• Les Français d’Algérie de Pierre Nora : le retour du refoulé algérien (2)

    A l'heure où Albert Camus est devenu un héros intouchable en France (les insultes les plus violentes reçues par l'auteur de ces lignes concernent sa critique de L'étranger par Visconti) de Michel Onfray au centre-droit, quelle surprise de lire dans la réédition de l'ouvrage de Pierre Nora,Les Français d'Algérie,paru pour la première fois en 1961, une lecture adulte du roman le plus ampoulé de la littérature française, décrit ici comme la réalisation fantasmatique d'un désir inconscient des Français d'Algérie (le roman raconte le meurtre d'un Arabe par un pied-noir qui le descend sur une plage alors que le second veut se venger de l'ami du meurtrier, un souteneur qui frappait la soeur de l'Arabe).

    Les plaisirs sont nombreux  à la lecture de cet ouvrage hétéroclite, essai sociologique sur la situation de l'Algérie à la fin de la guerre, et pamphlet contre la violence et l'obstination des Français d'Algérie dont le racisme et la haine de l'élite métropolitaine croisés de l'esprit revanchard de l'armée française humiliée en Indochine les ont rendus particulièrement perméables au fascisme.

    Le premier plaisir est procuré par la lecture de la passionnante introduction du plus grand historien de la colonisation, Charles-André Julien, dont les livres ne sont malheureusement plus édités sans doute parce que l'histoire de la période est devenue principalement partisane (à l'exception des ouvrages de Raphaëlle Branche) et que l'anecdote et le raccourci y disputent la place à l'histoire.  Le Professeur de la Sorbonne voit dans l'esclavage les prémisses du racisme qui allait culminer dans la période coloniale, durant laquelle, des massacres de la conquête à la spoliation des terres des Arabes (loi Warnier de 1873) en trahisons permanentes des promesses de la métropole par les fonctionnaires coloniaux ("le gouvernement fédéral : un réceptacle de putridité"), du Royaume arabe rêvé par Napoléon III au projet Blum-Viollette, le pire prenait une option irréversible.

    La démonstration de Pierre Nora est d'une grande violence pour un homme de gauche de son époque qui n'a fait le choix de soutenir ni le FLN ni le communisme. Il s'attache à la description d'un monde enfermé sur lui-même, construit à défaut d'unité culturelle ou linguistique (les colons venant de toute l'Europe méditerranéenne) sur le mépris de l'Arabe ("qui ne comprend que la force") et de la métropole représentée par les élites forcément haïes, ce qui allait donner libre cours au déchaînement envers les juifs associés aux riches entre la fin du XIXe siècle et la seconde guerre mondiale (la série populaire des Cagayous comprend un Cagayous antijuif, et Edouard Drumont auteur de l'essai antisémite La France juive était député d'Alger) et bien sûr envers les populations musulmanes (chez les Français d'Algérie éclairés décrits par Nora, loin de l'idée selon laquelle toute information sur la torture était tenue secrète, elle est jugée comme un "le prix à payer").

    La dernière partie de l'ouvrage consacrée aux libéraux est la plus surprenante car la définition du terme a changé depuis l'époque pour évoquer aujourd'hui surtout les obsédés de la liberté d'entreprendre. Pierre Nora englobe dans cette catégorie Albert Camus, Germaine Tillion, plus généralement les intellectuels qui ont réclamé une colonisation plus juste (il n'est pas rare dans les débats contemporains sur l'Algérie d'entendre à la lumière des horreurs connues par l'Algérie durant les années 90 que la France aurait dû y rester), et qui "hier gauche inutile de l'Algérie française, seront demain la droite inutile d'une Algérie arabe".

    Pierre Nora se donne à la fin de l'ouvrage des allures de Roosevelt ronflant (l'auteur le reconnaît en introduction où il se reproche de ne pas avoir été au bout de son intuition initiale prévoyant le retour de la plupart des FDA en France) avec son "New Deal pour l'Algérie", mais le tout est merveilleusement emballé par la lecture de l'ouvrage par Germaine Tillion pour L'Express, éreintée par l'auteur dans son livre, mais en grande dame qu'était cette résistante, anthropologue, créatrice des centres sociaux en Algérie, résume les qualités (et les défauts) du livre qui décrit somme toute le seul avenir possible de la France, l'indépendance de l'Algérie : "Tout dépend de la nature de nos relations avec les Algériens. Je voudrais pouvoir en dire autant des relations franco-françaises, mais j'ai grand peur qu'elles n'aient été aigries pour longtemps par les poisons algériens."

    Les Français d'Algérie de Pierre Nora, Christian Bourgois Editeur, 340 p. Introduction de Charles-André Julien, réponse de Jacques Derrida à l'envoi du livre par son auteur.

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    J'ai gagne un metier

     

    Histoire de la formation professionnelle. 

    Ce film tourné en Algérie (à Alger) en 1948 retrace le parcours d'un chômeur à la recherche d'un emploi. Il souligne le manque de main d'oeuvre qualifiée suite à la guerre. Le candidat est orienté par l'office régional du travail vers les « services de sélection », puis en « formation professionnelle accélérée ». 
    Le film présente notamment les examens psychotechniques. Il s'agit d'un témoignage précieux sur l'implantation et le rôle de la formation professionnelle en Algérie. 
    10 min. : noir et blanc, son., 16 mm. 
    Année de production: 1948. 
    Production : Les Actualités Françaises 
    Directeur de la photo : Hudelot, Jean 
    Monteur : Delannoy, Jean Pierre 

     

    fr.wikipedia.org - Actualités françaises 
     
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  • 1954 - 1962

     
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    La guerre d'Algérie, Yves Courrière, 1972
    Avoir vingt ans dans les Aures, René Vautier, 1972

    En France durant la guerre d'Algérie, seuls deux cinéastes ayant la popularité suffisante pour distribuer leurs films en salles abordent de front la guerre d'Algérie : Jean-luc Godard avec Le petit soldat (1960, censuré jusqu'au 21 janvier 1963) et Alain Cavalier avec Le combat dans l'île (1961)

    Une nation, l'Algérie (René Vautier, 1954) et Algérie en flammes (René Vautier, 1958), Octobre à Paris (Jacques Panijel, 1962), Les oliviers de la justice (James Blueet, 1961) J'ai huit ans (Yann Le Masson, 1962, documentaire de 10 minutes), sont aussi réalisés durant le conflit mais connaissent une diffusion restreinte.

    La situation en France durant le conflit

    Le parti communiste avait encouragé la production de films contre la guerre d'Indochine, faits très souvent dans des conditions très difficiles et aux risques et périls de ses réalisateurs. La position du P.C. est plus complexe au sujet de la guerre d'Algérie dont il ne connaît pas les dirigeants qui, par ailleurs, ne se réclament pas du communisme.

    Les réalisateurs communistes, René Vautier en tête, pensent qu'ils n'ont pas à attendre une directive du parti et partent pour le maquis algérien de leur propre initiative. Il sera poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l'état par Mitterrand pour Une nation, l'Algérie, portrait sur la conquête de l'Algérie en 1830 et ce, non pas même pour avoir parlé des exactions dignes du pire fascisme dont les généraux se ventaient, mais pour cette simple phrase "L'Algérie a été indépendante sous la Sublime porte et redeviendra indépendante".

    A la censure féroce s'ajoute le fait que les Algériens ne veulent pas d'un appui direct des cinéastes français. Vautier est prévenu qu'il peut être assassiné dans le maquis car, si son film est bon, les Algériens ne voudront pas dire qu'il a été fait par un français. Suite à Algérie en flammes, il est condamné à mort par les Algériens et passe 25 mois en cellule.

    1956 Intensification de la guerre et envoi du contingent. Près de deux million d'appelés se succéderont en Algérie.

    La censure est féroce durant les huit années de 1954 à 1962 que dure la guerre mais sans doute plus grave encore, la France semble attendre, sans prendre partie, la fin de cette guerre. Le début de l'insurrection a lieu le 1er novembre 1954 et en 31 mars 1955 est promuloguée la loi instituant l'Etat d'urgence en Algérie avec envoi du contingent. Au début de la guerre, les manifestations sont importantes en France. Sur 60 000 rappelés pour la guerre en 1955 près de 40 000 manifestent à l'appel du parti communiste. En 1956 cependant, seuls 60 000 appelés sur 150 000 manifestent. En 1956, de nombreux Chtis refusent encore de partir en guerre. Mais, dès 1957, une petite soixantaine seulement seront insoumis et déserteront. L'affaire Yveton, membre du parti algérien, qui met une bombe dans une centrale de nuit sans tuer personne et qui sera exécuté, ne soulève pas le même élan que l'affaire Henri Martin durant la guerre d'Indochine. Mitterrand, garde des sceaux, approuve l'exécution d'Yveton.

    Devant ce peu d'adhésion aux manifestations anti-guerre, le parti communiste décide d'un travail souterrain dans les casernes et attendra 1961 pour un retour des grandes manifestations.

    Durant La bataille d'Alger (janvier-septembre 1957), le général Massu anéantit la section algéroise du F.L.N., responsable de nombreux actes terroristes anti-colons à Alger. Durant cette période, de nombreux débats secouaient la métropole : des militants d'extrême-gauche et de gauche aidaient les membres du FLN et dénonçaient la torture, alors que des militaires dénonçaient les hésitations des hommes politiques et souhaitaient le retour de de Gaulle au pouvoir. Militairement gagnée par la France en 1959 (opération Jumelles), elle est politiquement remportée par le mouvement indépendantiste en 1962. Elle se double d'une guerre civile et idéologique au sein des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, elle se traduit par une lutte de pouvoir qui voit poindre la victoire du FLN sur les partis algériens rivaux, notamment le MNA (Mouvement national algérien) et par une campagne de répression contre les harkis soutenant le statu quo du rattachement de l'Algérie à la République française.

    Par ailleurs, la guerre d'Algérie suscite l'affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (mouvement pacifiste), une seconde favorable à la révolution (les "porteurs de valises"), et une troisième ralliée au slogan de l'Algérie française" (Front Algérie Française, Jeune Nation, OAS).

    Cette guerre s'achève à la fois sur la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962 lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle, suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne le 25 septembre et sur le départ du million de Français vivant en Algérie.

    Les films après le conflit

    Dès l’indépendance, Marceline Loridan et Jean-Pierre Sergent tournent Algérie année zéro. Début 1962, le jeune réalisateur américain installé en France James Blue tourne un film tout à fait français, et resté longtemps tout à fait invisible, Les Oliviers de la justice, fiction inscrite dans la réalité de la Mitidja et de Bab-El-Oued aux dernières heures de présence coloniale française.

    Agnès Varda, Alain Resnais, Jacques Rozier ou Jacques Demy en France osent aborder le sujet dans des films où la guerre est évoquée de façon indirecte. Dans Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1962) c'est un soldat qui part pour la guerre en même temps que Cléo attend le verdict sur sa maladie.La même année, le conflit est très présent, hors champ, dans Le joli mai de Chris Marker et Pierre Lhomme. Dans Adieu Philippine (Jacques Rozier, 1963), c'est Dédé qui revient mutique de son service de vingt-sept mois en Algérie et Michel qui part pour le front après avoir donné rendez-vous à celle des jeunes filles qui sera capable de l'attendre. Adieu sous le soleil d'autant plus tragique que Rozier a montré l'inconscience dans laquelle le pouvoir entretient la jeunesse au sujet de la guerre d'Algérie. ; comme dans Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda et Adieu Philippine de Jacques Rozier.

    Dans Muriel ou le temps d'un retour (Alain Resnais, 1963) Bernard essaie de trouver auprès de son amie Marie-Dominique un peu d'apaisement aux souvenirs atroces que lui a laissés la guerre d'Algérie, à la vision d'une jeune femme, Muriel, soumise à la torture qui le hante sans cesse. Dans Les parapluies de Cherbourg (Jacques Demy, 1964), Guy est appelé à l'armée dès le début du conflit. Il ne donne pas de nouvelles durant la guerre et Geneviève enceinte de lui épouse alors Roland Cassard. En mars 1959, Guy est de retour d'Algérie, blessé à la jambe. Il reprend son travail au garage, mais, brisé le quitte bientôt pour errer sans but. En décembre 1962, la tragédie amoureuse se clôt devant une station service. Dans L'amour à la mer (Guy Gilles, 1964) omniprésence de la mort pour Daniel avec la guerre en arrière fond, très présente et l'impossibilité d'y échapper.

    L'insoumis (Alain Cavalier, 1964) retrace le parcourt de Thomas Vlassenroot (joué par Alain Delon), jeune Luxembourgeois qui a combattu en Kabylie dans la légion étrangère française pendant la guerre d'Algérie et qui a fuit l'O.A.S. avant d'accepter une mission pour de l'argent.

    En 1967 dans La Chinoise, Godard met face à face Véronique, qui veut commettre un attentat, et Francis Jeanson, ancien porteur de valises du FLN, qui rappelle la condition nécessaire pour l'action violente : avoir le peuple derrière soi.

    Les années 70 se partagent entre films engagés : Avoir vingt ans dans les Aures (René Vautier, 1970), R.A.S. (Yves Boisset, 1975) et analyses sociologiques : Élise, ou la vraie vie (Michel Drach, 1970), Chronique des années de braise (Mohammed Lakhdar-Hamina, 1975, sur les années 1944-1954 qui conduiront au conflit) ainsi que le documentaire somme d'Yves Courrière La guerre d'Algérie (1972) qui sort dans 16 salles à Paris et est bien accueilli même à Nice ou Marseille. La troisième partie de Français si vous saviez (Sédouy et Harris, 1973) s'intitule "Je vous ai compris" et analyse l'attitude de De Gaulle au moment de la décolonisation. La différence de perception atteint son maximum entre La question (Laurent Heynemann, 1977), film clé sur la réalité de la torture pendant le conflit et L'honneur d'un capitaine (Pierre Schoendoerffer, 1982).

    Conclusion provisoire

    On a trop souvent dit que la France était incapable d'ausculter son histoire au cinéma en comparant le traitement de la guerre d'Algérie à celui de la guerre du Viet-Nam. Durant les conflits, ce sont, en France et aux Etats Unis, seulement deux films commerciaux qui sont produits. Entre 1954 et 1982, les Français produisent 14 films sur la guerre d'Algérie. Entre 1967 et 1990, les Américains, avec leur puissance économique en produisent certes beaucoup plus dont vingt, au moins, ont un retentissement international. Mais en effet l'impact sur le public qui est tout autre.

    Chez les Américains, le sentiment de puissance est exalté à un moment ou à un autre (Rambo, hélicoptères d'Apocalypse Now...). L'ennemi n'est pas un "autre" que l'on tente de comprendre mais un ennemi presque toujours hors champ (que l'on "respecte" en tant qu'ennemi irréductible). La guerre du Viêt-Nam est souvent montrée comme un spectacle et possède donc une capacité à faire entrer le film dans la mémoire collective par le succès qu'il génère auprès du public. Ce sont bien les spectateurs qui manquent le plus en France.... Ce à quoi Hors la loi a tenté de s'attaquer.

    Jean-Luc Lacuve le 28/09/2010.

    Sources :

    Principaux films sur la guerre d'Algérie :
           
    Hors la loi Rachid Bouchareb France
    2010
    Maurice Audin - la disparition François Demerliac France
    2010
    L'ennemi intime Florent Emilio Siri France
    2007
    Mon colonel Laurent Herbiet France
    2006
    La trahison Philippe Faucon France
    2005
    Le cri des hommes Okacha Touita France
    1999
    Vivre au paradis Bourlem Guerdjou France
    1998
    Le fusil de bois Pierre Delerive France
    1995
    Les roseaux sauvages André Téchiné France
    1994
    Des feux mal éteints Serge Moati France
    1994
    La guerre sans nom Bertrand Tavernier France
    1992
    Cher frangin Gérard Mordillat France
    1989
    Liberté la nuit Philippe Garrel France
    1984
    Les sacrifiés Okacha Touita France
    1983
    Liberty Belle Pascal Kané France
    1983
    L'honneur d'un capitaine Pierre Schoendoerffer France
    1982
    La terre au ventre Tony Gatlif France
    1978
    La question Laurent Heynemann France
    1977
    Certaines nouvelles Jacques Davila France
    1976
    Chronique des années de braise Mohammed Lakhdar-Hamina Algérie
    1974
    R.A.S. Yves Boisset France
    1973
    La guerre d'Algérie Yves Courrière France
    1972
    Avoir vingt ans dans les Aures René Vautier France
    1972
    Décembre Mohammed Lakhdar-Hamina Algérie
    1972
    Élise, ou la vraie vie Michel Drach France
    1970
    Hassan Terro Mohammed Lakhdar-Hamina Algérie
    1968
    Le vent des Aurès Mohammed Lakhdar-Hamina Algérie
    1966
    Les centurions Mark Robson U.S.A.
    1966
    La bataille d'Alger Gillo Pontecorvo Italie
    1966
    L'insoumis Alain Cavalier France
    1964
    Muriel ou le temps d'un retour Alain Resnais France
    1963
    Adieu Philippine Jacques Rozier France
    1963
    Le joli mai Chris Marker France
    1962
    Algérie année zero Marceline Loridan France
    1962
    Les oliviers de la justice James Blue France
    1962
    J'ai huit ans Yann Le Masson France
    1962
    Octobre à Paris Jacques Panijel France
    1962
    Le combat dans l'île Alain Cavalier France
    1961
    Les fusils de la liberté Djamel Chanderli Algérie
    1961
    La voix du peuple Djamel Chanderli Algérie
    1961
    Yasmina Djamel Chanderli Algérie
    1961
    Notre Algérie Djamel Chanderli Algérie
    1961
    Le petit soldat Jean-Luc Godard France
    1960
    Algérie en flammes René Vautier France
    1958
    Une nation, l'Algérie René Vautier France
    1954

     
     

     

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  • CRITIQUE

    Naguère d'Algérie

     

    Par DOUHAIRE SAMUEL

    Tournée en 1962, une fiction à valeur de témoignage ressort à Paris.

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    En janvier 1962, l'Américain James Blue, tout juste sorti major de l'Idhec (l'école de cinéma parisienne), achève les prises de vues de son premier film à Alger et dans la plaine de la Mitidja. Deux mois plus tard, le FLN et le pouvoir gaulliste signaient les accords d'Evian mettant fin à la guerre d'Algérie et préparant l'indépendance du pays. Le rapprochement entre les deux dates souligne l'intérêt historique des Oliviers de la justice, pratiquement invisible depuis sa sortie dans les salles françaises voici quarante-deux ans. Réalisée dans un style quasi documentaire «au milieu des bruits et de l'agitation de la ville», cette fiction sur un jeune pied-noir qui retourne à Bab-el-Oued alors que son père agonise est un témoignage précieux sur l'Algérie lors des derniers mois de ce que l'on appelait encore les «événements». La caméra de James Blue enregistre la présence pesante de l'armée dans les rues, une fouille au corps à l'entrée d'une épicerie, une opération de déminage aux allures de routine, les fermes cernées de barbelés et protégées par le contingent. Mais elle montre aussi, au-delà de la tension, que la vie continue, via le foisonnement multiethnique des marchés d'Alger, la détente des Européens aux terrasses des cafés...

    Idéalisée. «Nous nous sommes tous efforcés ­ metteur en scène, auteur, interprètes ­ de nous effacer devant l'Algérie, qui est à la fois le sujet, le paysage et le principal personnage du film», expliquait à l'époque Jean Pélégri, auteur du roman qu'il a lui-même adapté à l'écran. Au milieu d'autres comédiens amateurs, européens et arabes, l'écrivain pied-noir (1920-2003) incarne également le personnage emblématique du film : le fermier bâtisseur de la Mitidja, qui a introduit la vigne en Algérie et meurt au moment où se consomme le divorce entre la métropole et ses départements de l'autre côté de la Méditerranée. Les flash-backs racontent une Algérie rurale idéalisée par le souvenir, où un colon sévère mais humaniste pouvait vivre en harmonie avec ses employés musulmans. «Ce sont les Arabes qui m'ont appris à être juste, analyse le vieux Jean au soir de sa vie. Si tu es juste avec eux, ils ne l'oublient jamais.» Les Oliviers de la justice porte la nostalgie d'une Algérie métissée dont l'éclatement, sans doute inévitable, aurait peut-être pu se produire sans violence. Mais, du fait même de son tournage à chaud, voire à cran (les studios du producteur Georges Derocles furent la cible d'un attentat), le film laisse poindre l'amertume du gâchis. Jean le pied-noir et Saïd l'Arabe partageaient leurs jeux d'enfant. Vingt ans plus tard, le premier pleure la terre natale qu'il va bientôt perdre, le second est devenu fellagha...

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    2 commentaires
  • L'Algérie au cinéma - Découverte du monde  
     
     
       
     
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      A l'ombre du père de Foucauld  
     

    France, 1949. Couleur. Sonore. Format d'origine 35mm. 11mn. Film colonial 
    Numéro de visa : 9545

    Réalisation : Raymond Picon-Borel 
    Société de production : Francol-Film

    Auteur du commentaire : Charles Fasquelle 
    Directeur de la photographie : Raymond Picon-Borel
    Assistant opérateur : Jacques Fogel
    Chef monteur : Gérard Rey
    Distributeur d'origine : Jeannic Films

     

    A l'ombre du père de Foucauld
    © Francol Film

     

    Résumé : Aux portes de l'Afrique noire, Tamanrasset, capitale du Hoggar, doit sa prospérité à la colonisation française et tout particulièrement à deux personnages emblématiques, le général Laperrine, qui oeuvra pour l'édification et la pacification du territoire des oasis, et son ami le père Charles de Foucauld qui, par ses missions d'évangélisation, permit l'utilisation pacifique de tous les points d'eau, seule source de vie au Sahara. Ces nombreux puits ont donné naissance à de véritables cités, comme Ghardaïa, habitée par les mozabites. Les touristes, attirés par la beauté de ces paysages, voyagent en autocars sur les pistes autrefois fréquentées par les caravanes. Des hôtels modernes construits dans des jardins pittoresques dynamisent la toute nouvelle industrie du tourisme.

    Mots clés : Colonie française; Développement touristique; Tamanrasset; Tourisme

    Lieux de tournage : El Menia - Ghardaïa - Tamanrasset (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Alger et ses environs  
     

    France, 1938. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 13mn.
    Autre titre : Le Vrai visage de l'Algérie 
    Numéro de visa : 1313 

    Réalisation : J. R. Barth ; Georges Clerc 
    Société de production : Afric Film

    Auteur du commentaire : André Sarrouy
    Compositeur de la musique : Mohamed Iguerbouchen

    Alger et ses environs
    © DR

     

    Résumé : Le développement de l'aviation a rendu Alger proche de Paris. Le touriste y découvre une architecture moderne, côtoyant le style mauresque, et les ruelles de la casbah. Le port de plaisance et les clubs d'aviation civile se sont développés, les jardins d'Essai invitent au repos, les courses hippiques sont très courues. A l'est, la Côte Turquoise compte de nombreux vestiges antiques. Les paysages sont extrêmement variés : gorges de la Ghifa, près de Blida, forêts de cèdres de Kabylie, oasis de Bou Saada.

    Mots clés : Alger; Site touristique; Tourisme; Urbanisme; Vestiges antiques

    Lieux de tournage : Bou-Saâda, Blida, Alger(Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Algérie  
     

    France, 1948. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. Film pédagogique 

    Numéro de visa : 1313 

    Réalisation : Jean-Charles Carlus 
    Société de production : Films Jean-Charles Carlus

    Scénariste : Joseph Meyer
    Auteur du commentaire : Joseph Meyer
    Directeur de la photographie : G. Chassagne
    Chef monteur : René Vernadet

     

    Algérie
    © Association frères Lumière

     

    Résumé : Représentation géographique, physique (reliefs, climats, végétation), économique (industrie, agriculture, commerce), humaine (Européens, Arabes, Berbères) et administrative de l'Algérie.

    Mots clés : Algérie; Géographie économique; Géographie humaine; Géographie physique

    Lieux de tournage : Tlemcen, Constantine, Oran, Annaba, Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Algérie humaine  
     

    France, 1948. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. Film pédagogique 
    Série : Algérie enseignement 

    Réalisation : Jean-Charles Carlus 
    Producteur : Jean-Charles Carlus

    Scénariste : Joulin
    Auteur du commentaire : Cléach
    Directeurs de la photographie : Chatelot ; Nerriere

    Algérie humaine
    © LTC

     

    Résumé : Point de contact traditionnel entre l'Orient et l'Occident, l'Algérie compte une population variée de Kabyles, Mozabites, Arabes, Noirs, Juifs et Européens. La majorité des musulmans algériens appartient aux populations berbères et kabyles. Les juifs représentent un groupe autochtone. Arrivés les derniers, les Européens, Français, Italiens, Espagnols, sont surtout des citadins. La population se divise en nomades des steppes et semi-nomades montagnards et sédentaires. Ces derniers vivent dans de petites propriétés maraîchères, de grandes fermes d'exploitation ou dans les villes, où les activités de commerce, d'artisanat et d'administration se développent. Aux villes musulmanes fortifiées sont venues se juxtaposer des villes nouvelles aux larges avenues. L'équipement en barrages, hôpitaux, universités et la participation de tous aux progrès, à la gestion et à l'administration du pays ont sensiblement amélioré les conditions de vie.

    Mots clés : Arabe ; Berbère; Européen; Juif; Kabyle; Mozabite; Noir; Population

    Lieux de tournage : Oran, Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Algérie physique  
     

    France, 1948. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. Film pédagogique 
    Série : Algérie enseignement 

    Réalisation : Jean-Charles Carlus 
    Producteur : Jean-Charles Carlus

    Scénariste : Joulin
    Auteur du commentaire : Cléach
    Directeurs de la photographie : Chatelot ; Nerriere 
    Chef monteur : Vernadet

    Algérie physique
    © DR

     

    Résumé : Le relief de l'Algérie est composé de trois grands ensembles : les chaînes telliennes, Tell occidental et oriental, les hautes plaines entre l'Atlas saharien et les chaînes telliennes, et l'Atlas saharien. Le climat est de type méditerranéen mais peut varier selon les régions.

    Mots clés : Algérie; Chaîne tellienne; Géographie; Relief

    Lieux de tournage : Annaba, Oran, Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Biskra : enfants indigènes ramassant des pièces de monnaie  
     

    France, 1903. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 1mn 
    Numéro de Catalogue : 1386 

    Société de production : Société A. Lumière et ses Fils
    Opérateur : Alexandre Promio

    Producteurs : Louis Lumière ; Auguste Lumière

    Biskra : enfants indigènes ramassant des pièces de monnaie
    © Association frères Lumière

     

    Résumé : Un homme lance des pièces à des enfants, qui se précipitent pour les ramasser.

    Mots clés :Argent; Colonie française; Enfant; Pièce de monnaie; Vie quotidienne

    Lieu de tournage : Biskra (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Biskra et El-Kantara  
     

    France, 1922. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 11mn
    Série : Algérie 

    Réalisation : René Moreau 
    Société de production : Films René Moreau

    Biskra et El-Kantara
    © Films René Moreau

     

    Résumé : L'oasis de Biskra, dans les Aurès, est appréciée par les touristes pour son marché, le souk des tailleurs et ses rues livrées aux enfants. Avant d'arriver à Sidi-Okba, la diligence croise les danseuses de la tribu des Ouled Naïl. Le voyage se poursuit en passant par les djebels Metlili et El- Melah. El-Kantara est un bourg au climat contrasté, avec au nord la montagne et la pluie et, au sud, les gorges et son village rouge ensoleillé.

    Mots clés : Algérie; Tourisme; Vie quotidienne

    Lieux de tournage : Biskra, El Kantara (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Bou-Saâda et ses environs  
     

    France, 1923. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 7mn

    Réalisation : René Moreau 
    Société de production : Films René Moreau

    Bou-Saâda et ses environs
    © Films René Moreau

     

    Résumé : Bou-Saâda est célèbre pour sa palmeraie et ses dunes. Sur la place du marché une population cosmopolite achète ou vend des dattes, des graines, de l'huile, du pain, du lait de brebis, des étoffes et des chaussures. Les jeunes femmes de la tribu d'Ouled Naïl exécutent une danse. A quelques kilomètres, se trouve le village d'El-Hamel, connu pour sa zaouïa.

    Mots clés : Algérie; Tourisme; Vie quotidienne

    Lieux de tournage :Bou-Saâda, El Hamel (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieu de consultation : Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Colomb-Béchar  
     

    France, 1914. Noir et blanc + teinté. Muet. Format d'origine 35mm. 5mn


    Sociétés de production : Éclair ; Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Commanditaire : Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Colomb-Béchar
    © DR

     

    Résumé : Situé près de la frontière du Maroc, Colomb-Béchar est une ville active. La noria, un marabout, le cimetière, la place Charles Lutaud, la mosquée, les rues achalandées, le commerce avec le Maroc témoignent de ses nombreuses activités.

    Mots clés : Algérie; Architecture; Colonie française; Mosquée; Noria; Oasis; Tombeau; Tourisme

    Lieu de tournage : Béchar (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Constantine  
     

    France, 1921. Noir et blanc + teinté. Muet. Format d'origine 35mm. 4mn


    Sociétés de production : Éclair ; Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Commanditaire : Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Constantine
    © DR

     

    Résumé : En hiver, l'arrivée en automobile sur Constantine par la route de Philippeville offre un panorama sur la ville enneigée. L'automobile poursuit sa visite par le pont et le quartier de Sidi-Rached, longe les coteaux de Mansoura ; elle passe ensuite devant la statue du général de Lamoricière puis par la place de la Brèche. Pour finir, elle emprunte le boulevard, taillé dans le roc, qui surplombe les gorges du Rummel et arrive sur le pont suspendu de Sidi M'Cid, conduisant à l'hôpital civil.

    Mots clés : Algérie; Constantine; Gorges du Rummel; Pont; Tourisme; Ville

    Lieu de tournage : Constantine (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Constantine, ville étrange et mystérieuse  
     

    France, 1950. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 15mn
    Numéro de visa : 10520 

    Réalisation : Maurice Théry 
    Société de production : France Reportage Cinéma

    Auteur du commentaire : Maxime Champ
    Assistant réalisateur : Helyette Helsen
    Directeur de la photographie : Maurice Damien
    Ingénieur du son : Hélios

    Constantine, ville étrange et mystérieuse
    © France Reportage Cinéma

     

    Résumé : Constantine, anciennement appelée Cirta, changea de nom avec l'arrivée des Romains et de l'empereur Constantin. Cette citadelle, protégée par les gorges du Rummel qui enserrent la ville d'un fossé, a subi de nombreux sièges. Une multitude de ponts traversent ces gorges, ceux conçus par les colonisateurs français surplombent les anciens ponts romains. La vieille ville a des quartiers très animés, alors que l'ancien palais du bey baigne dans le silence. En arrière-plan se trouve la cité moderne. Placé sur une colline, un arc de triomphe rend hommage à ceux qui sont morts pour la France au cours des deux guerres mondiales.

    Mots clés : Colonialisme; Constantine; Ville

    Lieu de tournage : Constantine (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Dans le Sud-Oranais  
     

    France, 1921. Noir et blanc + teinté. Muet. Format d'origine 35mm. 7mn. Film ethnographique
    Autre titre : Im südlichen Orangebiet 

    Sociétés de production : Éclair ; Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Commanditaire : Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Dans le Sud-Oranais
    © Marc Sandberg

     

    Résumé : Dans le Sud-Oranais, les courses de Mechria rassemblent les tribus de la région et donnent lieu à de grandes fêtes. Les festivités se composent de plusieurs parades de cavaliers, dont les chefs sont vêtus de costumes traditionnels, d'une fantasia en l'honneur du commandant de territoire et d'un défilé de bassours, palanquins montés à dos de chameau.

    Mots clés : Algérie; Colonie; Coutume; Fantasia; Fête traditionnelle

    Lieu de tournage : Mechria (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      El Djezaïr (Le port d'Alger)  
     

    France, 1948. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 22mn. 
    Numéro de visa : 7548 

    Réalisation : Jean Lehérissey 
    Producteur : J. K. Raymond-Millet

    Auteur du commentaire : Jean Lehérissey
    Compositeur de la musique : André Theurer
    Assistant réalisateur : Monique Muntcho

    El Djezaïr (Le port d'Alger)
    © DR

     

    Résumé : Modeste village il y a trois siècles, El Djezaïr fut conquis en 1509 par les Espagnols, qui s'emparèrent d'un îlot et y construisirent une forteresse, le Penon. Vingt ans plus tard, Barberousse chassa les Espagnols et bâtit une jetée pour rallier l'îlot au continent ; ce fut la première esquisse du port d'Alger. Les barbaresques l'occupèrent jusqu'à la prise d'Alger en 1830 par les Français. Après la construction de la jetée nord en 1848, puis de la jetée est en 1870, la ville connut un essor et ne cessa de s'étendre avec les nouveaux bassins de l'agha et Mustapha. Un même contraste existe entre les buildings modernes et la casbah, l'ancienne darse des Turcs et les puissantes installations portuaires, d'où sont exportées toutes les richesses du pays. Point d'escale ou de relâche pour les navires allant de la mer du Nord vers l'Orient, Alger est aussi un port de pêche et de plaisance, situé non loin de Maison-Blanche, devenue la plaque tournante aéroportuaire d'Afrique avec les cinq mille passagers mensuels d'Air France.

    Mots clés : Bassin; Casbah; Darse; Jetée; Pêche; Port de plaisance

    Lieu de tournage : Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      El-Oued, la ville aux mille coupoles...  
     

    France, 1947. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 12mn. 
    Autres titres El-Oued 

    Réalisation : Marie-Anne Colson-Malleville 
    Société de production : Société coopérative ouvrière de production de films

    Scénariste : Marie-Anne Colson-Malleville
    Compositeur de la musique : Maurice Naggiar
    Directeurs de la photographie : Marcel Fradétal ; H. Champion ; Marcel Villet
    Distributeur d'origine : L'Equipe

    El-Oued, la ville aux mille coupoles...
    © DR

     

    Résumé :El-Oued est une ville importante des oasis du Souf. Avec ses toits en forme de dômes, les visiteurs la surnomment aussi "la ville aux mille coupoles". Les habitants livrent un combat journalier contre l'ensablement. L'irrigation des jardins par des rivières souterraines, la création d'un chemin de fer, la construction de routes carrossables, l'installation d'une centrale électrique et la plantation du saxaoul montrent quelques-unes des victoires gagnées sur le désert.

    Mots clés : Aide au développement; Algérie; Colonie; Désert; El-Oued

    Lieu de tournage : El Oued (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    En Kabylie

     
     

    France, 1951. Couleur (procédé Gevacolor). Sonore. Format d'origine 35mm. 12mn. 
    Autres titres La Grande Kabylie
    Numéro de visa : 11370 

    Réalisation : Maurice Théry 
    Société de production : CFF - Comptoir Français du Film

    Compositeur de la musique : Frédéric Pohl
    Directeur de la photographie : M. Damien
    Chef monteur : C. Fabre

    En Kabylie
    © CFF - Comptoir Français du Film

     

    Résumé : La Grande Kabylie est délimitée au nord par la Méditerranée et au sud par le massif du Djurdjura. Les villages kabyles sont implantés sur les crêtes ou accrochés aux flancs de la montagne. Les villageois vivent de l'arboriculture, cultivent la vigne dans les vallées et les céréales sur des parcelles en terrasses. L'artisanat est très développé et tient une grande place dans l'économie locale. Le gouvernement général développe les infrastructures pour une population nombreuse, qui reste attachée à sa culture traditionnelle et à sa région.

    Mots clés : Agriculture; Arboriculture; Artisanat; Infrastructure

    Lieu de tournage : Kabylie (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Escale à Oran

     
     

    France, 1948. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 18mn. 
    Numéro de visa : 13769

    Réalisation : Marie-Anne Colson-Malleville 
    Société de production : L'Equipe

    Scénariste : Marie-Anne Colson-Malleville
    Auteur du commentaire : M. de Fréminville
    Compositeur de la musique : Georges Tzipine
    Directeurs de la photographie : Marcel Villet ; Henri Champion
    Chef monteur : Marcelle Brochet

    Escale à Oran
    © L'Equipe

     

    Résumé : Une visite de la ville d'Oran révèle ses avenues et ses places, les principaux bâtiments publics et monuments, les jardins, les maisons, où se côtoient les styles mauresque et ibérique, les édifices religieux, le quartier israélite, le lavoir. La colline de Santa Cruz est le but d'un pèlerinage. Dans le quartier de la marine, les quais et docks flottants constituent la gare maritime, où l'on charge les tonneaux de vin d'Oranie, l'alfa et les agrumes.

    Mots clés : Algérie; Colonie; Oran; Tourisme

    Lieu de tournage : Oran (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Impressions algériennes  
     

    France, 1948. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 15mn. 
    Autres titres : Indrukken uit Algiers 
    Numéro de visa : 408

    Réalisation : Etienne Nadoux 
    Société de production : Discina

    Supervision : Fred Orain
    Auteur du commentaire : Guy Decomble
    Compositeur de la musique : Ernest Guillou
    Chef monteur : Marcel Moreau
    Producteur : André Paulvé
    Directeur de la production : Fred Orain
    Distributeur d'origine : Discina

    Impressions algériennes
    © Discina

     

    Résumé : Dès 1936, au départ de Marseille, le paquebot et l'hydravion sont les deux moyens de transport pour se rendre en Algérie. Les marchandises et les matières premières transitent par le port d'Alger, avant d'approvisionner Paris et l'étranger. Très cosmopolite, la ville s'est développée aussi rapidement que son port, et les habitations musulmanes côtoient les immeubles modernes.

    Mots clés : Alger; Algérie; Colonie française; Port; Transport de marchandises

    Lieux de tournage : Alger (Algérie), Marseille (France)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Jardins d'Alger  
     

    France, 1955. Couleur. Sonore. Format d'origine 16mm. 19mn.

    Réalisation : Jean Bélanger
    Société de production : Jean Bélanger

    Scénaristes : Jean Pomier ; Jean Bélanger
    Auteur du commentaire : Jean Pomier
    Scripte : Huguette Peretti
    Opérateur : Jacques Charlet
    Assistant opérateur : René Benaïm

    Résumé : Près des nouveaux chantiers d'urbanisme, les jardins et parcs verdoyants font la fierté de la capitale algéroise. Les monuments historiques côtoient la végétation luxuriante et les nombreuses variétés et espèces botaniques. Le jardin Marengo, le parc Saint-Säens et le jardin de la falaise Saint-Raphaël abritent des massifs fleuris et des espèces venus de lointains pays : Afrique du Sud, Pérou, îles Fidji, Japon. Les plantes exotiques envahissent également les jardins de l'hôtel Saint-George, célèbre pour avoir accueilli Valéry et Kipling, et les jardins du parc de Galland, proche du musée du Bardo. La villa Arthur et le Palais d'été, demeure officielle du gouverneur général de l'Algérie, sont des modèles d'architecture hispano-mauresque. Riche d'une végétation tropicale, le jardin d'Essai préserve des strelitzias, ficus et bananiers, en abondance dans ce jardin d'inspiration française. S'ajoutent au décor des jardins les faïences et céramiques d'inspiration hispano-mauresque et persane qui garnissent les façades des monuments algériens.

    Mots clés : Alger; Algérie; Architecture; Botanique; Colonie française; Jardin; Parc; Tourisme; Végétation

    Lieu de tournage : Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieu de consultation : Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    La Journée d'une musulmane

     
     

    France, 1912. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 6mn. 
    Autres titres Ein Tag im Harem

    Société de production : Éclair

    La Journée d'une musulmane
    © Marc Sandberg

     

    Résumé : A Alger, une musulmane voilée se rend chez elle, dans la casbah. Dans sa maison, elle enlève son voile et prépare un bouquet des fleurs de son jardin. Pour le déjeuner, ses servantes préparent le couscous. L'après-midi, elle reçoit une amie avec qui elle boit un café, danse et joue de la derbouka.

    Mots clés : Condition féminine; Femme; Musulman; Vie quotidienne

    Lieu de tournage : Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Laghouat

     
     

    France, 1921. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 6mn. 
    Autres titres Ein Tag im Harem

    Sociétés de production : Éclair ; Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Commanditaire : Service Cinématographique du Gouvernement Général

    Laghouat
    © Marc Sandberg

     

    Résumé : Panorama de la ville de Laghouat, située sur l'oued Mzi, à quatre-cent-cinquante kilomètres au sud d'Alger et à huit cents mètres d'altitude. Vues de la mosquée, du lavoir et du marché aux vieux habits. Scènes de la vie quotidienne dans les rues.

    Mots clés : Algérie; Architecture; Monument; Vie quotidienne; Ville

    Lieu de tournage : Laghouat (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    L'Aurès

     
     

    France, 1946. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 25mn. Film ethnographique

    Réalisation : Thérèse Rivière ; Germaine Tillion
    Société de production : Musée de l'Homme - Muséum National d'Histoire Naturelle

    L'Aurès
    © Cinémathèque française

     

    Résumé : L'Aurès est un massif montagneux de l'Algérie habité par les Chaouïa. Certains, mi-sédentaires mi-nomades, logent dans des maisons de pierres juchées sur les contreforts, ou sous des tentes, lorsqu'ils accompagnent leurs troupeaux de chèvres aux pâturages. Quand vient la période du nomadisme, les femmes exécutent une danse devant les hommes. Les Chaouïas les plus sédentaires habitent des villages bâtis dans la vallée, autour des oasis. Pendant que les hommes aménagent le cours de l'oued, les femmes, en charge de la maison, effectuent des travaux de poterie et de tissage. Les enfants font l'objet de soins attentifs de la part des parents. La chèvre est une ressource importante pour les Berbères. Les marchés et les fêtes sont l'occasion pour les nomades et les sédentaires de se côtoyer

    Mots clés : Berbère; Chaouïa; Nomade

    Lieu de tournage : Algérie

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Le Chant du Hoggar

     
     

    France, 1930. Noir et blanc. Muet sonorisé (Procédé sonore Gaumont-Petersen-Poulsen). Format d'origine 35mm. 59mn.

    Réalisation : Pierre Ichac 
    Société de production : Super-Film (Etablissements Roger Weil)

    Auteur du commentaire : René Nazelles
    Compositeur de la musique : René Sylviano
    Directeur de la photographie et opérateur : Pierre Ichac
    Producteur : Ichac Pierre-Antonin
    Directeur de la production : Etienne-Charles Paton
    Distributeur d'origine : Super-Film (Etablissements Roger Weil)

    Le Chant du Hoggar
    © DR

     

    Résumé : Fadimata, jolie musicienne nomade du Hoggar, éveille les passions des jeunes hommes de sa tribu. Un jour, elle accepte les présents du Lion, guerrier d'une tribu ennemie, et passe la nuit à jouer du violon en sa compagnie. Pour éviter les représailles, le Lion la quitte précipitamment au lever du jour. Il part vers la région de Kel-Aïr, s'associe avec des Touareg, et organise des razzias contre les peuplades qui vivent au bord du Niger. Quelques mois plus tard, à l'occasion de la fête du Prophète, le Lion vient défier les guerriers de la tribu de sa bien-aimée. Il combat Ilou l'Eléphant, mais, distrait par le sourire de la jeune femme, il est grièvement blessé et s'éloigne pour mourir. Aujourd'hui, seul un rocher gravé au nom de Fadimata rappelle les amours du Lion et de sa belle.

    Mots clés : Algérie; Hoggar; Méhari; Niger; Touareg; Tradition

    Lieux de tournage : Aïr (Niger), Ahaggar (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Le Sud

     
     

    France, 1934. Noir et blanc. Sonore (Procédé sonore Caméréclair-Radio). Format d'origine 35mm. 41mn.
    Titre de l'oeuvre adaptée Sahara, le Mzab et les pays Chaamba, Sahara carrefour des races

    Réalisation : Jean-Claude Bernard 
    Société de production : Les Films J.-C. Bernard

    Auteur de l'oeuvre originale : Lieutenant d' Armagnac
    Compositeur de la musique : André Petiot
    Adaptation musicale : Jacques Ibert ; Marcel Bernheim ; Marcel Duhamel
    Directeur de la photographie : Maurice Théry
    Décorateur : Pierre Collot
    Ingénieur du son : Georges Gérardot

    Le Sud
    © DR

     

    Résumé : Dans le Sud algérien, les habitants des oasis de la région du Souf et du Mzab livrent un combat journalier contre l'envahissement du sable dans les palmeraies. Les caravanes, guidées par le soleil et les bornes en forme de pyramide, se déplacent d'une ville à l'autre. Au milieu des dunes, El-Oued, la ville aux mille coupoles, offre le repos et les denrées nécessaires aux voyageurs. Plus loin, c'est le désert de pierres où de nombreuses villes comme Ghardaïa, Bou Noura, Beni-Isguen résistent aux vents de sable et à la sécheresse. La journée s'achève par une fantasia mozabite aux portes d'une ville.

    Mots clés : Algérie; Erg; Nomadisme; Oasis; Sahara; Sud algérien; Tourisme

    Lieux de tournage : El Oued, Beni-Isguen, Bou Noura, Ghardaïa (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      L'Empire au service de la France  
     

    France, 1939. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 60mn. Film colonial. 
    Autre titre : Vision saharienne 
    Numéro de visa : 3903

    Réalisation : Georgette Le Tourneur 
    Société de production : Films Georgette Le Tourneur

    Compositeurs de la musique : Georges Tzipine ; Mohamed Iguerbouchen
    Directeurs de la photographie : Gaston Chelle ; Tahar Benel Hanache
    Chefs monteur : Juliette Courtez ; Marianne Blanche
    Ingénieurs du son : Paul Boistelle ; André Caillat

    L'Empire au service de la France
    © Films Georgette Le Tourneur

     

    Résumé : Aspects de la vie saharienne à travers les villes de Touggourt, Bou-Saâda, Biskra et Ouargla : les tombeaux des rois ; la prière ; le travail des potiers ; la tonte des moutons ; le tissage des burnous ; la fécondation des dattiers ; l'hôpital tenu par les petites soeurs blanches ; une course de chameaux ; le marché ; la récolte des dattes ; les fantasias et les défilés ; une visite chez le cheikh el-Arab et son discours de soutien à la France ; les monuments et musées à la gloire de la France ; la vie pittoresque dans les oasis ; l'importance de l'eau ; le rôle de la légion pour pacifier et moderniser le pays.

    Mots clés : Algérie; Colonialisme; Désert; Nomade; Oasis; Sahara

    Lieux de tournage : Ouargla, Bou-Saâda, Biskra, Touggourt (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Marchés indigènes

     
     

    France, 1920. Noir et blanc + teinté. Muet. Format d'origine 35mm. 3mn. 

    Société de production : Éclair

    Résumé : A Affreville, la foule se presse au marché hebdomadaire. On arrive au village que l'on traverse sans s'arrêter jusqu'au marché Letourneux, dans un village situé sur la route de Teniet el Haad à Boghari. Le voyage se termine à Fort National en Kabilye.

    Mots clés : Algérie; Colonie française; Marché; Vie quotidienne

    Lieux de tournage : Boghari, Teniet el Haad, Khemis Miliana (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieu de consultation : Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Mission du Capitaine R. Wauthier

     
     

    France, 1933. Noir et blanc. Muet. Film colonial.
    Autres titres Reconnaissance saharienne

    Réalisation : René R. Wauthier
    Opérateur : Chouffet

    Résumé : La mission "Reconnaissance saharienne" organisée et conduite par le capitaine René Wauthier et sa femme Magdeleine, acompagnés de quelques techniciens, part d'Alger pour rallier le Tchad. Lors de leur périple, leur avion survole les camions de l'expédition qui roulent vers El Goléa, Tamanrasset, les montagnes de la Koudia et le Kasr construit par les Garamontes. Ils passent par In-Azoua et Bilma dans le Ténéré où l'on voit l'extraction du sel qui sera transporté par des caravanes de chameaux. Aux environs du Fort Dromard, la fête de l'Aït el Kébir bat son plein avec ses courses de chevaux. Dans une oasis, des femmes indigènes attendent la consultation médicale. La mission continue jusqu'à Agadès et le lac Tchad.

    Observations : La date de l'expédition (1933) est relevée dans le livre de Magdeleine Wauthier : "Connaissance des sables. Du Hoggar au Tchad à travers le Ténéré" librairie Plon, Paris 1934

    Mots clés : Afrique; Expédition; Méharistes; Oasis; Sahara; Touareg; Wauthier, René

    Lieux de tournage : In-Azoua, Bilma (Niger), Tchad, Algérie

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieu de consultation : Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Rue Bab-Azoun  
     

    France, 1896. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 1mn..
    Numéro de Catalogue : 201


    Société de production : Société A. Lumière et ses Fils
    Opérateur : Alexandre Promio

    Producteurs : Louis Lumière ; Auguste Lumière

    Rue Bab-Azoun
    © Association frères Lumière

     

    Résumé : Circulation des piétons et des véhicules dans la rue Bab-Azoun, à Alger.

    Mots clés : Ane; Circulation; Colonie française; Maghreb; Rue; Rue Bab-azoun; Vie quotidienne

    Lieu de tournage : Alger (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
     

    Rue de France

     
     

    France, 1896. Noir et blanc. Muet. Format d'origine 35mm. 1mn..
    Numéro de Catalogue : 205


    Société de production : Société A. Lumière et ses Fils
    Opérateur : Alexandre Promio

    Producteurs : Louis Lumière ; Auguste Lumière

    Rue de France
    © Association frères Lumière

     

    Résumé : Animation de piétons et de véhicules dans une rue de Tlemcen.

    Mots clés : Calèche; Charrette; Circulation; Colonie française; Maghreb; Piéton; Rue; Vie quotidienne

    Lieu de tournage : Tlemcen (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
      Sahara  
     

    France, 1958. Noir et blanc. Sonore. Format d'origine 35mm. 12mn..
    Numéro de visa : 23197

    Réalisation : Georgette Le Tourneur 
    Société de production : Films Georgette Le Tourneur

    Auteur du commentaire : Georgette Le Tourneur
    Compositeur de la musique : Mohamed Iguerbouchen
    Opérateur : Tahar Hanache
    Chef monteur : Yvonne Sarrestte

    Energies
    © Films Georgette Le Tourneur

     

    Résumé : L'équipe du cinéaste randonne dans la commune de Touggourt. A l'infirmerie indigène (hôpital ) les infirmières pèsent et soignent les enfants, les religieuses s'occupent des problèmes ophtalmologiques, l'une d'elles sonne la cloche pour prévenir du déjeuner des malades. A l'ouvroir des Soeurs Blanche, les enfants sortent des cours pendant que d'autres entament une ronde enfantine. Des chameaux sont présentés à l'administrateur principal de la commune, qui décernera un prix au plus beau d'entre eux. La caravane de chameaux se rend au grand marché, sur la place, les indigènes confectionnent des coussins avec des feuilles de palmiers. Ils vendent du tissu, des essences de parfum, des chaussures, des légumes, d'autres disent la bonne aventure. A la palmeraie c'est la cueillette des dattes, on récolte les régimes, un véhicule les amène à la ferme de l'oasis où les dattes seront emballées et expédiées vers Alger, la France et le monde entier. La récolte terminée, les tribus nomades font une grande fête. Au Palais du gouvernement des fêtes sont aussi organisées, elles coïncident avec le carnaval, des hommes se déguisent en palmiers, en chameaux puis ils simulent la chasse au lion.

    Mots clés : Agriculture; Colonialisme; Commerce; Coutume; Médecine; Missionnaire; Nomade; Religieuse; Soins médicaux; Tradition

    Lieu de tournage : Touggourt (Algérie)

    Restauré par les Archives françaises du film du CNC

    Lieux de consultation : CNC à la BnF (Paris) ; Bois d'Arcy (Yvelines)

     
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