• Acteurs Algeriens

     

    Mustapha El Anka

    Mustapha El Anka (né le 6 avril 1926 à ]

    Fils de Hadj M'Hamed El Anka, Mustapha El Anka obtient son certificat d'études à l'âge de 13 ans et intègre la troupe musicale dirigée par son père pour être percussionniste de darbouka de l'orchestre.

    En 1947, il se rend à Paris. Il apprend à jouer de la guitare, du banjo et de la mendole. Douze ans plus tard, il est recruté par l'ORTF en tant que conseiller technique et chef de section. À ce titre, il assiste aux enregistrements des disques en arabe et en kabyle le et rencontre de grands artistes dont Mohamed Abdelwahab et Farid El Atrache.

    Il se marie avec une Espagnole. Après la fin de la guerre d'Algérie, il retourne en Algérie et se retrouve au TNA comme chanteur dans l'orchestre de Haddad El-Djilali. Bref passage en 1967 àAnnaba puis retour à Alger en tant que comédien cette fois-ci dans la troupe de Hassan El-Hassani. Puis la tentation du cinéma où il excelle dans les rôles tragiques, plus de 60 films, dont les plus célèbres : Khoud m'atak allahA'ich ba tnach ou On peut toujours rêver aux côtés de Pierre Richard, son dernier film El Ouelf S'aib dans lequel il avait joué et qu'il ne verra pas.

    Il meurt 3 novembre 1993 à Alger et est enterré au cimetière d'EI-Kettar.

    Filmographie[modifier | modifier le wikicode]

     

    Mustapha El Anka, la star discrète 
    Hommage

    Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 05 - 2009


    Il y a environ 15 ans, Mustapha El Anka, l'acteur, chanteur et humble artiste, se retirait de la vie artistique et la vie tout court. Cet artiste polyvalent a réussi à être sur le devant de la scène malgré sa discrétion et son comportement d'homme très simple.Le plus âgé des enfants de Hadj M'hamed El Anka, de son vrai nom Mustapha Aït Ouarab (Hallo), ne pouvait, comme tous les enfants (garçons) d'El Anka, que suivre la voie du grand maître. Agé de treize ans à peine, Mustapha accompagnera son père au tar en attendant d'entamer une carrière de chanteur.
    L'exil
    En pleine adolescence, Mustapha décide de s'exiler en France au début des années 1940. Après quelque temps de souffrance, il réussira à donner des concerts dont certains aux côtés des grands chanteurs Ahmed Wahbi et Cheikh El Hasnaoui. Contaminé par l'art, l'artiste ne pourra plus se passer de la scène.
    Il se fait admirer par les émigrés algériens en leur chantant, en kabyle et en arabe, des sujets liés à l'exil leur rappelant leur pays d'origine. Avant de rejoindre la troupe du FLN, il enregistrera El Qvayel et passe à la salle Ibn Khaldoun où il chantera merveilleusement Ya Malik El Mlouk Rebbi, autrefois enregistrée par son père sur disque 78 tours.
    Il faut rappeler que, touché par le départ de son fils en France, Hadj M'hammed El Anka lui avait lancé un appel au retour à travers une chanson en kabyle Izrin Yeghlev Lehmali. Mustapha répondra à son père, par la chanson en arabe Ya abi ya abi qui aura un grand succès. En 1963, Mustapha, rejoint le TNA qui venait d'être nationalisé. Mustapha Kateb qui connaissait bien ses qualités artistiques lui donne des rôles dans plusieurs pièces dans lesquelles, il confirmera ses dons de comédien.
    En 1968, il s'essaye au cinéma et c'est une vraie carrière d'acteur qui commencera pour cet artiste très doué. Au début des années 1970, il fait partie de la troupe du théâtre populaire algérien (TTP) dirigée par Hassan El Hassani. Cette troupe, dont faisaient partie de grands comédiens tels que Tayeb Abou El Hassan, Kaci Ksentini et Hamid Nemri, avait joué un grand rôle en rapprochant le théâtre des zones les plus reculées du pays. Ceux qui avaient suivi cette troupe se souviennent du rôle de garde champêtre joué par Mustapha El Anka dans la pièce Ti goule ou ti goule pas.
    Du théâtre au cinéma
    Sachant peut-être qu'il ne pourra jamais remplacer son père, Mustapha a carrément mis fin à sa carrière de chanteur et décida de se consacrer au cinéma et à la télévision. Les plus grands réalisateurs feront appel à lui. Il jouera dans le Charbonnier de Mohamed Bouamari, Prends dix mille balles et casse-toi de Mahmoud Zemmouri et La dernière image de Lakhdar Hamina.
    Sa carrière dans le cinéma aura été l'une des plus riches en Algérie puisqu'il jouera dans une soixantaine de films. Ses passages à la télévision ont tous été couronnés des succès, et il sera connu sous le personnage de Daïm Ellah jusqu'à sa mort qui le guettait à l'âge de 67 ans.
     
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