un rôle, qu'il s'agisse ou non d'un emploi comique.
L'ensemble des acteurs choisis pour tenir les rôles d'un film ou d'une pièce de théâtre est appelé distribution.
Le principal support de l'acteur est le texte mais il peut également se servir du mime, de la danse ou du chant, selon les besoins de son rôle, notamment dans les comédies musicales.
Sommaire
[masquer]Historique
Le premier acteur serait le grec Thespis1 (ou Thespus) qui aurait joué en -534 au théâtre d'Athènes pour les fêtes de Dionysos, devenant ainsi le premier à interpréter des paroles, séparément duchœur, dans une pièce de théâtre. Avant lui, les histoires étaient racontées avec des danses ou des chansons, à la troisième personne, mais aucune trace d'histoire racontée à la première personne ne nous est parvenue.
Cet acteur est unique à l'origine et, seul protagoniste, il parle avec le chœur. Le dramaturge grec Eschyle est le premier à introduire un deuxième personnage, puis Sophocle en fait intervenir un troisième.
En France, les métiers du théâtre sont longtemps réservés aux hommes, donnant lieu à des excommunications d'acteurs ; ce n'est qu'en 1603, à l'occasion d'une tournée théâtrale d'une troupeitalienne, qu'une femme, Isabella Andreini, obtient le droit de monter sur scène. L'édit royal du 16 avril 1641 de Louis XIII est le précurseur du statut de comédien dont le travail « ne puisse leur être imputé à blâme, ni préjudice à leur réputation dans le commerce public »2.
L'acteur et son personnage
L’acteur est celui qui met en acte, en action, le texte écrit par le dramaturge, et les situations organisées par le metteur en scène. C'est lui qui agit et donne vie au personnage. Dans certains cas comme les spectacles d’improvisation (par exemple, la commedia dell'arte), il peut être lui-même l'unique créateur de son rôle.
Il existe une ambiguïté constante entre la personnalité du rôle et celle de son interprète. Ce paradoxe a notamment été exposé par Diderotdans son Paradoxe sur le comédien. On raconte qu'un acteur romain du nom d'Ésope, emporté par la folie du personnage d'Oreste, assassina un de ses partenaires ; de même, l'acteur Genest se serait converti, emporté par la foi de son personnage, et fut même sanctifié (pour avoir subi le martyre, et non pour sa passion du théâtre…). L'acteur change d'identité afin de pouvoir incarner tel ou tel autre personnage, cependant les cas de confusion mentale sont rarissimes et l'acteur doit rester lui-même pour créer artistiquement un caractère. L'identification à son personnage n'est jamais totale, sous peine de folie. L'acteur puise à la fois dans son vécu et son imaginaire pour créer un rôle. L'Église catholique, pendant des siècles, a vu d'un fort mauvais œil cette capacité à dissimuler ou à transformer la nature profonde de son être : les acteurs furent excommuniés à partir de l'an 398. Molière fut enterré à la sauvette, et il fallut attendre le xxe siècle pour qu'une actrice, comme Sarah Bernhardt par exemple, puisse avoir des obsèques nationales.
Le jeu de l'acteur
Le « jeu de l'acteur » intervient souvent en complément d'un autre art. S'il est partie intégrante des arts traditionnels (architecture, sculpture, peinture, gravure, musique), il peut aussi exister seul (une lecture de texte, un spectacle d'improvisation, par exemple) ou bien s'ajouter aux autres arts, notamment ceux où l'interprétation est séparée de la création : théâtre, télévision, cinéma.
Certains appellent le jeu de l'acteur le « huitième art » ou « art de la prestation », place que d'autres attribuent à la télévision3 ".
Dénominations en langue française
Les mots acteur et comédien ne font plus, dans le langage courant, l'objet d'une différence marquée dans leur emploi. Pierre Frantz, dans leDictionnaire encyclopédique du théâtre, écrit : « On emploie le plus souvent indifféremment l'un ou l'autre terme. On distingue cependant l'acteur qui, représentant sur scène un personnage, remplit ainsi une fonction dramaturgique, du comédien, personne sociale, qui fait son métier de la représentation des personnages au théâtre »; pour cet auteur, le terme acteur est plus volontiers employé que comédien pour le cinéma. L'usage decomédien existe cependant dans le contexte du cinéma. Louis Jouvet écrivait pour sa part, dans Réflexions du comédien (1938), « L’acteur ne peut jouer que certains rôles ; il déforme les autres selon sa personnalité. Le comédien, lui, peut jouer tous les rôles. L’acteur habite un personnage, le comédien est habité par lui. ».
La distinction entre acteur et comédien n'est pas fixée en langue française. L'édition 1990 du Petit Robert définit « acteur » comme « artiste dont la profession est de jouer un rôle à la scène ou à l'écran » et « comédien » par « personne qui joue la comédie sur un théâtre »; cependant, le Laroussedéfinit « comédien » par « personne dont la profession est de jouer au théâtre, au cinéma, à la télévision ou à la radio ; acteur, actrice »4 et « acteur »par « Personne dont la profession est d'être l'interprète de personnages à la scène ou à l'écran ; comédien »5. Si le terme comédien peut paraître avoir un caractère plus noble en langue française, ou désigner plus spécifiquement les acteurs de théâtre, les deux mots peuvent être utilisés alternativement et sans distinction particulière dans le langage courant, y compris par les professionnels6.
Notes et références
- http://www.universalis.fr/encyclopedie/thespis/ [archive]
- La vie d'un comédien [archive]
- http://www.armenia.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=56&Itemid=85 [archive]
- Comédien, comédienne [archive] sur larousse.fr
- Acteur, actrice [archive] sur larousse.fr
- Présentation [archive] et Descriptif de l'enseignement [archive] du Cours Florent.
Voir aussi
- Acteur de genre
- Distribution
- Duo comique
- Chronologie des acteurs et actrices de cinéma
- La Méthode (théâtre) (Stanislavski)
- Figurant
- Emploi
- Rôle
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Par hechache2 le 10 Août 2013 à 18:55
Réalisation
La réalisation (/Êe.a.li.za.sjɔ̃/) parfois appelée mise en scène en référence au théâtre, est le processus de fabrication d'un film, qui englobe depuis une idée originale, le tournage, le montage et finalement la distribution et la commercialisation. Typiquement, elle implique nombre de techniciens, diffuseurs, et artistes. Elle peut s'étendre sur plusieurs mois, voire quelques années. La réalisation se déroule de par le monde, dans des contextes sociaux et politiques multiples, grâce à une technologie et des techniques très variées. En général, la réalisation est l'art de garder une seule vision et de créer et agencer des plans pour mettre en scène des émotions, des sentiments ou une ambiance.
Sommaire
[masquer]Déroulement de la réalisation
La réalisation peut être découpée en cinq étapes1.
Avant qu'un projet soit développé, son concepteur se doit d'imaginer le public visé, le message et le sujet véhiculé. Le public visé déterminera le matériel utilisé lors du tournage2, et la manière dont le tournage se déroulera. Le sujet détermine quant à lui les limites du film.
En premier lieu, il y a le développement d'un script conçu par un scénariste généralement3, via un projet réservé à la production du film.
Ensuite, on trouve la préproduction, la préparation du tournage se met en place, avec la constitution d'un dossier de production. Les modalités du tournage sont prévues, et agencé de manière stricte. Les divers lieux où le film sera tourné sont sélectionnés par le réalisateur en collaboration avec l'équipe technique et la production4.
Puis la production : les éléments bruts pour le tournage sont rassemblés, et le réalisateur peut ainsi tourner son film, sous la direction d'un producteur5, aux côtés de techniciens et d'artistes variés et nombreux, tels que les acteurs, le chef opérateur, ou ses assistants.
Il y a alors la postproduction, où, après le tournage, le film entre en phase de montage, et des techniciens peuvent ainsi rajouter des effets spéciaux. De même, le compositeur donne son œuvre pour qu'elle soit superposée aux images.
Et, finalement, la distribution où le film passe sous la direction de distributeurs qui commercialisent le film, en le publicitant via des affiches, ou des interviews par exemple. Cette dernière étape se termine par la sortie en salles.
Le développement
Le développement est l'étape de la réalisation pendant laquelle le projet est étoffé, et le scénario écrit. Le producteur doit trouver une histoire, pour cela il peut acquérir les droits d'un livre, d'un jeu, d'une histoire vraie, d'un autre film, ou partir d'une idée originale. Une fois que le thème, ou l'intrigue, est identifié, un synopsis (résumé) est préparé. Cette étape est suivie par la conception d'un séquencier, qui décompose l'histoire en scènes, se concentrant ainsi sur les idées principales, et la structure dramatique. Ensuite, vient l'écriture d'un film treatment. Ce sont 25 à 30 pages de description de l'histoire, des émotions et des personnages, composées de dialogues, qui constituent le premier jet du scénario.
Le scénario est ensuite écrit en plusieurs semaines voire plusieurs mois. Il peut être réécrit à plusieurs reprises pour améliorer l'intensité dramatique, sa structure, la psychologie des personnages, et pour perfectionner les dialogues avant d'obtenir un consensus des créateur et des producteurs. Cependant, les producteurs sautent souvent ces étapes de développement pour développer le scénario, qui est ensuite évalué, on parle de « script coverage ». Ils entrent ensuite en contact avec un distributeur pour pouvoir évaluer le succès que le film pourrait potentiellement avoir. Les distributeurs Hollywoodiens adoptent alors une approche réaliste et commerciale, et considèrent ensuite différents facteurs comme le genre cinématographique, le public visé, l'historique du succès de films similaires, les acteurs qui sont susceptibles d'apparaître dans le film, et le futur réalisateur. Tous ces facteurs suggèrent un certain attrait du film pour un public possible et ainsi le nombre de « futurs spectateurs » lors de la sortie. Pourtant, tous les films ne font pas un bénéfice important lors cette sortie, il faut alors prendre en compte la vente en DVD, et des droits de distribution qui sont vendus dans le monde.
C'est ainsi qu'un court résumé du film est préparé, et présenté aux potentiels financeurs. S'il est accepté, le feu vert est donné et le film est financé par un studio de distribution, ou par unindépendant. Les contrats sont alors signés.
De même, le réalisateur, accompagné quelquefois par le directeur de la photographie, découpe, durant le développement, le scénario en séquence pour en déterminer la position de la caméra, et son mouvement : on parle de « découpage ».
La préproduction
Pendant la préproduction, le film est conçu et entièrement imaginé. Un bureau de production est spécialement mis en place. Pour décrire l'ensemble des plans à tourner, le projet peut être dessiné sur un storyboard avec l'aide d'illustrateurs. Le budget de la production est aussi évalué à ce stade.
Le producteur exécutif s'occupe alors d'embaucher toute l'équipe requise pour la réalisation du film. La nature du film et son budget déterminent la taille et le type d'équipe qu'il faudra employer. Beaucoup de blockbusters américains, tels que Titanic de James Cameron qui a coûté près de 200 millions dedollars6, sont réalisés à l'aide d'équipes de plus d'un millier de techniciens, artistes, et diffuseurs. Au contraire, les films indépendants peuvent être tournés par une petite équipe de huit ou neuf employés.
Une équipe type serait composée d'un réalisateur, principalement responsable du jeu des acteurs dans le film, dirige les éléments créatifs, d'un assistant réalisateur qui supervise le plan de travail et une partie logistique de la production entre autres tâches. Il y a aussi le directeur de casting qui auditionne des acteurs et figurants correspondants aux rôles définis dans le film. On retrouve de même le régisseur général, collaborateur direct du directeur de production, et qui participe au repérage des décors et lieux de tournage, le directeur de production qui gère le budget de la production mais aussi toute la cellule de production et le directeur de la photographie (ou chef opérateur de prises de vues) qui est la personne responsable, durant le tournage d'un film, de la prise de vues. Il coordonne les efforts de trois équipes : caméra, machinerie et lumière ouéclairage. On a ensuite le directeur artistique qui dirige le département de l'art, qui s'occupe des scènes de tournage, des costumes, du maquillage, du décors et des accessoires. Le décorateur crée l'apparence et le sens des scènes, il travaille avec le directeur du département de l'art pour créer ces différents éléments, le storyboarder (ou dessinateur de storyboard) crée un storyboard pour aider le réalisateur dans sa tâche, et le décorateur a communiqué ses idées à l'équipe de production; et le chef-opérateur du son qui est le responsable de la prise de son sur un plateau, travaillant en étroite collaboration avec ses assistants, le perchman, et le réalisateur. En dernier lieu, on trouve l'opérateur son qui crée de nouveaux sons et cherche à amplifier les sentiments qu'évoquent la musique, à l'aide de bruitages, le compositeur qui crée spécialement des morceaux de musique pour le film, et le chorégraphe qui crée et coordonne les mouvements des acteurs. Certaines fois, un chorégraphe spécialisé dans les combats est engagé.
La production
La production est le moment où l'on tourne le film à proprement dit. La plupart de l'équipe doit être présente à ce stade, comme l'accessoiriste, lescripte, le ou les assistant(s) réalisateur, le photographe de plateau, le monteur et l'ingénieur du son. Ce sont les métiers les plus communs dans la réalisation d'un film ; la production est libre de monter toute équipe unique adéquate pour un film particulier.
Un jour de tournage commence généralement par la consultation du plan de travail de la journée. Les éclairages et l'équipement d'enregistrement image et son installés. Les acteurs revêtent leurs costumes et rejoignent les cellules de coiffure et de maquillage.
Les acteurs répètent ensuite leur texte et les didascalies en compagnie du réalisateur, qui leur indique les mouvements à effectuer lors des prises de vues. Les équipes image et son peuvent ensuite répéter avec les acteurs et figurants. Enfin, on filme l'action selon les souhaits du réalisateur.
Chaque scène est tournée en plusieurs fois bout par bout et chaque prise est marquée à l'aide d'un clapfilmé à chaque début (ou fin) de prise ce qui permet au monteur ensuite de les repérer. Sur le clap on retrouve des informations comme le numéro de la scène, celui de la prise, le nom du réalisateur, celui du directeur artistique, la date, et le nom du film. Le clap sert aussi de marqueur pour la synchronisation du son, celui-ci étant enregistré séparément et intégré au film lors du montage.
Le réalisateur décidera si la prise est bonne ou au contraire, s'il faut la refaire. Le scripte et les équipes image et son reportent leurs remarques respectives. Chaque remarque comprend d'importantes informations sur la prise. Une fois cela effectué, le metteur en scène déclare la fin du tournage du jour.
À noter que la scripte est présent sur chaque étape de la réalisation d'un film7. Elle est la mémoire du tournage.
Pour les productions utilisant des pellicules photographiques traditionnelles, les négatifs du jour sont envoyés au laboratoire pour un développement nocturne. Ensuite, les développements reviennent du laboratoire sous le nom de « rushes » (les positifs) et sont visionnés par le réalisateur, l'équipe de tournage, et parfois les acteurs.
Pour les techniques digitales, les prises sont téléchargées et orchestrées dans un ordinateur sous le nom de « prises du jour ».Une fois le film terminé « dans la boîte », la production organise une « wrap party » pour remercier tous les acteurs et toutes les équipes de leurs efforts.
La postproduction
Durant la postproduction, le film est assemblé par le monteur. La modernité de la vidéo dans le processus de réalisation a amené à procédure différente : l'une utilisant seulement le film, et une autre mélangeant film et vidéo.
Dans la procédure n'incluant que le film, le film original enregistré (ou le négatif) est développé et copié sur un positif pour le montage, grâce à une machine mécanique de montage. Un code spécifique est enregistré sur la pellicule pour reconnaître la position d'image spécifique. Depuis le développement du montage non-linéaire, comme l'Avid, le Quantel ou le Final Cut Pro, cette variante est utilisée par peu de productions.
Dans la procédure incluant la vidéo, le négatif original est développé et transféré sur un support spécial pour un montage par ordinateur, via des logiciels. Le time-code est enregistré sur la vidéo pour localiser des images sur la pellicule. En même temps, le son est synchronisé avec la vidéo.
Le premier travail du monteur est d'assembler les différentes séquences (ou scènes) basées sur les différentes prises de vues. Le but de cette étape est de sélectionner et d'ordonner les meilleures prises. L'étape suivante consiste à créer une certaine fluidité, ou uniformité, dans l'enchaînement des cadres, sans à-coups. Pendant cette phase, les scènes sont également raccourcies de quelques secondes, voir minutes : des prises de vues sont coupées. Et, après l'examen et l'approbation du réalisateur et du producteur, la pellicule est « fermée », ce qui veut dire qu'aucun changement ne sera effectué après cette phase. Puis, le monteur créé la liste des négatifs coupés (en utilisant le code spécifique mentionné ci-dessus) en utilisant le time-code, manuellement ou mécaniquement. Cette liste de montage identifie la source et le cadre de chaque prises dans le montage.
Après le verrouillage de la pellicule, le film passe dans le département du son pour que l'image soit superposée au son. Les différentes voix enregistrées sont synchronisées et le mixage audiofinal est créé. Il est alors ajouté aux effets sonores, au doublage, aux dialogues et à la composition.
La bande sonore et l'image sont superposées ensemble, aboutissant à la base du film, en basse qualité. Ce sont désormais deux variantes possibles pour créer les copies de meilleures qualités, selon le moyen d'enregistrement utilisé :
- Pour la variante n'utilisant que le film, la liste des prises coupées qui décrit la base du film est utilisée pour couper le négatif original en couleur (NOC), et un dégradé de couleur nommé le « positif master de la couleur » ou
La distribution
La distribution du film est la dernière étape de la réalisation, lorsque le film sort dans les salles ou, quelques mois plus tard, en DVD, en vidéo CD, ou encore en vidéo cassette8. Le film est dupliqué en copies comme requis pour la distribution. Le matériel publicitaire est mis en place pour la promotion du film: bande-annonce, dossier de presse, affiches, objets publicitaires, etc.
Le film est habituellement lancé par un distributeur, accompagné de quelques parutions dans la presse, des interviews, plusieurs avant-premièresdestinées aux journalistes, et de projection aux festivals. Il est aussi courant de créer un site internet afin de mettre en valeur le film9. Le film sera ensuite projeté dans un certain nombre de cinémas, puis le DVD sort, traditionnellement quelques mois plus tard. Les droits de distribution pour le film et le DVD sont aussi vendus pour la distribution dans le monde. Tous les profits sont répartis entre la société de distribution et de production.
Affiche
L'affiche d'un film joue un rôle essentiel dans la commercialisation d'un film. On peut y déterminer le public visé, s'il s'agit d'une comédie familiale, ce seront des couleurs et des images vives qui seront utilisées par exemple[réf. nécessaire]. Les affiches donnent une idée originale du film, elles en reflètent l'atmosphère.
Les méthodes de réalisation
Les droits du réalisateur varient beaucoup selon les films, et les pays. Souvent, ils sont sous le contrôle de l'équipe de production. Mais, de plus en plus, les réalisateurs acquièrent un pouvoir considérable sur les plateaux de tournage. L'élargissement du pouvoir n'était pas très visible durant lesannées 1930, jusqu'aux années 1950.
Mais, depuis, des réalisateurs se sont vu donner un pouvoir étendu, pour pouvoir exécuter leur vision artistique du film. Pour se faire, il existe plusieurs méthodes.
Les réalisateurs peuvent créer une structure dramatique générale, laissant à l'acteur le choix de ses paroles. On retrouve parmi ces réalisateursChristopher Guest, Spike Lee ou encore Robert Altman. Au contraire, ils peuvent contrôler tous les aspects du tournage : les dialogues, les mouvements, et les prises de vues. On parle alors de politique des auteurs. Sinon, les réalisateurs écrivent leur propre scénario en tant que scénaristepour pouvoir être impliqués dans l'histoire, et affirmer leur volonté. Parmi ceux-ci, on retrouve Stanley Kubrick, Woody Allen, Charlie Chaplin, Pedro Almodóvar, Quentin Tarantino, Oliver Stone, ou M. Night Shyamalan. Ou, plus simplement, ils engagent toujours le même scénariste pour s'assurer de connaître le style d'écriture, et l'ambiance de l'histoire. On remarque parmi ces « associations » : Wes Anderson et Owen Wilson avec Noah Baumbach, Martin Scorsese et Nicholas Pileggi avec Paul Schrader, ou Robert Zemeckis avec Bob Gale.Le réalisateur peut prendre le rôle du chef opérateur et du monteur comme Steven Soderbergh, Don Coscarelli, et Robert Rodriguez, pour pouvoir s'assurer de choisir les images qu'il désire. Et, en dernier lieu, il peut aussi être acteur, souvent pour un petit rôle. On remarque Martin Scorsese, Orson Welles, Zach Braff, Mel Brooks, Mel Gibson, Kevin Costner, Woody Allen, Alfred Hitchcock, Quentin Tarantino, Kevin Smith, M. Night Shyamalan,Harold Ramis, ou encore Ed Wood.
Le réalisateur peut aussi travailler étroitement en association avec le producteur du film, généralement responsable des aspects non artistiques du film, comme le financement et le marketing du film.
Plusieurs réalisateurs s'investissent souvent plus sur le tournage, en se confiant de plus amples responsabilités. Orson Welles, par exemple, est célèbre pour son écriture, sa réalisation et sa production. D'autres, comme Alice Guy Blaché, pionnière du cinéma muet, ont même créé leur société de production.Esthétique de l'image
Pour pouvoir formaliser leur réflexion sur le cinéma, ou de singulariser leur œuvre, des réalisateurs ont élaboré au cours du temps des théories esthétiques, et des concepts qui sous-tendent leurs films. Ces concepts ont quelquefois été réutilisés sous d'autres formes, et d'autres arts comme le théâtre ou la littérature, témoignant de l'influence du 7e art. On remarque parmi ces concepts lecatharsis, le cliffhanger, le climax, le Dogme95, la distanciation, l'effet Koulechov, la focalisation, le Kino-pravda, le MacGuffin, le mexican standoff, la pastiche, le plan grue, le plan américain, leralenti, un son diégétique et extradiégétique, les téléphones blancs, un tourné-monté ou encore un travelling compensé.
Film indépendant
La réalisation se déroule aussi en dehors des diverses productions et distributions, et est communément appelé réalisation indépendante. Depuis l'introduction de la technologie de la vidéo digitale, la production est devenue plus démocratisée. Des réalisateurs peuvent désormais tourner et monter des prises de vues, créer et monter le son avec la musique, et mixer le final cut sur un ordinateur. Cependant, outre la démocratisation de la production, le financement, la distribution, et la mercatique, deviennent difficile à accomplir en dehors du système traditionnel. La plupart des réalisateurs indépendants dépendent des festivals de cinéma pour obtenir leur visa et vendre leurs films aux distributions. Toutefois, l'internet a tenu compte de la distribution peu coûteuse de films indépendants, et beaucoup de cinéastes propulsent ainsi leurs films en ligne pour la critique et la reconnaissance. Bien que ce processus ne soit pas très rentable, un réalisateur peut toujours y faire un quelconque bénéfice.
La réalisation autour du monde
La réalisation dans le Monde de dessins animés, documentaires, ou sous toute autre forme, de longs et courts métrages destinés à la projection en salle s'élevait en 2005 à 4 603 œuvres, ce qui constitue une augmentation de près de 8 % par rapport à l'an précédent. De même, 2005 est l'année la plus importante pour l'industrie cinématographique depuis 1990, où ce ne sont que1 909 œuvres produits en Europe. C'est d'ailleurs l'année la plus imposante depuis que le décompte des métrages projetés est effectué. Parallèlement, on remarque que le nombre de coproductions prend une part plus importante dans le monde du cinéma. Ceci est dû à des accords signés entre les pays, qui facilitent et réglementent les tournages. Pour l'Europe, on remarque par exemple la Convention européenne de la coproduction cinématographique.
Le métier
Un réalisateur de cinéma est une personne qui assure la direction de fabrication d'une œuvre audiovisuelle captée par une ou plusieurs caméras, généralement pour le cinéma ou la télévision. À partir d'un scénario, il détermine les aspects visuels et dramatiques du film, pour créer l'ambiance qu'il désire. Lors du tournage, il assure la mise en scène, la direction d'acteurs et dirige l'équipe technique. Il peut aussi s'occuper du montage.
Le réalisateur est employé par des producteurs qui fixent le budget du film, ainsi que plusieurs autres tâches. Accompagné d'un assistant réalisateur, le réalisateur est en quelques sortes le dirigeant d'un tournage, et délègue des tâches aux techniciens.
Aujourd'hui, la profession de réalisateur s'exerce dans de nombreux domaines tels que les films de fiction, les documentaires et les films animaliers, lesfilms d'animation ou encore les films expérimentaux, les spots publicitaires, les films de communication audiovisuelle ou le direct à la télévision (sport, divertissement, etc.). Un réalisateur novice pourrait gagner près de 20 000 $ par an, alors qu'un réalisateur célèbre touche près de 500 000 $ par film, voire des millions dans certains cas10.
Références
- (fr) ALP Réalisation, « Guide pour la réalisation d'un film [archive] », consulté le 13 décembre 2007
- (fr) BDE, « Réalisation d'un film [archive] », consulté le 14 janvier 2008
- (fr) Mediadico, « Description et synonyme de script [archive] » : « Terme utilisé dans les métiers de la télévision et du cinéma pour désigner un scénario qui comprend le découpage et les dialogues », consulté le 13 janvier 2008
- (fr) ARRQ, « [1] [archive] : On parle souvent de la grande famille des artisans du cinéma et de la télévision… et Rôle du réalisateur », consulté le 13 janvier 2008
- (fr) Mediadico, « Définition de producteur [archive] », consulté le 13 janvier 2008
- Pour la réalisation de son film, James Cameron embauchera même plus de dix-huit sociétés d'effets spéciaux, démontrant le nombre d'employés sur le tournage, et la post production
- (fr) BiFi, « Le métier de scripte [archive] », consulté le 14 décembre 2007
- Ce système VHS n'est quasiment plus utilisé depuis l'accessibilité du système DVD
- En effet, internet est une ressource essentielle pour la publicité : autant que la presse écrite, ce sont des millions de gens qui naviguent sur l'internet
- (en) Salary.com, « Dream Jobs | Film directors [archive] », consulté le 25 août 2007
Voir aussi
Articles connexes
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Par hechache2 le 4 Août 2013 à 03:32
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Bonjour, aujourd'hui j'accueille Ludovic sur le blog. Il nous fait le plaisir de partager un article sur l'assistant réalisateur, métier auquel il a été formé pendant 2 ans à l'ESEC (Ecole Supérieures d’Etudes Cinématographiques).
Souvent, dans les milieux non-initiés au cinéma, on considère l'assistant réalisateur comme un "super- stagiaire" qui apprend le métier de réalisateur. Il est vrai que beaucoup de metteurs en scène ont commencé comme assistants. Costa-Gavras en est le parfait exemple. Il faut dire aussi que de nombreux assistants choisissent cette carrière. C'est un travail passionnant mais surtout très ingrat.
La mission première de l'assistant mise en scène est d'assister le réalisateur et non le film. La nuance est très importante car la relation entre un metteur en scène et son assistant est la clé d'une réussite ou d'un échec. Il faut établir une relation de confiance entre les deux. L’assistant met tout en place pour que le réalisateur s'occupe exclusivement de sa mise en scène.
En préparation du tournage, le premier assistant réalisateur établit le plan de travail
Le plan de travail est l'outil essentiel pour la réalisation d'un film. Il s'agit du calendrier de tournage (les séquences que l'équipe tournera chaque jour). Il est organisé selon différentes contraintes :
- moyens de la production (budget, nombre de jours/de semaines de tournage, etc.) ;
- souhaits du réalisateur ;
- disponibilités des comédiens ;
- disponibilités et écarts géographiques des décors ;
- etc.
Pour construire le plan de travail et assurer le bon déroulement du tournage, le premier assistant réalisateur doit faire, à partir du scénario, le dépouillement. Il s'agit de reporter sur une seule page tous les éléments nécessaires à la réalisation d'une séquence (décors, effet (jour/nuit), le résumé, le minutage, les personnages présents, les accessoires, etc.). Ce document lui permet d’établir plusieurs listes qu'il transmet aux chefs de poste :
- liste des rôles ;
- liste figuration ;
- liste des décors pour les repérages, la régie et la décoration ;
- liste des costumes ;
- liste des accessoires ;
- liste des véhicules ;
- etc.
L'assistant réalisateur reporte, plus tard, toutes ces informations sur la feuille de service qui est l'élément essentiel du tournage. Cette feuille est donnée à toute l'équipe la veille du jour de tournage concerné. C'est un moyen d'assurer que rien n'a été oublié. On y trouve les horaires, la possibilité des heures supplémentaires, les pick-up (les reprises de plan, en français) et les rendez-vous. Gardez-la bien précieusement sur un tournage, cela prouve que vous y étiez en cas d'accident !
Sur le plateau, le premier assistant réalisateur doit veiller au bon déroulement du tournage et à respecter les horaires prévus sur le plan de travail. Il donne le rythme du tournage. Si des séquences ont été oubliées ou non tournées faute de temps, c'est sa responsabilité. Sur un court-métrage bénévole ou étudiant, l'équipe s'intéresse avant tout au résultat. Si le tournage doit avancer à un bon rythme, on peut dépasser les horaires sans trop de pression et s'attacher à la qualité du film.
A partir du moment où les techniciens sont payés, il ne faut pas abuser des heures supplémentaires qui s'ajoutent au coût du film. Ainsi, le premier assistant doit veiller à ce que tout se passe bien, prévoir les problèmes et les régler avant qu'ils ne se posent. Il faut tout anticiper !
Le premier assistant s'occupe aussi de la figuration. C’est lui qui met au point les déplacements en arrière-plan. Parfois, il arrive que le réalisateur s'en occupe mais tout dépend de la relation de confiance entre les deux. Dans certains cas (film à grand budget, par exemple), il arrive que le premier assistant devienne le réalisateur deuxième équipe.
<cufon alt="Quelques " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 102px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 119px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="119"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="conseils " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 88px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 105px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="105"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="pour " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 59px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 75px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="75"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="un " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 35px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 52px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="52"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="futur " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 63px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 80px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="80"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="premier " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 91px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 108px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="108"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="assistant " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 100px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 117px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="117"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt=":" class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 4px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="33" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 27px; height: 33px; top: -4px; left: -2px;" width="27"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon>
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Pour réaliser le plan de travail, il existe une règle d'or : le nombre de minutes utiles tournées par jour. Le premier assistant réalisateur minute le film à partir du scénario.
- Pour un long métrage : on tourne entre 2 minutes et 2 minutes et demi par jour
- Pour un téléfilm : on tourne entre 3 à 6 minutes par jour
- Pour un court-métrage : on tourne entre 1 minute et demi à 3 minutes par jour
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Pour un long métrage : on tourne entre 2 minutes et 2 minutes et demi par jour.
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Pour un téléfilm : on tourne entre 3 à 6 minutes par jour.
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Pour un court-métrage : on tourne entre 1 minute et demi à 3 minutes par jour.
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Lisez plusieurs fois le scénario : une pour le plaisir, deux ou trois fois en plus pour être sur de ne rien oublier.
- Comprenez bien les desideratas du réalisateur et voyez s'ils sont faisables. Il arrive qu'un réalisateur ait des souhaits impossibles à mettre en oeuvre à votre niveau. N'hésitez alors pas à proposer des solutions abordables. En fonction de la relation que vous avez avec le réalisateur, n'hésitez pas à lire le découpage et à en discuter avec lui. Pour garder un bon rythme et gérer le temps de tournage, il faut parfois regrouper des axes ou des plans de caméra.
- Anticipez tous les problèmes en préparation et sur le tournage : en parallèle ce qui peut prendre du temps et ce qui peut aller vite
- Soyez attentifs à tout ce qui se passe sur le tournage : les discussions, les questions, les mouvements de l'équipe, etc.
Il existe plusieurs méthodes de faire tenir le rythme.
Certains crient tout le temps : ils sont souvent en opposition avec l'équipe. D'autres sont plus conciliants et se font entendre quand il y a de grosses pertes de temps.
Il faut avant tout comprendre la dynamique de l'équipe.Si vous avez la moindre question à poser, ou s'il y a des notions ou des points que vous aimeriez que je développe, n'hésitez pas.
Ludovic
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Par hechache2 le 4 Août 2013 à 03:30
<cufon alt="Introduction" class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 184px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 207px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="207"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon>
La création du métier de scripte date de l'époque du passage du muet au parlant. Sarah Mason est considérée comme ayant inventé ce métier lors du tournage du film de Douglas Fairbanks Arizona (1918).
C'est une des raisons pour lesquels, notamment en France, le métier de scripte est un métier à dominante féminine.
Le rôle premier d'un (e) scripte est de garantir la continuité lors du tournage. Les scènes étant tournées dans l'ordre du plan de travail du premier assistant réalisateur, selon différentes contraintes, le film se tourne bien souvent chronologiquement dans le désordre.
Le/la scripte est donc là pour s'assurer qu'aucun problème lié à cette contrainte ne viendra perturber l'immersion du spectateur.
<cufon alt="La " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 41px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 77px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="77"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="préparation " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 175px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 211px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="211"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="du " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 43px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 78px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="78"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="tournage." class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 137px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 170px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="170"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon>
Sur un long métrage, un (e) scripte intervient un mois avant le début du tournage. Son premier travail est d'effectuer un pré-minutage du film. Ce document permet l'établissement du temps de tournage et du budget du film.
La méthode est simple : le/la scripte joue le film avec un chronomètre. Toutes les actions doivent êtres jouées.
Pour augmenter la précision de son pré-minutage, la scripte doit connaître le rythme que le réalisateur souhaite donner au film (il est aussi nécessaire de regarder ses films disponibles). Le pré-minutage dépend aussi du genre du film.
Le rythme d'un film d'action américain est différent de celui d'un film d'auteur d'Europe de l'Est.
A l'approche du tournage, les répétitions avec les acteurs et le réalisateur permet un nouveau pré-minutage.
Le/la scripte travaille également en coopération avec l'auteur afin de déceler les éventuelles « failles » du scénario. Les anachronismes, les incohérences liées aux différentes versions, toutes les dissonances doivent êtres rapportées à l'auteur.
Pendant la préparation, le/la scripte prépare le document qui lui servira de « meilleur ami » pendant le temps de tournage : la continuité chronologique. C'est un document dans lequel tous les éléments d'une séquences sont détaillés à l'extrême.
- la séquence (quand a lieu la séquence) ;
- l'effet (Intérieur ou Extérieur, Jour ou Nuit) ;
- le décor (où a lieu la séquence) ;
- l'action (ce qui se passe dans la séquence) ;
- les personnages (qui est présent, avec quelle tenue) ;
- les accessoires (les éléments que les acteurs vont manipuler dans la séquence) ;
- le pré-minutage..
Un tel document est créé par le/la scripte pour chaque séquence. Il/elle les range ensuite dans l'ordre chronologique du film, pour créer la continuité chronologique.
Le/la scripte y note également tous les éléments qui pourraient avoir une incidence sur les raccords. Un personnage qui entre ou qui sort, un changement de tenue ou un changement psychologique chez un personnage.
<cufon alt="Sur " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 56px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 91px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="91"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="le " class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 31px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 67px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="67"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon><cufon alt="tournage" class="cufon cufon-canvas" style="margin: 0px; padding: 0px; width: 129px; height: 29px; display: inline-block !important; position: relative !important; vertical-align: middle !important; font-size: 1px !important; line-height: 1px !important;"><canvas height="38" style="margin: 0px; padding: 0px; position: relative !important; width: 155px; height: 38px; top: -7px; left: -5px;" width="155"></canvas><cufontext style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block !important; width: 0px !important; height: 0px !important; overflow: hidden !important; text-indent: -10000in !important;"></cufontext></cufon>
Le/la scripte exécute différentes missions lors du tournage. Il/elle est le garant de la cohérence finale de l'histoire. Il/elle vérifie avant chaque prise que les acteurs et tout le reste est en accord avec le scénario ou ce qui a déjà été filmé. Entre chaque prise, à l'aide de l'accessoiriste et des habilleuses, il/elle s'assure que chaque élément est revenu à sa position initiale.
Lorsqu'une prise est bonne, le/la scripte note tous les détails nécessaire à la mise en place de la scène suivante. Il/elle prend des photos du décors et des comédiens, afin du pouvoir retrouver rapidement les différents détails de leurs tenues et la position des différents objets dans le décor.
Si l'on tourne plusieurs plans d'une même scène, le/la scripte doit s'assurer que chaque plan tourné sera montable. Il s'assure que le plan en cours de tournage sera compréhensible par le spectateur, en fonction des plans venant avant (qu'ils soient tournés ou non). Le/la scripte connaît le découpage techniquepar cœur. Il/elle est également une force de proposition pour le réalisateur grâce à ses connaissances du montage.
Sa deuxième mission est de remplir 4 rapports vitaux à la bonne marche du film.
- Le Rapport Image : le/la scripte effectue une page de rapport par bobine/carte mémoire et par jour. Ce rapport permet à la société qui va développer la pellicule (ou numériser le film) de faire les bons réglages d'étalonnage. En fonction des désirs du réalisateur et/ou des conditions météorologiques changeantes lors d'une prise. ;
- Le Rapport Montage : le/la scripte crée une page de rapport montage par plan. Il y note l'action de ce plan, les meilleures prises et tous les détails la concernant. Ce document est utilisé par les monteurs du film. Il leur permet de connaître et d'identifier chaque prise. Ce document inclut des informations permettant de retourner ce plan dans les mêmes conditions de tournage (même hauteur de caméra, même distance, etc) si un problème est découvert nécessitant de le refaire. ;
- Le Rapport de Production : le/la scripte en remplit une page par journée de tournage. C'est le bilan chiffré de la journée. Ce qui devait être fait, ce qui a été fait, ce qui devra être refait... Ce document sert à la production pour suivre, de loin, le tournage d'un film. ;
- Le Rapport Horaire : le/la scripte en prépare une feuille par jour. C'est le journal de bord du tournage. Il contient tout ce qui s'est passé dans la journée, au fil des heures. Avec les horaires et les notes de la scripte, il est utilisé pour suivre de manière plus précise le déroulement d'une journée de tournage..
Une fois la journée de tournage terminée, le/la scripte termine ses rapports. Il/elle remet le rapport image à l'assistant caméra, qui le range avec la bobine du jour. Il/elle remet le lendemain les autres rapports au directeur de production. Avant d'aller se coucher, le/la scripte accompagné (e) du réalisateur et de son première assistant repasse en détail la journée du lendemain.
Et le lendemain, il/elle recommence...
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