• 18 films en première mondiale

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    le 18.07.13 | 10h00 Réagissez

     

    Le 66e Festival du   film de Locarno, qui se déroulera en août prochain dans cette petite ville située sur les rives du lac Majeur, dans le sud de la Suisse, présentera 20 films en compétition internationale, dont 18 sont des premières mondiales, selon un communiqué publié mercredi.

    Un jury, présidé par le réalisateur philippin, Lav Diaz, décernera la plus grande récompense du festival, le Pardo d’or, à l’un des films en compétition   internationale. L’actrice-réalisatrice française, Valérie Donzelli, fait partie du jury. Six films français sont sélectionnés pour le concours international, parmi lesquels Gare du Nord de Claire Simon (France-Canada), Mary, Queen of Scots, de Thomas Imbach (France-Suisse), Tonnerre de Guillaume Brac et Une   autre Vie d’Emmanuel Mouret.     

    Un nouveau directeur

    Le festival a changé de directeur cette année, après le départ du Français, Olivier Père, l’année dernière, qui a assuré pendant trois ans la direction artistique de la manifestation. Le nouveau directeur artistique est un Italien, Carlo Chatrian, qui veut   resserrer les liens du festival avec l’Italie. Un film italien sera d’ailleurs présenté, pour la première fois depuis de   nombreuses années, en première mondiale sur la Piazza Grande, la grande place de Locarno, transformée en salle de cinéma de plein air durant la durée du festival pouvant accueillir jusqu’à 8 000 personnes : La variable umana de  Bruno Oliviero.  Le cinéma américain est moins représenté que lors des précédentes éditions,   avec deux productions notables : Wrong Cops de Quentin Dupieux et We’re de Millers avec Jennifer Aniston.   Le festival débutera le 7 août prochain. par la projection du film islandais «2 Guns.
     

     

    AFP
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  • Mostra de Venise Frears, Gilliam, Gitai, et Allaouache s’affichent

     

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    le 27.07.13 | 10h00 Réagissez

    zoom | © D. R.
     

     

     

    Les Britanniques, Stephen Frears et  Terry Gilliam, l’Israélien, Amos Gitai, les Français, Philippe Garrel et Merzak  Allaouache, le Japonais, Hayao Miyazaki, figurent parmi les grands noms de la prochaine Mostra, qui se déroulera à Venise, du 28 août au 7 septembre, ont annoncé, jeudi, les organisateurs.

    Au total, 20 films participeront à la compétition de ce festival, ont   précisé, Paolo Baratta, président de la Biennale de Venise et Alberto Barbera, directeur de la Mostra. Comme annoncé il y a quelques semaines, c’est Gravity, un film du Mexicain, Alfonso Cuaron, avec George Clooney et Sandra Bullock, qui fera l’ouverture du festival, avec une projection en 3D le 28 août dans la grande salle du Palais du cinéma sur le Lido de Venise.   Gravity, qui sera présenté hors compétition, est un thriller dans lequel Sandra Bullock et George Clooney incarnent deux astronautes en mission de   routine qui se retrouvent soudain coupés du monde après la destruction de leur navette. spatiale.    
     

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  • RSS - Culture

     

    Le film sur Louisa Ighilahriz projeté pour la première fois à Alger

     

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    Par Le Matin | 09/12/2012 15:31:00 | .

    "La moudjahida et le parachutiste", un documentaire rendant hommage à la combattante Louisa Ighilahriz, sera projeté pour la première fois en Algérie, à la faveur du Festival international du film engagé qui se tient à Alger, a-t-on appris samedi auprès du réalisateur.

    La combattante Louisa Ighilahriz.La combattante Louisa Ighilahriz.

    Ce film documentaire de 42 minutes parle de la guerre, mais pas à la manière d’un historien. Le réalisateur laisse libre cours à deux voix s’exprimant alternativement. D’un côté, un sous-officier de l’armée coloniale qui met tout sur la table : dénonciation de la torture, un "saloperie" imposée par des supérieurs sans scrupules. De l’autre, l’ancienne combattante Louisa (appelée Louisette) Ighilahriz relatant son combat et le triste destin (torture) que lui infligèrent les militaires français.

    "C’est un film dur qui ne laisse pas indifférent, mais comme je le dis souvent nous ne sommes pas des procureurs, seulement des passeurs de mémoires, passeurs engagés certes, mais passeurs quand même", a indiqué le réalisateur Mehdi Lallaoui à l’APS. Pour lui, le propos est surtout de laisser s’exprimer des témoins-clés de cette guerre. "On a besoin que des gens pareils témoignent. Il s’agit de parler de la guerre, pas de l’effleurer. L’évoquer, non pas comme un historien, mais à la manière d’un capteur de mémoires", a expliqué Lallaoui qui est également le président de l’association Au nom de la mémoire.

    Tout en se déclinant comme un réalisateur qui travaille principalement sur les mémoires urbaines, ouvrières et coloniales, il s’est félicité du choix des organisateurs du Festival international d’Alger, qui, a-t-il relevé, ont opté pour un film "inédit". "Lorsque les responsables du festival international du film engagé d’Alger m’ont contacté, je pensais leur proposer un très beau film "Monique. H, Nanterre 1961" autour d’une femme exceptionnelle, qui a vécu dans les bidonvilles de Nanterre en pleine guerre, partageant les souffrances et les espoirs des Algériens et de leur famille", a confié le réalisateur, signalant qu’après visionnage, le festival a préféré choisir un inédit La moudjahida et le parachutiste, qui est aussi un hommage à une combattante, Louisa Ighilahriz.

    Pour le réalisateur, sa venue à Alger sera, par ailleurs, un moment de recueillement pour ceux qui "ont choisi le sacrifice suprême pour que vive l’Algérie". "Ma venue à Alger, en cette année du cinquantenaire de l’indépendance, sera aussi l’occasion pour moi d’aller me recueillir sur la tombe de mes parents qui ont combattu et souffert pour la liberté de ce pays", a-t-il confié.

    Et d’ajouter qu’il leur murmurerait que "là-bas, là où nous sommes nés et citoyens, nous avons réussi à briser le mur du silence pour octobre 1961 dont ils furent les acteurs directs", faisant allusion à la reconnaissance récente par la France des massacres d’Algériens le 17 octobre 1961 à Paris. La moudjahida et le parachutiste a été projeté pour la première fois en France dans le cadre du 2e Festival images de la diversité et de l’égalité, qui s’est tenu en octobre dernier à Paris.

    Avec APS

     

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  • Avoir 20 ans dans les Aurès" sur les écrans : un hommage à Vautier

     

     

     

    Le film de René Vautier "Avoir 20 ans dans les Aurès" est ressorti sur les écrans en France. C'est une reconnaissance cinématographique à cet immense militant de la cause algérienne. Reste à savoir si le public algérien aura la chance de voir ce film dans les dernières salles de cinéma qui restent. L'Algérie lui doit beaucoup, notamment les rares images d'archives des maquisards du FLN. Diffuser ses films pour le public algérien c'est montrer aussi que le combat pour l'indépendance a été également porté par des militants autres qu'Algériens.

    René Vautier.René Vautier.

    Alors qu’on commémore cette année dans la plus grande discrétion le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, ressort sur les écrans français Avoir 20 ans dans les Aurès, dans une version restaurée numériquement qui fait ressurgir, par delà son propos anti militariste et anti colonial, la vision esthétique et le regard poétique de son auteur, le cinéaste militant René Vautier.

    De ce film, tournée en 1972 à partir des centaines de témoignages d’appelés en Algérie, on aurait tort de ne retenir que l’histoire édifiante de son projet politique, de sa production indépendante et des conditions de tournage, de ses interdictions administratives, de sa dénonciation enfin par tout ce que l’hexagone compte encore de salauds/OAS et que 20 ans dans les Aurès pourrait afficher comme autant de blessures de guerre ou de médailles militantes du cinéma politique, engagé, rebelle. Car à la revoyure il apparaît que ce film, à fois honni et encensé, vaut plus que tous les éloges qui auraient pu finir par l’étouffer complètement.

    De fait, à quarante ans de distance, cette fresque algérienne qui met en scène la façon dont l’armée française a pu s’y prendre pour faire tirer sur des paysans autant si ce n’est plus que sur les fellaghas, de jeunes appelés français syndiqués, politisés, pacifistes, force le respect par la modernité de sa réalisation. Par modernité il faut entendre tout ce qui, dans la réalisation appartient à la tentative de résistance au récit fictionnel dominant, c’est à dire la poésie.

    Une poésie qui s’exprime de prime abord par l’utilisation que fait Vautier de la chanson populaire, contestataire. Présentes depuis les premières séquences, et revenant tout au long du film comme autant, soit de renforcement, soit de mise à distance de ce qui vient de se jouer, ces chansons expriment mieux que ne le feraient des dialogues l’état d’esprit de ces jeunes gens ensablés dans cette guerre qui ne disait pas son nom et qui n’était pas la leur.

    Cette troupe d’appelés, comme on disait avant que le service militaire ne soit abandonné, c’est surtout celle des comédiens, que Vautier chercha groupé. Il les trouva au sein d’une bande de brestois mais aussi dans une troupe de théâtre qui, en ce début seventies, jouaient à Paris une pièce intitulée Les fraises musclées. L’auteur et metteur en scène n’était autre que Jean Michel «Rond Point» Ribes, d’une sveltesse qui n’avait d’égale que la gouaille qui ne l’a jamais quittée. Il fut commis d’office au rôle de l’aumonier libertaire. Parmi ces "Parisiens" on remarque aussi un autre jeune comédien, qui, assez loin de son emploi de pacifiste idéaliste, mettra en scène, quinze ans plus tard, et à des années lumières du projet de Vautier, toute la nostalgie pied-noir au cinéma : Alexandre Arcady ! Ses comédiens Vautier choisît de les mettre en scène de la façon la plus anti-autoritaire qui soit, sans dialogues scénarisés ou écrits. Le réalisateur expliquait la situation et laissait réagir ses comédiens pour ne garder que les prises qui correspondaient aux témoignages des vrais appelés, c’est à dire presque toutes.

    Cette liberté, doublée de poésie, c’est aussi au travers des paysages de l’Algérie, des Aurès, ce pays des Chaouis berbérophones, que le réalisateur l’exprime. Devant les panoramas du film on a le sentiment de découvrir, avec lui, une terre millénaire, pacifique, un éden terrestre. A ce titre la scène dans laquelle la troupe, défroquée de l’uniforme kaki de l’armée française, prend un bain dans la rivière qui coule au fond des gorges d’El Kantara prend une valeur toute particulière. Celle d’un paradis trouvé, et puis perdu, iconique, un peu – et pourquoi pas ?- à la façon dont Terence Malick inscrira plus tard ses marines dans la beauté luxuriante de la jungle de The Thin Red Line

    En 1972, Vautier n’en était pas à son coup d’essai avec l’Algérie. En 1956 il réalisait dans le maquis de l’ALN, branchée armée du FLN, Algérie en Flammes. Tourné dans les Aurès, et monté en RDA, le film défendait si bien la cause algérienne, qu’il était incongru qu’il fût réaliser par un français. Vautier fut alors mis à l’écart et emprisonné vingt cinq mois par ceux là même aux côtés desquels il s’était engagé. Cela ne le fera pas dévier de son combat. En 1962 il créera le Centre Audiovisuel d’Alger dont le projet tenait en quelques mots qu’on aimerait penser toujours actuels "vers le socialisme par le cinéma, en dehors de toute censure. L’utopie en marche". Trop fort René.

    Avec Thomas Bauder

    Pour Regards.fr

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  • Clap de début pour le film "Krim

    Belkacem" à Alger


     

     

    Le premier tour de manivelle du film "Krim Belkacem", réalisé par Ahmed Rachedi a été donné dimanche après-midi dans l’enceinte du parc d’attractions et de loisirs de Ben Aknoun (Alger) en présence du ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Chérif Abbas.

    Premier tour de manivelle du film Premier tour de manivelle du film "Krim Belkacem"

    Ce film historique, produit par le ministère des Moudjahidine dans le cadre du programme célébrant le cinquantième anniversaire de l’indépendance, retrace le parcours héroïque de Krim Belkacem, une des figures de proue de la révolution. Etaient également présents au coup d’envoi du tournage du film qui compte parmi les productions historiques retraçant le parcours des héros de la révolution, de nombreux cinéastes, artistes et professionnels du 7e art.

    A cette occasion, M. Chérif Abbas a qualifié d’"importantes" les productions cinématographiques inscrites dans le programme de célébration du cinquantenaire de l’indépendance. "Nous avons accusé un retard dans la réalisation de telles oeuvres en raison des problèmes d’ordre social auxquels devait faire face la jeune Algérie tel l’analphabétisme, le chômage et le legs colonial", a-t-il précisé.

    Et d’ajouter, "Nous avons entamé, sur décision du président de la République, la réalisation de ces films et nous tenons à ce qu’ils relatent objectivement les faits historiques et les parcours militants des grands hommes qui ont marqué l’histoire et se sont sacrifiés pour le recouvrement de la liberté et de l’indépendance". "Le mérite revient en premier lieu aux martyrs et à tous ceux qui ont persévéré dans leur voie", a-t-il souligné avant de souhaiter plein succès à ce grand projet historique et un échos favorable auprès des générations futures.

    La première action du film se déroule sur les hauteurs de la Soummam dans la région de Kabylie où l’on aperçoit l’arrivée des leaders historiques de la Révolution venus assister au congrès de la Soummam, dont notamment, Krim Belkacem, le colonel Amirouche, le colonel Lotfi, Saad Dahleb et Amar Ouamran.

    Les événements du film Krim Belkacem, co-écrit par le journaliste Boukhalfa Amazit et le commandant Azzedine commence après la fin de la deuxième guerre mondiale (1945) pendant laquelle le peuple algérien a payé un lourd tribu pour la victoire de la France et ses alliés. A la fin de la guerre, la France qui refuse d’honorer ses engagements vis-à-vis de l’Algérie, à savoir, l’indépendance, recourt à une répression sauvage contre les manifestations pacifiques des Algériens faisant plus de 45.000 victimes.

    Dans ces conditions difficiles, Krim Belkacem, alors âgé de 23 ans, retourne dans son village en Kabylie ou sévissait pauvreté et misère. Bien que vivant dans l’aisance, il était très sensible au dénuement dans lequel vivaient les enfants de son pays.

    Convaincu de l’impératif d’un changement, il adhère au Parti du peuple algérien (PPA) où il commence un parcours de militant qui fait de lui l’un des architectes de la guerre de libération. Il entre dans la clandestinité dès 1947. Le film retrace le parcours du militant avant le déclenchement de la Révolution armée, ainsi que les étapes de la guerre de libération en mettant en exergue le rôle de Krim Belkacem.

    Il tourne aussi autour d’un événement phare, le congrès de la Soummam, qui a regroupé pour la première fois les leaders politiques et militaires de la Révolution. Le film revient également sur l’exil de Krim Belkacem en Tunisie et au Caire et son rôle de diplomate chevronné aux accords d’Evian. Le tournage du film devrait durer 12 semaines entre la capitale et la région de Kabylie, ainsi qu’en Tunisie, au Caire et en Suisse.

    Le réalisateur, Ahmed Rachedi a indiqué à l’APS que d’autres projets cinématographiques sur les artisans de la glorieuse Révolution de novembre dont le colonel Lotfi, sont en cours de préparation. Boukhalfa Amazit, co-auteur du scénario, a, pour sa part, déclaré à l’APS que le projet du film remontait à plus de quatre ans et que l’écriture de ce film qui porte un message humaniste a duré près de deux années. Le scénariste a par ailleurs indiqué qu’il s’était basé notamment dans son écriture sur des témoignages vivants tels celui du commandant Zerari dit Azzedine, un ami proche du défunt.

    Les comédiens ayant campé les rôles des personnages-clés du congrès de la Soummam dans le film Krim Belkacem dont le premier tour de manivelle a été donné dimanche à Alger, se sont dit fiers d’incarner ces personnalités historiques reconnaissant toutefois la difficulté de ces rôles.

    Le rôle de Krim Belkacem a été attribué à Sami Allam alors que Boualem Zeblah et Mustapha Laribi incarnent respectivement le colonel Amirouche et Abane Ramdane.

    Pour Sami Allam, incarner Krim Belkacem exige "courage et audace pour bien rendre hommage à cette personnalité-clé de la guerre de libération nationale du joug colonial". Il a expliqué dans ce sens avoir eu plusieurs contacts et conversations avec les anciens compagnons de Krim pour bien connaître sa personnalité avant d’incarner le personnage.

    Il a rappelé qu’il avait campé le même personnage dans le film Mostefa Ben Boulaid en 2007 mais cette fois-ci, "c’est le rôle phare dans le film de Krim Belkacem. C’est une lourde responsabilité" a-t-il dit.

    De son côté, le comédien Boualem Zeblah qui a fait ses débuts dans le théâtre régional de Bejaia s’est dit fier d’incarner le colonel Amirouche dans ce long métrage en dépit de la difficulté du rôle ajoutant qu’il s’est bien renseigné à travers des recherches sur tous les aspects de la personnalité d’Amirouche. Ce comédien qui a déjà une expérience dans le filmZabana, a souligné le rôle du 7ème art comme moyen de faire connaître l’Histoire glorieuse de notre pays aux générations futures.

    Tout en reconnaissant la difficulté et la responsabilité dans le rôle qui lui a été attribué, Mustapha Laribi qui incarne Abane Ramdane, s’est dit "fier de camper un personnage d’une telle valeur et l’un des artisans de la guerre de libération nationale". Pour lui, tous les rôles de ce film sont difficiles, "mais chaque rôle a ses spécificités", "La difficulté dans l’interprétation du rôle d’Abane Ramdane réside dans le fait qu’il soit une personnalité controversée", a-t-il soutenu ajoutant les comédiens suivent les instructions du réalisateur pour bien réussir cette oeuvre artistique.

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