• Du western au roman noir

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    le 22.08.13 | 10h00 Réagissez

     

    Adepte d’une écriture limpide, ennemi de la pédanterie, Elmore Leonard, pilier du roman noir américain et inspirateur du Jackie Brown de Quentin Tarantino, est mort mardi à Detroit à l’âge de 87 ans.

    «Elmore est décédé ce matin à 07h15 (11h15 GMT) chez lui, entouré de sa famille après avoir été hospitalisé pour un malaise», rapporte sobrement le site internet qui lui est dédié. Le front haut, la barbe en pagaille, d’éternelles lunettes chaussées sur le nez, Elmore Leonard confortait bien le cliché de l’intellectuel bosseur, doté d’une connaissance encyclopédique des sujets qu’il traitait. Dans une interview dont le New York Times se fait l’écho dans sa   nécrologie, l’auteur racontait s’être abonné au magazine Arizona Highways (Sur les sentiers de l’Arizona) pour se faire une idée de l’atmosphère qu’il souhaitait dépeindre dans ses westerns, genre qui l’a vu débuter avec sa   nouvelle 3h10 pour Yuma, adaptée deux fois au cinéma.   Mais c’est grâce au roman noir qu’Elmore Leonard a conquis un lectorat plus large.

    Le romancier britannique Martin Amis le présentait comme «un génie littéraire qui écrit des thrillers à lire et à relire». Ses œuvres les plus connues se déroulent dans les bas-fonds de Miami ou de Detroit, avec pour personnages principaux des policiers, des escrocs et des assassins. Leonard reconnaissait volontiers que ses romans ne «gravitaient pas   forcément autour d’une intrigue». «Ils parlent de gens, de pistolets et de situations désespérées.» Ses romans ont conquis un large public durant plus de cinq décennies et   inspiré plusieurs films dont le western Hombre en 1967, avec Paul Newman, la comédie Get Shorty (1995) avec John Travolta et Danny DeVito, le film Out of Sight.
     

    AFP
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  • Casting

    One Direction : cinq garçons dans le vent !

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    le 22.08.13 | 10h00 Réagissez

     

    Des milliers d’adolescentes étaient massées mardi après-midi dans le centre de Londres, à l’occasion de la première du film sur le «boys band» britannique, One Direction, dans l’espoir d’apercevoir leurs cinq idoles fouler le tapis rouge.

    Des jeunes fans ont passé la nuit dans le quartier de Leicester square pour   s’assurer une place de choix avant la première projection du film One   Direction : This is us, réalisé par Morgan Spurlock (Super Size Me). Le réalisateur a suivi le groupe lors d’un concert à l’O2 Arena à Londres et dans son quotidien en dehors de la scène. Formé en 2010 par le producteur du X Factor britannique, One Direction est composé de Niall Horan, 19 ans, Zayn Malik, 20 ans, Liam Payne, 19 ans, Harry Styles, 19 ans et Louis Tomlinson, 21 ans, cinq garçons à la coupe de   cheveux et au style soigneusement travaillés, qui ont remis au goût du jour la mode des boys bands.

    Le groupe, avec ses tubes, What Makes You Beautiful issu de leur premier   album Up All Night, et Live While We’re Young, de l’album Take Me Home, est devenu le chouchou des adolescentes du monde entier. Mardi, les fans rassemblés à Londres, en majorité des jeunes filles,   chantaient en attendant leurs idoles. «Harry, veux-tu m’épouser ?» interrogeait une pancarte. Emily Gee, 16 ans, venue de Solihull dans le centre de l’Angleterre, indique avoir campé sur place tandis que sa mère dormait à l’hôtel.

     

    AFP
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  • Le Lido : une île-cinéma

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    le 22.08.13 | 10h00 Réagissez

     

     

    Reprise en main par Alberto Barbera, la Mostra de Venise fête son 70e anniversaire et pense à son avenir.
     

    La 70e Mostra de Venise s’ouvrira le 28 août prochain avec 20 films en compétition pour le Lion d’Or qui sera remis le 7 septembre par Bernardo Bertolucci, président du jury international. Ce jour-là, on retiendra notre souffle, parce qu’un film algérien, Es Stouh (Les Terrasses) de Merzak Allouache, fera partie de la fameuse sélection officielle. Au Lido de Venise, on verra aussi Tariq Téguia, le jeune metteur en scène, brillant et outsider, à qui la Mostra a demandé un court métrage.   


    1500 longs métrages fiction et  SEULEMENT 55 sélectionnés


    Tariq fait partie des 70 cinéastes du monde entier qui vont témoigner chacun à sa manière, à l’unisson, de l’histoire et la vitalité de l’art cinématographique pour fêter les 70 ans de la Mostra, qui négocie son avenir dans une Italie en crise. Alberto Barbera dirige la Mostra de Venise pour la seconde année consécutive, aprés avoir dirigé le Festival de Turin et le Musée national du cinéma. Son équipe a reçu cette année plus de 1500 longs métrages fiction et n’en a sélectionné que 55. Ce qui prouve sans doute que Merzak Allouache a fait du bon travail, car il fait partie des seuls 20 heureux prétendants au Lion d’Or 2013. Une pléiade de réalisateurs connus côtoient le cinéaste de Bab El Oued, parmi eux Philippe Garrel, Gianni Amélio, Hayao Miyazaki, Ming Lang Tsai... 18 films passent hors compétition et 17 dans la section Orizonte. Tout récemment restaurées, 29 productions occupent la case de Venise Classics, parmi lesquelles au moins deux grands chefs-d’oeuvre : My Darling Clementine de John Ford et Fleurs de l’équinoxe de Yasujiro Ozu.

    Pendant que la machine cinématographique se déroule au Lido, la Mostra a inventé une nouveauté sensationnelle dans la manière de visionner les films. Il y a désormais, exclusivement à la Mostra de Venise, une Sala-Web de 500 places. Quiconque à travers le monde achète un digital ticket, un billet électronique à 4 euros 20, peut voir en temps réel les films de la section Orizonte qui passent au Lido. Le nombre de digital tickets vendus pour chaque séance ne dépasse pas 500. Cette salle digitale inaugurée lors de la Mostra de 2012 a connu un grand succès. Les salles traditionnelles de la Mostra fonctionneront de 9h à minuit. Les organisateurs ont prévu d’aider les jeunes participants pour leur transport et leur hébergement. La Mostra accueille beaucoup d’étudiants qui ne peuvent pas se payer les tarifs d’hôtel qui sont parmi les plus élevés du monde. Ils trouvent souvent refuge dans les couvents de la région de Venise.  


     

    Azzedine Mabrouki
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  • Circuit Charles Chaplin

            A chaque semaine nous essayerons de publier un film de Charles Chaplin. Aujourd'hui " The kid" Bonne seance et bonne lecture à tous!

     

    "Le kid" est le premier long métrage de Chaplin et probablement l'un de ses plus personnelles.

    En 1918 Chaplin entretient une liaison avec la jeune comédienne Mildred Harris, elle est encore mineur et il est contraint de l'épouser pour éviter le scandale. Au début du mois de juillet 1919 Mildred donne naissance à Norman Spenser Chaplin, qui meurt 3 jours plus tard. Ce drame n'est pas à l'origine du film, mais explique pourquoi le réalisateur s'est engagé avec une telle dévotion dans le tournage de l'oeuvre. Bouleversé par ce récent deuil, Chaplin se comporte sur le tournage comme un père avec Jackie Koogan, le très jeune interprète du film. Le cinéma permet au réalisateur d'être le père qu'il n'a pas pu être dans la vie. Malgré un tournage idyllique et le lien que Chaplin a su tisser avec le jeune prodige il ne tournera plus avec Jacky Koogan, qui apparaîtra dans une vingtaine de film jusqu'à 1927. L'acteur relancera sa carrière et retrouvera un certain succès en incarnant l'oncle fétide de la famille Adams.

    Si Chaplin a réalisé avec "Le kid" l'un des plus beau film sur l'enfance, c'est qu'il y évoque la sienne. Plus qu'un fils c'est de se demander si Jacky Koogan ne représente pas plutôt le double de Chaplin enfant. La jeunesse du réalisateur est digne d'un roman de Dickens et elle constitue le fondement de son univers cinématographique. Le personnage de Charlot encaisse le prolongement de l'enfant qu'il a été.

    La force émotionnelle qui se dégage de la scène où les autorités retirent l'enfant à Charlot revient du fait que Chaplin rejoue les évènements les plus douloureux de son enfance, une enfance marqué par la pauvreté et par une mére qui alternait entre la dépression et l'asile psychiatrique. "Le kid" constitue à ce titre une sorte d'exorcisme pour Chaplin. Deux mois après la sortie du film il obtiendra un visa à sa mère pour qu'elle puisse le rejoindre aux États-Unis.

    "Le kid" résume ce qu'il appelait la philosophie de la pauvreté, une philosophie dont Charlot avait symbolisé le type sur l'écran. Dans une interview donné en 1931 il s'étonnait que ce pauvre vagabond, chétif et mal nourri avait crée plus de rire qu'aucune autre figure de l'écran car pour Chaplin, Charlot était avant tout une figure tragique. La figure de ceux dont le seul crime est d'être privé des biens de la terre. Ces déshérites, que pour reprendre ces propres termes, ne lui paraissaient ni répugnant, ni repoussant mais souvent comique et parfois sublime. Dans ce sens, "Le kid" est, effectivement un film sublime.

     
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  • Festival du film arabe de Malmö (Suède)

    Participation de « Yema » de Djamila Sahraoui

     
    Publié le 17 août 2013

    Le film « Yema » de Djamila Sahraoui sera en compétition dans la catégorie des longs métrages au 3e Festival du film arabe de Malmö, Suède, prévu du 2 au 8 septembre prochain, indiquent les organisateurs du festival. Ce long métrage réalisé l’année dernière participera aux côtés de 11 autres films en provenance de pays arabes, dont « Winter of discontent » (Egypte), « Aseel » (Sultanat d’Oman), « Sea shadow » et « When Monaliza smiled » (Jordanie). Le film raconte l’histoire d’une femme qui habite une petite maison abandonnée dans la campagne. Ouardia y a enterré son fils, Tarik, militaire tué par un terroriste. Eplorée, la vieille est constamment sous surveillance. Un terroriste, amputé d’un bras suite à une explosion, guette ses moindres mouvements. Dans une ambiance douloureuse figée par la sécheresse des lieux, la vie va peu à peu reprendre ses droits. Ouardia cultive avec courage et obstination un lopin de terre. « Yema » retrace avec sobriété la décennie noire ainsi que ce qu’a subi la femme algérienne pendant cette période sanglante. La réalisatrice a montré le destin bouleversant d’une vieille mère. Cette œuvre cinématographique de haute facture, pour rappel, s’est adjugé le prix Bayard d’Or de la Meilleure comédienne au festival international du film francophone de Belgique, le prix de la meilleure réalisatrice au Festival international du film de Dubaï (2012) et l’Etalon d’argent de Yennenga au dernier Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. La réalisatrice de cette belle œuvre filmique, Yamina Bachir Chouikh, fera partie du jury pour la catégorie du long métrage aux côtés de la Libanaise Vicky Habib, critique de cinéma, de l’acteur palestinien Mohamed Bakri ainsi que de l’actrice égyptienne Lebleba. A souligner qu’une trentaine de courts métrages et une quinzaine de documentaires sont, par ailleurs, sélectionnés en compétition officielle. Des films d’Egypte, de Suède et d’Italie seront projetés dans le cadre de « Nuits arabes », une section nouvellement créée par le festival qui a également programmé des rencontres sur « L’extrémisme et le cinéma arabe », « Les droits de la femme et le cinéma arabe » et « Deux ans après le printemps arabe ». « Mollement, samedi matin » de la réalisatrice algérienne Sofia Djama avait obtenu, lors du précédent festival, le Prix du meilleur court métrage.

    D.O./APS

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