• Pour la 66e édition du célèbre Festival de Cannes, qui se déroulera du 15 au 26 mai, l’Algérie sera présente à travers son pavillon qui présentera une série de long-métrages et court-métrages. Une vitrine de rêve pour le cinéma algérien dont la réputation mondiale est loin d’être consolidée.

    Réalisateurs de renom, ou jeunes talents, les cinéastes algériens seront nombreux pour cet événement international du cinéma. L’Algérie ne fait pas partie de la sélection officielle de films mais sera présente au village international de Cannes. Elle sera représentée par « l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) [qui] représentera le cinéma algérien durant le Festival de Cannes 2013, elle y présentera les dernières productions cinématographiques nationales de l’année 2013 ainsi que celles  en cours de production », précisé un communiqué de l’AARC.

    Petit ou grand, ça tourne !

    Plusieurs films algériens récemment produits feront leur premiers pas dans les salles sombres de Cannes. Les aficionados du cinéma algérien pourront retrouver des films tels que « Le Menteur » de Ali Mouzaoui, « l’Héroïne » de Cherif Aggoune, « Titi » de Khaled Barkat, « Jour de cendre » de Amar Sifodil, « D’un conte à l’autre » de Rabie Benmokhtar, ou encore « Mista » de Kamel Iaïche pour la catégorie long-métrage.

    Le court-métrage sera également représenté avec « Le Hublot » de Anis Djaad, « Iminig » de Mbarek Menad ou encore « El Mektoub » de Lamia Brahimi. Enfin une série de films documentaires seront présents pour représenter ce genre important en Algérie. D’autant plus avec la célébration du cinquantième anniversaire de l’Indépendance algérienne.

    A la découverte des graines de réalisateurs

    Les jeunes talents ne seront pas oubliés et pourront se servir de ce 66e festival qui ouvre ses portes dès demain pour se faire connaître. On retrouvera Yacine Bouaziz avec son projet « El Djazira », ou encore les productions « Le Fou du schiste » de Sofiane Bellali, « Tarzan, Don Quichotte et nous » de Hassen Ferhani, « La nuit » de Yanis Koussim et « Dayen » de Abelkader Salmi.

    Enfin une journée sera consacrée à la mémoire de Warda El Djazairia, décédée il y a un an. A l’occasion du Festival de Cannes, l’AARC projettera le clip vidéo de sa dernière œuvre musicale « Eyyam », déjà présenté le weekend dernier à Alger.

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  • Yasmina Khadra à Oran

    Un fort enthousiasme pour le cinéma

    Par : APS

    Le talentueux romancier algérien Mohamed Mouleshoul, mondialement connu sous l’appellation “Yasmina Khadra” a exprimé, lundi soir à Oran, un fort enthousiasme pour le cinéma, déclarant “j’aime toujours écrire pour le cinéma”. 
    Invité à une séance-débat “Autour d’une œuvre” dans le cadre de la 5e édition des rencontres de l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH), l’auteur de la prestigieuse œuvre L’attentat a estimé “intéressant de se tourner pleinement vers le 7e art et marquer une petite trêve avec le roman. Histoire d’exceller dans la créativité et de se lancer dans un nouveau créneau artistique”. 
    Au passage, Yasmina Khadra a révélé qu’il a consacré deux scénarios, l’un pour le réalisateur algérien Rachid Bouchareb, qu’il compte accompagner dans sa percée cinématographique, déplorant le fait que le film Ce que le jour doit à la nuit n’a pas eu l’écho escompté en Algérie. 
    Il a déclaré, dans ce sens, “le cinéma chez nous est à la traîne. Au lieu de plaider pour l’ouverture de salles de cinéma, certains s’attaquent à l’initiative”. Abordant son expérience éditoriale, l’orateur a fustigé certains réseaux qui s’opposent à l’émergence de talents algériens, qui n’arrivent pas à intéresser le monde. “Le talent il faut le défendre”, a-t-il affirmé faisant allusion à du lobbysme ou ce qu’il a appelé “parisianisme”. 
    À titre illustratif, il a indiqué qu’il a financé trois romans d’écrivains algériens, sans pour autant réussir à les hisser plus haut. “Le monde éditorial n’a rien laissé aux débutants”, conclut-il. Commentant les traductions de ses œuvres, Yasmina Khadra estime que “c’est généralement bon, comme l’atteste le succès qu’elles ont remportées”. 
    Faisant part de ses projets, il a annoncé la parution de son nouvel ouvrage Les anges meurent de nos blessures au mois d’août prochain. 
    Un autre roman paraîtra l’année prochaine, a-t-il ajouté. Les rencontres de l’institut IDRH se poursuivent durant les soirées du Ramadhan avec diverses activités d’animation artistiques, scientifiques et culturelles.

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  • ESCALE À EL-KSEUR DE LA MINI-TOURNÉE

    “Harraga blues” sous les étoiles de la ville

    Par : OUYOUGOUTE M.

    Le réalisateur, Moussa Haddad est un homme comblé. La mini-tournée, qu’il a effectuée à travers la wilaya de Béjaïa, a été tout bénef. Avec l’équipe du film, il a eu déjà à projeter à la cinémathèque de Béjaïa “Harraga blues”, son tout nouveau film. Tout ce beau monde a fait, vendredi dernier, une escale mémorable dans la ville d'El-Kseur. La projection, qui s'est tenue en plein air dans l'enceinte de l'école Betriche, a drainé un public nombreux, grâce à l'action du comité des fêtes de la ville d'El-Kseur, et de l'association Ciné+, qui ont réalisé un excellent travail en amont : promotion et travail de proximité ; ils ont réuni toutes les conditions d'accueil et de sécurité pour permettre à leurs invités de vivre pleinement cette soirée cinématographique. Un public des grands soirs, composé essentiellement de familles et de jeunes, ainsi que des représentants de la société civile et des collectivités locales, à leur tête le maire d’El-Kseur. Plus de 800 places assises ont été occupées, sans compter les retardataires, qui ont dû suivre le film debout. L’ambiance était bonne enfant ; on était loin de la première projection, qui s’est déroulée au chef-lieu de wilaya.  Et le public d'El Kseur n'a pas boudé son plaisir, au fil des scènes du film, allant jusqu'à applaudir l'action d'un des personnages principaux. 
    Rires et émotion étaient bien au rendez-vous ce soir là! Dans un échange des plus passionnants lors du débat qui a suivi la projection, le réalisateur ému a pu recueillir les impressions du public, au côté d’Amina Bedjaoui, la productrice, des comédiens Bahia Rachedi et Ahmed Benaïssa, ainsi que l'enfant de Béjaïa, Hakim Abdelfettah, premier assistant réalisateur.  Après l'accueil triomphal du public d'El-Kseur, qui a laissé rêveur plus d'un nostalgique d'une époque où les projections dans notre pays se déroulaient à guichets fermés, “Harraga blues” sera projeté, dans les mêmes conditions, ce samedi au village de Timezrit.

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  • “NOUBA B’NOUBA” SUR L’ENTV

    Coup de projecteur sur 4 héroïnes

    Par : Sara Kharfi

    «Nouba b’Nouba” est une série d’émissions de quatre numéros, articulée autour du destin de quatre femmes d’exception, qui ont marqué leur et notre histoire, notamment Hiziya, Séléné, Zaphira et Lalla Maghnia. 
    Produit par Emeraude Vision – une société de production créée il y a deux ans grâce à un prêt Ansej –, le programme, qui passe actuellement sur trois canaux de l’ENTV (Terrestre, A3, Canal Algérie), comporte une partie fiction qui retrace la vie des quatre personnages, et une partie débat autour du parcours de ces femmes-là. Cette partie est animée par Sabiha Chaker, et s’articule autour de discussions et de prestations d’invités (chanteurs, poètes, etc.). Le programme “Nouba b’Nouba”, réalisé par Mustapha Hadjadj, est un projet porté par Ratiba Mazouzi, directrice de la maison de production Emeraude Vision, qui a eu l’idée de réaliser un projet télévisuel sur des femmes au parcours exceptionnel. 
    Elle a choisi de sortir des sentiers battus en proposant une idée originale, qui soit à la fois instructive et divertissante. Mme Mazouzi nous a expliqué que le choix de la fiction tient en deux points : “La pédagogie et le côté artistique.” Mourad Aggoune lui a alors proposé les quatre femmes, qui font l’objet de chacun des épisodes de cette série. Une manière de “sortir des héroïnes de l’anonymat”. En effet, si la plupart d’entre nous connaissent l’histoire de Hiziya et Saâyed, immortalisée dans un sublime poème par Ben Guitoune, il n’y va pas de même pour la princesse Zaphira, épouse de Sélim Et-Toumi, dernier roi d’Alger, ou encore de Séléné, et encore moins le parcours de la sainte Lalla Maghnia. 
    Des parcours remarquables de femmes qui ont marqué leur temps, mais comme l’histoire est écrite par les vainqueurs, elle est bien souvent écrite par les hommes, donc les femmes n’ont pas toujours la place qu’elles méritent. Le tournage de cette série a eu lieu le mois dernier, notamment au musée du Bardo à Alger (Zaphira), à la Corne d’Or et aux ruines romaines de Tipasa (Séléné), à Maghnia (Lalla Maghnia), à Boussâada (Hiziya), et s’est étalé sur 15 jours.
    La partie histoire a été confiée à Cheikh El-Mahroussa – sauf l’épisode de Séléné écrit par M. Mazouzi –, et les jeunes femmes qui incarnent les personnages principaux ne sont pas des visages connus du petit écran ; en fait, elles ne sont jamais passées à la télévision.
    Dans la partie fiction, on retrouve comme narrateur Yousfi Tewfik. En outre, Ratiba Mazouzi, passionnée par les parcours de femmes et par le patrimoine, a insisté sur le fait que ces quatre numéros ont été réalisés dans le cadre “d’un travail de groupe”. “Nouba b’Nouba” est un travail intéressant par sa qualité esthétique et les informations qu’il donne au téléspectateur dans un cadre convivial et riche en poésie.
    Par ailleurs, “Nouba b’Nouba” n’est pas la première expérience télévisuelle de Mme Mazouzi, puisqu’elle a produit en 2011 l’émission Bouqala sur Canal Algérie, et en 2012 une émission dans le même sillage pour la Chaîne 4 en tamazight. Elle a également produit deux documentaires en 2012 : un sur Malika Gaïd (pour la télévision), et un sur la Bataille de Laghouat, dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance.

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  • DEUXIÈME FILM D’ACTION EN TAMAZIGHT D’IDIR SAOUDI

    “La toile d’araignée” en cours de réalisation

    Par : Kouceila Tighilt

    Après son premier film d’action “Idim d-wadrim” (le sang et l’argent), le jeune réalisateur Idir Saoudi revient cette fois avec une nouvelle production cinématographique en tamazight, intitulée “Azzeta n Tissist” (la toile d’araignée), qui est en cours de réalisation. 
    Le film tourne autour d’une enquête sur un crime – et même des crimes en série signés de la même manière. Après chaque forfait, l’auteur laisse une cagoule sur place. La mort de Yani, le mari de Sarah, la bouleverse tellement qu’elle décide de mener sa propre enquête pour trouver le meurtrier. Nadjib et Nina, deux inspecteurs de police, mènent aussi leur enquête. 
    Selon Idir Saoudi, “il s’agit d’une histoire où s’entremêlent crime, amour et argent. Dans mon premier film d’action ‘Idim d-wadrim’, j’avais traité du phénomène du trafic d’organes en Algérie. Cette production qui traitait d’un thème d’actualité avait eu un très bon succès, c’est pourquoi j’ai décidé de rester dans ‘l’adrénaline’ en optant toujours plus pour d’action.” Dans “la toile d’araignée”, les événements vont prendre une autre tournure, car “les deux inspecteurs de police découvriront que Yani, la victime, était avant sa mort sous l’effet de la drogue, ce qui complique leur travail de policier. Un nouvel élément qui va les orienter, d’autres pistes, notamment celle de Jozef, un chef de la mafia”, ajoutera l’auteur, qui précise que ce film d’action verra la participation d’acteurs asiatiques et maliens et sera tourné à Alger, Tizi Ouzou, Boumerdès, Béjaïa et Jijel. Pour rappel, dans son premier film, “le sang et l’argent”, Idir Saoudi a opté pour une fiction qui se déroule en Kabylie. “Kintchou, un jeune issu d’un des quartiers défavorisés, vit seul avec sa sœur Amel. Celle-ci est atteinte d’une maladie grave. Seuls des soins dans une clinique privée pourraient la sauver, mais le coût d’une telle hospitalisation est inabordable. 
    Si Karim, le boss d’un important réseau mafieux, ayant pris connaissance des problèmes de ce jeune prêt à tout pour sauver la vie de sa sœur, n’hésite pas à utiliser les charmes de sa fille Meriem pour l’attirer et lui proposer par la suite un marché. 
    Enlever des enfants pour alimenter un trafic international d´organes.” Le film a reçu le prix de la meilleure interprétation féminine en 2012, attribué à Hassiba Aït Djebbar, lors du festival du film amazigh d’Agadir.

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