• L’oued, l’oued de Zahzah, sélectionné par l’IDFA

    un long métrage de haute facture

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    le 05.10.13 | 10h00

     
	Le rélisateur, Abdenour Zahzah.

    | © D. R.

    Le rélisateur, Abdenour Zahzah.

     

    L’oued, l’oued, un long-métrage dont en disent beaucoup de bien ceux qui l’ont visionné.
     

    Abdenour Zahzah, l’auteur de Garagouz, court-métrage de fiction aux 25 distinctions internationales, sera fin octobre au nombre des invités du Festival international du film documentaire d’Amsterdam.
    Il y sera présent avec sa récente création, L’oued, l’oued, un long-métrage dont en disent beaucoup de bien ceux qui l’ont visionné. Il ne pouvait en être autrement,  puisque la ligne éditoriale de l’International documentary film festival Amsterdam (IDFA) est de promouvoir les œuvres de créations exprimant un point de vue ou une identité cinématographique. L’IDFA étant le plus prestigieux événement international consacré au documentaire, la sélection d’un film à son programme constitue déjà en soi une consécration.

    Créée en 1988, cette manifestation s’est imposée comme référence pour sa sélection de films documentaires créatifs. Son succès est tel que durant une dizaine de jours, du 20 novembre au 1er décembre, 100 000 spectateurs, payant leurs places contrairement à chez nous, s’y pressent chaque année. Par ailleurs, il est devenu un très important marché du film documentaire. Zahzah y fera certainement très bonne figure. En effet, ce Blidéen, né en 1973, après des études supérieures en audiovisuel, a dirigé la cinémathèque de sa ville natale entre 1998 et 2003. En 2002, avec le soutien de son association Anwar Cinéma qui animait un ciné-club, il réalise Frantz Fanon, mémoire d’asile, un 54 mn, «sur un lieu fermé dans un pays fermé, car l’Algérie ressemble à un univers psychiatrique».

    Mais le film porte aussi et surtout sur Frantz Fanon, médecin psychiatre, écrivain, théoricien et combattant anticolonialiste. Avec la contribution de feu le professeur Ridouh, alors médecin-chef à l’hôpital Frantz Fanon de Blida, Zahzah retrace l’itinéraire peu commun de l’auteur de Peau noire, masque blanc,  ainsi que ses novatrices méthodes de soin pour l’époque. En 2005, son Sous le soleil de plomb, un 52 mn, a pour sujet sa ville et la relation de cette dernière à la littérature.

    Entre 2003 et 2006, Zahzah s’offre plusieurs virées à travers la France. Il en revient avec Le non-faire, qui traite de l’art marginal en banlieue parisienne et Maurice Pons, écrivain de l’étrange, un ancien militant anticolonialiste. Ces trois films ont constitué, dans la carrière de Zahzah, un moment d’apprentissage. En 2009, il réalise un documentaire de commande : La longue marche vers le Nepad, puis il passe au court métrage de fiction en 2010 avec Garagouz où il y aborde la question de la difficulté d’être artiste en Algérie. En 2011, c’est Andalucia, un autre docu alimentaire dans le cadre de la manifestation  «Tlemcen, capitale de la culture islamique».

    L’oued, l’oued sera-t-il de la sélection de la 1re édition du Festival maghrébin du cinéma (FCMC), qui se tiendra du 3 au 8 novembre prochain, à la salle El Mouggar, à Alger ? Selon des indiscrétions, il y a fort à parier qu’il sera de la partie vu son travail de qualité. Pour rappel, le FCMC a été créé à l’initiative du ministère de la Culture avec comme objectif de faire connaître les dernières productions au grand public et de promouvoir les jeunes cinéastes et réalisateurs de la région, et être de la sorte un nouvel espace de rencontres et de débats.
    Sept prix seront décernés à l’issue du festival, dont quatre pour la catégorie long métrage de fiction, un pour le court métrage, un autre pour la catégorie documentaire, le Amayas d’or est attribué à la meilleure production de chaque catégorie.

    Mohamed Kali
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  • Exposition de photographies à la galerie d'art Didouche Mourad

    L'art urbain pour bousculer les évidences...

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    le 05.10.13 | 11h17 | mis à jour le 05.10.13 | 12h46

     

     

    Jusqu’au 10 octobre se tient à la galerie d’art de l’Etablissement Arts et Culture à Didouche Mourad (Alger) ,une exposition de photographies et  de peintures qui met en scène des personnages  « anormaux » qui surgissent dans l’espace public offrant ainsi  aux passants un spectacle « hors du commun » qui vient les arracher à un quotidien monotone…L'exposition est initiée par le collectif Asswad depuis le 28 septembre dernier. Elle est baptisée El Tibaq.

    Des artistes algériens mais aussi des artistes espagnoles amateurs ou professionnels  qui à travers des photographies ou des tableaux osent l’imagination où la part de la réalité est moindre. L’un des artistes présent à l’exposition, en l’occurrence Mazia Djab du collectif artistique Assawad photographe met en scène des personnages dans un espace public algérois, ses photographies prises à la Casbah  ou en encore à la rue Didouche Mourad saisissent des moments « fantastiques » où désintéressé du regard de l’autre.

    Uun couple s’adonne à une séance photo pas comme les autres. L’un des deux personnages se promène avec une paire de « belighas » à ses pieds, et l’autre personnage féminin adossé au mur habillé un peu « bizarrement » lit un journal algérien arabophone devant un kiosque situé à Didouche Mourad.

    Un autre jeune artiste, Nassim Ouafek, la trentaine, autodidacte, à travers un tableau nous donne à voir une Casbah d’Alger baignée dans une ambiance morne où les ruelles désertes cèdent la place à des douérates ou maisonnettes  fièrement érigées. Ouafek comme Mazia interrogent chacun à sa manière  l’espace urbain.

    Si Mazia et Mohamed Benhadj du collectif Assawad questionnent l’espace public  en le faisant sortir le temps d’une séance photo de son conformisme marquant ; Meriem Leghouati peintre autodidacte tente   d’interroger l’espace urbain malade de sa dualité. Deux tableaux en noir et blanc qui nous montrent deux femmes  face à face, l’une en haïk au caractère effacé et l’autre en habits modernes au caractère plus affirmé, la cigarette à la main. Sans donner de réponse, l’artiste interroge finalement cette « différence » vestimentaire ou caractérielle qui peut être a du mal à se réconcilier…

    Abdou Charef également peintre autodidacte, lui interroge quelque part le  corps de la femme  telle que perçue par  notre société. Il met en scène le corps d’une femme mi nue mitraillés par des regards curieux, des yeux l’observent, le scrutent de partout…avidement.

     

    Trois questions à Mazia  Djab du collectif Asswad :

     

    « L’art urbain pour  se libérer des carcans »

     

    Parlez-nous un peu plus de vos photographies déroutantes ?

    C’est une préparation qui commence par l’écriture. Après cela nous donnons libre cours à la spontanéité. Avec Mohamed Benhadj artiste graphiste, nous tentons à travers nos œuvres d’interroger nos traditions. Ou plus exactement comment dans la pensée arabe  se conjuguent le traditionnel avec l’individualisme.  Trop de conformisme pèse sur notre société, un conformisme qui handicape notre part d’originalité surtout chez les jeunes où l’éducation, l’enseignement l'ont freiné.  Nous essayons à travers nos séances photo apparemment improvisées par exemple à la Casbah de permettre à nos jeunes de rêver. Comme dans le tableau où un personnage habillé comme dans un conte de fée  fait irruption dans une ruelle à la Casbah…

    Pourquoi parlez-vous de traditions et individualisme ?

    Il est vrai qu’il y a des traditions que nous devons garder précieusement, d’autres dont nous devons se débarrasser. Certes cela ne se fait pas du jour au lendemain. C’est à nous artistes de travailler cela et ce, en exprimant la part d’originalité de notre société, notre part d’originalité .En fait jusqu’à nos jours encore nous surfons sur deux vagues où l’individualisme et le traditionnel se rejettent. Si nous voulons qu’ils cohabitent en paix nous devons justement être nous-mêmes  encore une fois en extériorisant cette part d’originalités de nous-mêmes.

    Parlez-nous un peu plus  de cette vidéo exposée actuellement où vous vous promenez un carton sur la tête à la rue Hassiba Ben Bouali ?

    En fait c’est toujours dans le même esprit que nous nous inscrivons. Comment  dans une rue comme Hassiba des gens vont réagir en voyant un personnage se promener avec un carton sur la tête ? Les réactions sont mitigées. Parfois moqueuses, d’autres fois plus admiratives…Mais notre but ce n’est pas  de faire réagir les gens ou les provoquer. C’est simplement de dire qu’au final on peut être nous-mêmes et mieux encore d’exprimer des possibilités qu’aujourd’hui les jeunes perdent de vue à force de trop se conformer. 

     

    Le collectif Asswad réunit  Mazia  Djab et Mohamed Benhadj, il a vu le jour il y a de cela deux ans.

    Hamida Mechaï
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  • Par DDK | 3 Octobre 2013 | 228 lecture(s)

    10ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DU CINÉMA AFRICAIN DE CORDOUE

    Plusieurs films algériens au rendez-vous

        
     

    Plusieurs films algériens sont au programme de la 10e édition du Festival du cinéma africain de Cordoue (Espagne), prévue du 11 au 19 octobre prochains, aux côtés de plus de 60 autres productions venant d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, a-t-on annoncé sur le site du festival. Parmi les films en compétition, et dans la catégorie "Rêve africain", consacrée aux longs-métrages de fiction, figurent les œuvres algériennes "Yema" (2012) de Djamila Sahraoui, "Rengaine" (2012) de Rachid Djidani, "Secret screening" (2012) de Matho Aïdi, parmi six autres films représentant le Nigeria, le Maroc, le Kenya, Madagascar et la Tunisie. Dans la section documentaire, "Demande à ton ombre" (2012) de Lamine Ammar Khodja et "C’est dans la boîte" (2012) de Djamil Beloucif, représentant l’Algérie et la France, seront en compétition avec six films du Congo Démocratique, de la Tunisie, du Sénégal et de l’Afrique du Sud. "Al Djazira" (2012) de Amin Sidi Boumediene, "Tarzan, Don Quichotte et nous" (2013) de Hassan Ferhani et "Les jours d’avant" (2013) de Karim Moussaoui, prendront part à la compétition côté algérien dans la catégorie court-métrage, "l’Afrique en court", avec sept autres projets de Tunisie, d’Egypte, du Cameroun, du Burkina-Faso, d’Ethiopie et du Gabon. Le long-métrage algérien "Roma wa la n’touma" (2006) de Tariq Teguia et le court-métrage "On ne mourra pas" (2010) d’Amel Kateb sont programmés en off avec dix autres films dans la section "10 fragments d’un discours amoureux africain".
    "La vie sur la terre" du Mauritanien Abderrahmane Sissako est programmée à l’ouverture de ce festival organisé par l’association cordouane, "Al Tarab", en partenariat avec l’Agence espagnole de coopération internationale et de développement. Le Festival du cinéma africain de Cordoue, qui avait célébré lors de l’édition 2012 le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, vise prioritairement à faire connaître le cinéma et les professionnels du cinéma d’Afrique.

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  •  

    TOMBER DE RIDEAU SUR LE FESTIVAL D’ORAN DU FILM ARABE

    Un palmarès sans relief

    Par : Sara Kharfi

    Le jury longs métrages a rendu son verdict, lors de la longue et interminable cérémonie de clôture du 7e Festival d’Oran du film arabe (Fofa). Il a attribué le Wihr d’Or, le grand prix du Fofa, ex æquo à Mariam de Basil Alkhatib, et Harag w Marag de Nadine Khan.

    Le Festival d’Oran du film arabe (Fofa) a pris fin lundi soir, au centre des conventions Ahmed-Benahmed d’Oran, après une semaine de compétition (du 23 au 30 septembre), de belles rencontres et de surprenantes découvertes sur le plan cinématographique, avec la montée en puissance du cinéma jordanien, la confirmation du cinéma égyptien, les diverses expériences tout à fait originales du cinéma du Golfe, et la maîtrise des Algériens dans le court métrage. Après une interminable attente, ponctuée d’un défilé de mode (!) et un concert de l’Orchestre symphonique national dirigé par le maestro Rachid Saouli, les résultats dans les différentes sections du Fofa ont été annoncés. Ziad Salah, président du jury du Prix de la presse, a attribué le prix à Lama dehket Monaliza du Jordanien Fadi George Haddad. Le Prix de la presse récompense donc un film plein d’émotion et de bons sentiments, réalisé avec habileté et technicité. 
    Concernant la section documentaire, le président du jury Nabil Hadji a attribué son prix à la coproduction libano-émiratie A World Not Ours de Mahdi Fleifel, pour son traitement sensible et humain de sa visite au camp de réfugiés Aïn El-Helweh (Liban). Le jury a en outre émis un certain nombre de recommandations, demandant notamment au commissariat du Fofa “d’accorder plus d’intérêt au film documentaire, en sélectionnant davantage de films, qui représentent et expriment la richesse du cinéma arabe dans le documentaire”. Par la voix de son président, le jury a demandé également “le rajout du nombre de prix et de sa valeur, pour les prochaines éditions”, tout en prenant en considération “les conditions de projection”. Le jury de Ridha Behi a donné, en plus du grand prix, deux mentions, notamment à Bobby de Mehdi Barsaoui (Tunisie), et Iminig de Menad Embarek (Algérie). Quant au Grand prix du court métrage, il est revenu à l’Algérien Karim Moussaoui, pour son film «les Jours d'avant», et ce, “pour le traitement cinématographique d’une période sensible de l’Algérie, et pour sa technique cinématographique”. Les jours d’avant fait le portrait de deux adolescents, durant la décennie noire, précisément en 1994, qui racontent leur quotidien et leurs histoires au lycée, avec leurs familles et amis, et dont les récits croisent l’histoire d’un pays qui change et qui va vers l’inconnu. 
    Un choix attendu… mais redouté
    Le jury longs métrages, présidé par Ahmed Rachedi, a créé la surprise, avec un palmarès inattendu, quand bien même redouté. 
    Le Wihr d’Or, grand prix du 7e Fofa, est revenu, ex æquo, au Syrien Basil Alkhatib pour son long métrage Mariam, aux relents de feuilletons télévisés avec une émotion fabriquée et d’interminables discours politiques, ainsi qu’à l’égyptienne Nadine Khan pour son film Harag w Marag, qui pose un regard ironique et sans concession sur la réalité sociale de l’égypte. 
    Nadine Khan propose une galerie de personnages colorés pour raconter un quartier populaire, dont les habitants souffrent d’inertie et de privations, et où un match de foot à la suite d’un pari devient un événement. 
    Le jury a déclaré, par la voix de l’un de ses membres, Nadher El-Qana, qu’il n’y a pas eu unanimité mais plutôt “une entente relative” dans le choix. Il a aussi estimé, comme pour se justifier, que “la créativité a été notre premier souci, loin de tout autre considération”. 
    En outre, le prix de la meilleure réalisation n’a pas été attribué, sans que le jury n’en explique les raisons, et le prix du meilleur scénario est revenu au Saoudien Sameer Arif, pour Sada, un film qui s’intéresse à un sujet sensible certes, les personnes en situation de handicap, mais son traitement a été trop lisse, avec un art incroyable du prévisible et de l’attendu. 
    Le Tunisien Fethi Haddeoui a reçu le prix de la meilleure interprétation masculine, pour son rôle dans Jeudi après-midi de Mohamed Damak, un film qui s’intéresse aux dernières années du “règne” de Ben Ali, à travers l’histoire d’un riche homme d’affaires corrompu, sinistre et autoritaire, qui, à la suite d’un accident de la circulation qui le contraint à rester à la maison, fait le point sur sa vie et subit les conséquences de l’éducation qu’il a donnée à ses quatre enfants. La meilleure interprétation féminine est revenue, ex æquo, à la Jordanienne Tahani Salim pour son rôle dans Lama dehket Monaliza, et à la Libanaise Yara Abou Haidar pour son rôle dans Asfouri. 
    S’il a attribué son prix spécial au Marocain Mohcine Besri pour son long métrage Les Mécréants, le jury a inventé le prix de la meilleure ascension (pour un jeune réalisateur), et a porté son choix sur l’émirati Nawaf Al-Janahi pour son film Dhil El-Bahr. 
    Et pour ne fâcher personne, sauf peut-être les amoureux du cinéma, Ahmed Rachedi et ses collègues ont attribué trois mentions. Somme toute, le palmarès longs métrages est à méditer, d’autant qu’il semble que le jury ait oublié qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde.


    S. K.

     


    Palmarès du 7e Fofa


    Documentaire
    A World Not Ours de Mahdi Fleifel 
    (Liban/émirats) 

    Courts métrages
    Mentions : 
    Bobby de Mehdi Barsaoui (Tunisie).
    Iminig d’Embarek Menad (Algérie).
    Grand prix : 
    Les jours d’avant de Karim Moussaoui. 

    Longs métrages
    Grand prix du Fofa, Wihr d’Or : ex æquo : Mariam de Basil Alkhatib (Syrie), Harag w Marag de Nadine Khan (égypte)
    Meilleur scénario : Sada de Sameer Arif (Arabie Saoudite).
    Meilleure interprétation masculine : Fethi Haddeoui dans Jeudi après-midi de Mohamed Damak (Tunisie).
    Meilleure interprétation féminine : ex æquo : Yara Abou Haidar dans Asfouri (Liban), et Tahani Salim dans Lama dehket Monaliza (Jordanie).
    Meilleure ascension : Nawaf Al-Janahi pour Dhil El-Bahr (émirats)
    Prix spécial du jury : Les Mécréants de Mohcine Besri (Maroc).

    Mentions spéciales 
    La comédienne Sabrina Dahmani pour son rôle dans C’est dans la boîte de Djamil Beloucif (Algérie).
    Le film Scénario de Tareq El-Zamel (Koweït)
    Le comédien Wissam Farès pour son rôle dans Asfouri de Fouad Alaywan (Liban).

    Prix de la presse 
    Lama dehket Monaliza de Fadi G. Haddad (Jordanie).

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  • ONCOURS PHOTO DES PAGES MAGHREB

    Deux lauréats embelliront les pages du Guide d'Alger

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    Les lauréats du concours des Pages du MaghrebLes lauréats du concours des Pages du Maghreb

    Les jeunes talentueux aux visions artistiques, ont eu leur chance avec Les pages Maghreb pour exprimer et montrer leurs capacités.

    Le nouveau guide d'Alger qui sortira au cours du premier trimestre 2014, Les pages Maghreb sera réalisé par Mustapha Sellali et Farouk Abbou deux photographes ayant deux styles différents qui ont été honorés. «Tous les ans nous sortons un Guide d'Alger depuis pratiquement 4ans et on a eu l'idée de faire un concours qu'on a lancé sur facebook pour sélectionner les meilleurs photographes pour nous aider à réaliser le guide qui va sortir en janvier 2014», a indiqué Michel Bisac gérant de la société Les pages Maghreb, il explique aussi que l'équipe a été surprise par l'ampleur et le succès de la participation de plus de 50 photographes et près de 350 photos.
    Les responsables de l'annuaire économique Les pages Maghreb ont choisi de mettre toutes les chances de leur côté pour embellir les pages du 4e Guide d'Alger.
    Le guide en question sortira au cours du premier trimestre 2014, et le concours a été lancé en avril 2013. Il s'agissait pour les organisateurs de rester sur le thème d'«Alger la Blanche» et de sélectionner les meilleurs photographes. «Nous étions sur une dimension et regard artistique, c'est pour ça qu'on a opté pour deux photos qui tranche par rapport aux autres», indique Saâdi Chikhi un cinéaste, organisateur d'expositions et un des jurys. Le choix des membres du jury n'a pas été facile du fait qu'ils ont dû faire un choix entre une cinquantaine de candidats et «d'excellentes photographies, originales et créatives». Le jury a été composé d'auteurs, producteurs, artistes plasticiens, guides touristiques et cinéastes. Ce jury a donc récompensé les oeuvres de deux photographes semi-amateurs, Mustapha Sellali et Farouk Abbou. Deux photographes et deux styles différents. «Alger se vit, Alger s'écoute, Alger se respire, Alger se regarde...et nous sommes convaincus que les regards de Mustapha et Farouk donneront au guide une nouvelle dimension...» ont souligné en particulier les responsables des Pages Maghreb. En outre, le nouveau guide d'Alger aura pour thème: «Alger, s'écoute...» Pour ce qui est des deux photographies sélectionnées, la première représente l'entrée d'Alger par l'ex-route moutonnière, ou la rocade sous un ciel couvert hivernal. La deuxième reproduit un groupe de personnes assises sur un banc de la place Audin à Alger et vue de hauteur. Les jurys ont salué, «l'humanité de la première photo et la technicité de la deuxième.» Les pages Maghreb travaillent en outre selon ses responsables sur les nouvelles parutions de l'Annuaire de l'Est et du Guide d'Alger afin de les éditer ensemble au début de l'année 2014. «Quand on a fait la deuxième édition du Guide d'Alger, on avait pris comme photographe Rachi Nacib qui est connu sur la place d'Alger pour être un excellent photographe et au cours des années, Mme Bisac a pensé qu'il était intéressant d'associer donc les jeunes talents», a souligné M.Djamila Kabla, guide touristique, coordinatrice du fond Issiakhem. Elle ajoute que «le guide est une magnifique expérience»

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