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Par hechache2 le 25 Août 2013 à 19:11
Mohamed Bouamari
Mohamed Bouamari est un acteur et réalisateur algérien né à Guedjel, près de Sétif, le 20 janvier 1941 et décédé le 1er décembre 2006 à Alger.
Biographie
Mohamed Bouamari a passé une partie de son enfance et son adolescence à Lyon. Il s'est formé en autodidacte en fréquentant les plateaux de télévision. Il regagne sa patrie en 1965 et travaille comme assistant pour l'O.N.C.I.C., au moment de sa création en 1967. Il collabore, en outre, à de premiers grands projets cinématographiques de l'Algérie indépendante, tels Le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar Hamina (1967) ou La Bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo (1965), mais aussi à des coproductions tournées en Algérie : Z de Costa-Gavras (1969) et Remparts d'argilede Jean-Louis Bertucelli (1970). Après avoir réalisé de significatifs courts métrages, il met en scène un premier long métrage très remarqué par la critique, Le Charbonnier (1972). Les longs métrages suivants, L'Héritage (1974) et Premier pas (1979), confirment, comme chez son compatriote Mohammed Chouikh, une sensibilité et une attention particulières aux questions de l'émancipation féminine dans un pays aux solides traditions patriarcales. Sa propre épouse, Fettouma Ousliha, incarne l'héroïne de ses films. Bouamari est décédé d'une crise cardiaque en 2006alors qu'il tentait d'achever son film de fiction Le Mouton.
Filmographie (comme réalisateur)
- 1964 : Conflit (c.m.)
- 1965 : L'Obstacle (c.m.)
- 1967 : La Cellule (c.m.)
- 1967 : Le Ciel et les affaires (c.m.)
- 1972 : Le Charbonnier (Al fahham)
- 1974 : L'Héritage (Al-irth)
- 1976 : Femmes en Algérie (documentaire)
- 1977 : APC l'école de la démocratie (doc.)
- 1979 : Premier pas (Al-khutwat Al-ula)
- 1982 : Le Refus (Al-rafdt)
- 1988 : À l'ombre des remparts (c.m.)
- 1996 : Nuit (c.m.)
- 1997 : Charles de Foucauld, un frère universel (c.m.)
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Par hechache2 le 25 Août 2013 à 19:09
Rachid Bouchareb
Rachid Bouchareb
Rachid Bouchareb en 2011.
Naissance 1er septembre 1953
ParisNationalité France
AlgérieProfession Réalisateur, Producteur de cinéma Films notables Little Senegal
Indigènes
Hors-la-loiRachid Bouchareb, né le 1er septembre 1953 à Paris, est un réalisateur et producteur franco-algérien1.
Sommaire
[masquer]Biographie
D'origine algérienne, né à Paris2, il commence sa carrière comme assistant de mise en scène à la télévision, de 1977 à 1984. Durant cette période, il réalise quelques courts métrages. Rachid Bouchareb réalise son premier long métrage en 1984. En 1989, il démarre une carrière de producteur de cinéma en s'associant à Jean Bréhat pour créer la maison de production 3B. Ainsi il produira plusieurs films, notammentLa Vie de Jésus (1997), L'Humanité (1999), Flandres (2006), des films de Bruno Dumont qui sont récompensés au Festival de Cannes1.
Rachid Bouchareb réalise ensuite plusieurs long-métrages. Il est à plusieurs reprises nommé pour ses films. En 1995, Poussières de vie est nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger. En 2001, Little Senegal est nommé pour l'Ours d'or de Berlin et reçoit le Prix du meilleur long métrage au 11e Festival du cinéma africain de Milan. Mais le plus grand succès fut celui d'Indigènes en 2006 qui fut en lice pour la Palme d'or et reçut le Prix d'interprétation masculine pour l'ensemble de ses acteurs au Festival de Cannes 2006. Rachid Bouchareb reçoit le Prix Henri Jeanson, décerné par la SACD, pour l’ensemble de son œuvre en 2006. En février 2009, son film London River reçoit une distinction à la Berlinale (Festival de Berlin, 05-15 février 2009). L'acteur Sotigui Kouyaté y reçoit l'Ours d'argent du meilleur acteur.
Rachid Bouchareb est aussi scénariste. Il a notamment écrit les scénarios de tous ses longs métrages; celui d'Indigènes lui a notamment valu un César.
En avril 2007, il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur1. Il est également membre du conseil d'administration de La fémis.
En 2011, il débute le tournage du 1er volet de sa trilogie américaine : Just like a woman, un road movie avec Sienna Miller et Golshifteh Farahani en 2012 suivi d'un 2e, La Voie de l'ennemi en 2013.
Filmographie sélective
Longs métrages
- 1985 : Bâton Rouge
- 1991 : Cheb
- 1994 : Poussières de vie
- 2001 : Little Senegal
- 2006 : Indigènes
- 2009 : London River
- 2010 : Hors-la-loi
- 2013 : La Voie de l'ennemi
Courts métrages
Téléfilms
- 1992 : Des années déchirées
- 1997 : L'Honneur de ma famille
- 2012 : Just like a woman3
Prix et nominations
- 2006 : Prix Henri Jeanson de la SACD
- Oscars 2007 : nomination à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère pour Indigènes
- Césars 2007 : nomination au César du meilleur scénario original pour Indigènes
- Césars 2012 : nomination au César de la meilleure adaptation pour Omar m'a tuer
Notes et références
- Ciné-Ressources – Fiches personnalités - Rachid Bouchareb [archive], consulté le 30-03-2010.
- Rachid Bouchareb [archive], evene.fr
- Festival de la fiction TV [archive], sur festival-fictiontv.com, consulté le 15 décembre 2012
Bibliographie
- « Les 100 personnalités de la diaspora africaine : Rachid Bouchareb », in Jeune Afrique, no 2536-2537, du 16 au 29 août 2009, p. 64
Liens externes
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Par hechache2 le 25 Août 2013 à 19:09
Abderrahmane Bouguermouh
Abderrahmane Bouguermouh
Naissance 25 février 1936
OuzellaguenNationalité Algérien Décès 3 février 2013 (à 76 ans)
AlgerProfession Réalisateur Abderrahmane Bouguermouh (en kabyle Abderreḥman Bugarmuḥ, né à Ouzellaguen le 25 février 1936 et mort à Alger le 3 février 20131, est un réalisateur algérien de cinéma.
Biographie
Né d'un père instituteur et d'une mère au foyer (analphabète). Il effectue ses études secondaires à Sétif où il aura assisté aux evenements de 1945.
C’est en 1957 qu’il rencontre celui qui deviendra l’un de ses amis, Mouloud Mammeri. En 1960 il entre à l'IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinématographiques) qu'il apprend le métier de réalisateur. Dans la foulée il réalise, à Cognacq Jay, des émissions pour la RTF.
En 1963 il rentre en Algérie pour cofonder le Centre national du cinéma algérien. En 1964 il en est exclu pour ses idées. Il adapte en 1965 un texte de Malek Haddad pour en faire un moyen métrage en langue berbère nommé « Comme une âme ». Cette œuvre est refusée par la commission de censure, qui dépendait alors du ministère de la Culture, parce que le film n’était pas tourné en langue arabe. Après cette déconvenue, il retourna à Paris pour réadapter le film en langue française mais là aussi il essuie un échec puisque les bandes lui sont confisquées puis détruites.
Entre 1965 et 1968 il livre quelques documentaires et se rapproche de berbéristes tels que Mohand Saïd Hanouz, Marguerite Taos Amrouche, Mouloud Mammeri, Mouloud Batouche et Mohand Arab Bessaoud.
Filmographie
- 1965 : Comme une âme (moyen métrage)
- 1967 : La grive
- 1967 : Le souf (documentaire)
- 1967 : Qhardaïa (documentaire)
- 1968 : Jeux universitaires maghrébins (documentaire)
- 1968 : Le 8 mai 1945 (documentaire)
- 1968 : L'enfer à 10 ans
- 1975 : Chronique des années de braise
- 1978 : Les oiseaux de l'Eté (Téléfilm)
- 1980 : Noir et blanc (Téléfilm)
- 1980 : Regard de la main (Documentaire)
- 1987 : Cri de pierre
- 1996 : La coline oubliée
Notes et références
Liens externes
- (en) Abderrahmane Bouguermouh sur l’Internet Movie Database
- (fr) Abderrahmane Bouguermouh sur AlloCiné
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Par hechache2 le 25 Août 2013 à 19:06
Mustapha Badie
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques. Pour plus d'informations, voyez leprojet associé.Arezki Berkouk, connu sous le pseudonyme Mustapha Badie (né en 1927 à Alger et mort le 27 juin 2001), est un réalisateur algérien.
Sommaire
[masquer]Biographie
Formé à la RTF après avoir fait ses débuts de comédien dans la troupe municipale du théâtre de l'Opéra d'Alger, Mustapha Badie travaille pour la télévision algérienne après l'indépendance du pays.
Il a réalisé un seul long métrage pour le cinéma, sorti en 1974.
Filmographie
Cinéma
Télévision
- 1963 : Nos Mères
- 1963 : Le Serment
- 1965 : La nuit a peur du soleil
- 1969 : Le Charlatan
- 1974 : L'Incendie (feuilleton adapté de la trilogie de Mohamed Dib La grande maison, L'incendie, Le métier à tisser)
- Le Chant du souvenir
- Kenza
- Hassan Ibn Ali
imanche 21 mars 2010
.Ses films (les principaux) « La Mère » en 1963, « La nuit à peur du soleil » en 1965, « Le sorcier » en 1969, « L'Evasion de Hassen Etterro » 1974 « L'incendie » en 1977 et « Kenza » en 1987.
Il fait ses débuts dans la troupe municipale du théâtre arabe de l'Opéra d'Alger, créée par Mahieddine Bachtarzi et Mustapha Kateb, avant d'acquérir une formation à l'ancienne RTF.
A l'indépendance, en 1963 il tourne « Nos Mères » un long-métrage inspirée de « Les enfants de la Casbah », la pièce d'Abdelhalim Raïs. Avec « La Nuit à peur du soleil » ensuite, une fresque de plus de trois heures pour le cinéma, en quatre tableaux « La Terre avait soif », « Les Chemins de la prison », « Histoire de Saliha » et « Histoire de Fatma ».
Puis « L'Évasion de Hassan Terro », avec Rouiched, mais c'est surtout le succès du feuilleton El Hariq (L'Incendie), adapté de la trilogie de Mohamed Dib pour le petit écran, qui lui vaut un exceptionnel succès populaire, dont la musique du générique que l'on entendait de loin, dans les rues des quartiers de la casbah, qui se désemplissaient dés les premières notes, et bien sur l'interprétation magistrale de « La Ainï » (Chaffia BOUDRAA).
Lla Aïni (El harik)
Son frère Ahmed un personnage admirable, d'une franchise déroutante, un boute en train, décédé lui aussi. Il demeure pour toujours au cimetière de Ben-Aknoun.
Mustapha BadieMustapha Badie....Azeffoun les environs....La Casbah !
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Un résumé de sa biographie
Arezki BERKOUK, originaire d'Azzefoun, né à la Casbah, le nom de Mustapha BADIE, d'après des sources sures, c'est le nom d'empreint pris sur conseil du poète Moufdi ZAKARIA en 1944.
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Ses films (les principaux) « La Mère » en 1963, « La nuit à peur du soleil » en 1965, « Le sorcier » en 1969, « L'Evasion de Hassen Etterro » 1974 « L'incendie » en 1977 et « Kenza » en 1987.
Il fait ses débuts dans la troupe municipale du théâtre arabe de l'Opéra d'Alger, créée par Mahieddine Bachtarzi et Mustapha Kateb, avant d'acquérir une formation à l'ancienne RTF.
A l'indépendance, en 1963 il tourne « Nos Mères » un long-métrage inspirée de « Les enfants de la Casbah », la pièce d'Abdelhalim Raïs. Avec « La Nuit à peur du soleil » ensuite, une fresque de plus de trois heures pour le cinéma, en quatre tableaux « La Terre avait soif », « Les Chemins de la prison », « Histoire de Saliha » et « Histoire de Fatma ».
Puis « L'Évasion de Hassan Terro », avec Rouiched, mais c'est surtout le succès du feuilleton El Hariq (L'Incendie), adapté de la trilogie de Mohamed Dib pour le petit écran, qui lui vaut un exceptionnel succès populaire, dont la musique du générique que l'on entendait de loin, dans les rues des quartiers de la casbah, qui se désemplissaient dés les premières notes, et bien sur l'interprétation magistrale de « La Ainï » (Chaffia BOUDRAA).
Son frère Ahmed un personnage admirable, d'une franchise déroutante, un boute en train, décédé lui aussi. Il demeure pour toujours au cimetière de Ben-Aknoun.
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Par hechache2 le 25 Août 2013 à 18:21
Amar Tribeche, né le 20 septembre 1953 à Boghni, Tizi Ouzou (Algérie), est un réalisateur algérien.
Filmographie
Réalisateur
- 1973-1975 : fait partie de la première formation, dans le domaine de la réalisation, de la Radiodiffusion Télévision Algérienne (RTA)
- Films-diplôme:
- 1973 : Le refus (court-métrage)
- 1974 : La grenade (moyen-métrage)
- 1975-1987: plusieurs émissions de télévision, documentaires, films pour enfants…
- 1989 : Le grand prix (téléfilm de long-métrage), téléfilm de long-métrage qui a obtenu le prix Targa Anika au festival international de Salernes (Italie).
- 1990 : Aïla kines (télé-film de long-métrage), avec Fatiha Berber et Othmane Ariouet.
- 1991 : Deux femmes (télé-film de long-métrage), avec Bahia Rachedi et Othmane Ariouet.
- 1994 : Aïlet si slimane, feuilleton de 20 épisodes avec Nadia Talbi et Omar guendouz.
- 1995 : Pas gazouz pour azouz, sit-com de 20 épisodes avec Bahia Rachedi, Dalila Halilou et Abdelkrim Benkherfellah.
- 1996 : Fils de famille, télé-film avec Sonia, Arslane, Doudja Achaachi et Ahmed Benaïssa.
- 1998 : L'aigle blessé, télé-film avec Sonia, Fatima Belhadj, Rachid Farès et Driss Chekrouni.
- Période ENTV :
- 1999 : Bin el barah quel youm, feuilleton de 13 épisodes avec Bahia Rachedi, Hamid Achouri et Lakhdar Boukhers.
- 2000 : Arfaa rassek ya elgarmi, télé-film avec Fatima Belhadj, Salah Aougrout et Hamid Remmas.
- 2002 : Chafiga baad elliqa (2ème partie), feuilleton de 26 parties avec Djamila Arrès, Arslane, Farida Saboundji et Larbi Zekkal.
- 2004 : El-bedhra (1ère partie), feuilleton de 26 épisodes avec Nidal, Adjaïmi et Mustapha Ayad.
- 2006 : Ellayali el beïba, feuilleton de 26 parties avec Samira Sahraoui, Khadidja Mezini et Azzeddine Boureghda.
- 2009 : Djourouh El Hayat, » feuilleton de 22 épisodes avec Bahia Rachedi, Adjaïmi, Farida Saboundji, Samira Sahraoui, Malika Belbey et Amar Maarouf.
Films documentaires
- « L’enfance entre les textes et l’application » (1979).
- « La pollution » (1982).
- « Les enfants hospitalisés » (1994).
- « Le souffle dans l’eau » (1995).
- « Les femmes libres de la Méditerranée » ou « Sur les pas de l’égalité » (documentaire financé par l’union européenne) (2010).
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