• Comment choisir son caméscope

    Comment choisir son caméscope

     Avant de choisir un caméscope, toujours se rappeler que celui-ci est un élément indissociable d'un ensemble : ordinateur avec configuration requise pour le montage vidéo, écran HD, logiciel de montage, caméscope.

    Pour bien choisir son appareil, plusieurs critères sont à prendre en considération :

    • balance des blancs : les modes préréglés règlent la BdB en fonction du type de lumière sélectionné.
    • capteur : Les deux grands types de capteurs sont le CCD et le CMOS. Un mono CCD/CMOS avec 2 millions de pixels sera meilleur en photo qu'un tri-CCD/CMOS avec 470.000 pixels, mais en vidéo un tri-ccd restitue mieux les détails. La taille du capteur a une incidence importante : plus il est petit, moins il est cher, mais c'est au détriment de la qualité. Un capteur 1/2 restitue une meilleure qualité qu'un capteur 1/4. Les caméscopes "entrée de gamme" sont équipés d'un capteur 1/6 voire 1/8, ceci justifie la différence de prix et celle de la qualité de l'image. 
    • connectique : outre l'IEEE1394, un caméscope HD doit posséder entrée/sortie HDMI. Certains modèles ont une entrée analogique (S-Vidéo ou RCA) et convertissent l'analogique en numérique.
    •  écran : L'écran LCD doit avoir une taille raisonnable pour un confort visuel (2,5 pouces au minimum) et une orientation variable (jusqu'à 180°).
    •  ergonomie : la taille, le poids sont des critères importants. Un matériel lourd, encombrant, peut vite devenir une contrainte, en particulier en voyage. Quel que soit le choix, la vidéo doit rester un plaisir.
    •  focale : l'optique étant de plus en plus chère, les fabricants privilégient les puissances des zoom optiques et numériques au détriment du grand-angle. Le zoom optique varie la focale (qualité de l'image), le zoom numérique grossit l'image (perte de qualité). Attention, un zoom puissant (x20) n'est pas nécessairement un plus (le plus souvent se sont des caméscopes bas de gamme qui possèdent ce type d'objectif, les caméscopes haut de gamme ont un zoom moins puissant mais de qualité) . Un essai en magasin permet de vérifier la réactivité du zoom (lente, moyenne, rapide). Peu de caméscopes ont une focale grand-angle de 28mm.
    •  fonctionnalités : le choix et le nombre de programmes varient d'un caméscope à l'autre. Les programmes automatiques sont intéressants, en particulier pour un débutant. Après avoir maîtrisé  les réglages manuels, vous vous rendrez vite compte des avantages : les résultats sont meilleurs, vous créerez des images personnalisées.
    •  format HDV ou AVCHD : la qualité image de l'AVCHD est indiscutable, le prix est accessible, néanmoins il subsiste un problème de taille : l'AVCHD exige pour le montage une configuration puissante. Les logiciels sortis après septembre 2010 prennent totalement en charge ce format (montage en temps réel). Cependant, le montage format HDV est plus souple au montage. Un caméscope AVCHD doit avoir un débit d'au moins 24 Mbit/s (le débit est souvent inférieur). 
    •  intervallomètre : système qui permet dde filmer des séquences d'environ une 1/2 seconde à des intervalles réguliers de 10 à 60 secondes. Pour filmer l'éclosion d'une fleur par exemple.
    •  lampe d'appoint : l'usage de la lampe d'appoint (intégrée ou externe) permet de compenser un manque de lumière.
    •  micro : le point noir de la plupart des caméscopes est la qualité moyenne voire insuffisante du son. Sur certains modèles, il est possible de fixer un micro externe sur le porte-griffe de l'appareil.
    •  mode de mesure de la lumière : la sélection dans cette méthode permet d'adapter la  luminosité du sujet selon ses besoins.
    •  photo : le deux en un. Les caméscopes actuels faisant fonction d'appareil photo donnent des résultats très satisfaisants avec 5M, voire plus, de pixels
    •  prise casque : le port du casque favorise un meilleur contrôle de l'enregistrement audio.
    •  qualité image : ne pas hésiter lors de l'achat à tester sur place la qualité de l'image (petite, moyenne et grande focale).
    •  sensibilité minimum :  plus le chiffre (lux) est petit, plus la sensibilité est élevée. Une sensibilité élevée vous permet de restituer en basse lumière une image contrastée et colorée sans l'usage de la lampe d'appoint, cependant la qualité image est moindre. Certains caméscopes ont un programme " nuit ". Attention toutefois, il ne faut pas croire au miracle. Ce programme, en réalité, diminue la vitesse d'obturation, Le résultat se traduit par une image saccadée.
    • slow-motion : certains caméscopes proposent des enregistrements jusqu'à 600 images/s. C'est en réalité un gadget car cette fonctionnalité n'est accessible que dans de petites résolutions qu'il faut alors convertir lors du montage (perte de qualité de l'image). En appliquant en postproduction l'effet ralenti, sur une vidéo HD à 25/30 i/s, le résultat sera de bien meilleure qualité. Un vrai slow-motion se fait en HD et ne concerne que le matériel pro.
    • stabilisateur : il compense le niveau du bougé de l'image. Il est soit optique, soit numérique. Un stabilisateur optique offre de meilleurs résultats.
    • support : aucun support n'a une fiabilité sûre. La grande majorité des caméscopes actuels  utilse comme support, la carte mémoire, plus pratique et plus fiable. 
    • zoom : un zoom puissant (x20) est une solution  alléchante, à condition que le caméscope possède une optique de qualité et un bon capteur, ce qui n'est point le cas pour les caméscopes "entrée de gamme" qui proposent un zoom x20.
    Balayage entrelacé (i) ou progressif (p) ? Le balayage entrelacé donne une meilleure fluidité de l'image lors de mouvements de caméra (zoom, travelling, panoramique), notamment avec des caméscopes grand public. Le balayage progressif accroît la précision de la vidéo et donne à l'image un aspect cinéma. 
     

    À noter :

    JVC, Panasonic, Sony, et maintenant Samsung, utilisent des fichiers propriétaires (MOD,TOD,…) qui ne sont pas compatibles avec tous les logiciels de montage vidéo. Il faut, dès lors, convertir ces fichiers.

    Converio a été développé à la base pour les caméscopes JVC EVERIO de la série C (GZ-MC200, GZ-MC100 et GZ-MC500), ainsi que pour toute la série G (GZ-MG77 par exemple) afin de les rendre compatibles avec la majorité des logiciels de traitement vidéo du marché. Ce logiciel peut manipuler une grande majorité des flux au format MPEG2-PS issus par exemple des cartes TV analogiques ou TNT ou d'encodeurs logiciels.

    Téléchargement gratuit : Converio

    Pour un montage aisé et de qualité, il est préférable de choisir un matériel qui n'oblige pas à une conversion préalable (gros avantage pour Canon).

     La vidéo doit être considérée avant tout comme un plaisir. Pour partager ce plaisir, c'est le montage qui mettra en valeur la qualité des images.

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