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Cinéma : Premier tour de manivelle du film sur Si M’Hamed Bougerra
Cinéma : Premier tour de manivelle du film sur Si M’Hamed Bougerra
Le coup de starter du tournage du film historique sur le Chahid Si M’Hamed Bougerra, chef de la wilaya IV historique a été donné ce mardi à Ouled Bouachera, 20 km à l’ouest de Médéa, par le ministre des moudjahidine et ayants-droits, Laïd Rebiga, accompagné de la ministre de la culture et des arts, Soraya Mouloudji, en présence du wali de Médéa, des élus, des membres de la famille révolutionnaire et des autorités locales et des élus.
Après plusieurs repérages opérés quelques jours plus tôt par les équipes techniques qui ont visité les lieux où le chahid est tombé au champ d’honneur le 5 mai 1959, le réalisateur Djaafar Gacem a donné, hier, le 1er coup de manivelle de tournage des 1è images du film, en présence de nombreux invités, des comédiens et du staff technique.
Dans une déclaration à la presse, le ministre des moudjahidine a indiqué que le tournage du film s’inscrit dans les orientations du Président de la République sur la nécessité et l’intérêt à accorder à la mémoire et à tout ce qui se rapporte à notre legs historique et culturel. “Le coup d’envoi de la réalisation du film qui coïncide avec la célébration de la journée nationale de l’émigration, est une occasion de mettre en lumière un maillon de notre épopée et de notre Révolution armée”.
Le réalisateur Djaafar Gacem a confié le rôle principal au comédien Slimane Ouari qui, selon les présents sur le lieu du tournage, l’acteur a de grandes ressemblances avec le chahid. Une remarque affirmée par Djaafar Gacem, selon qui la sélection des comédiens a obéi à des critères qui ont permis de porter le choix sur Slimane Ouari pour grimer le rôle du colonel Si M’Hamed Bougara.”Le film sera prêt dans au moins 6 mois selon le réalisateur qui a estimé que le tournage risque de durer plus de 3 mois et son montage une période à peu près égale pour être projeté sur les écrans”.
Pour sa part, le comédien Ouari Slimane a déclaré que le rôle qui lui a été confié est “une responsabilité parce qu’il s’agit de se mettre dans la peau du personnage de l’envergure du chahid, ce qui constitue un grand poids sur mes épaules”.
Pour la ministre de Ia culture et des arts, il y a parfaite coordination de son département avec celui des moudjahidine et ayants-droits sur toute activité ayant trait aux événements se rapportant aux différentes périodes de la résistance nationale contre l’occupant.
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