• Pour faire un court métrage, vous devrez suivre ces étapes de base :

     

    Élaborer un scénario : Écrivez un scénario qui raconte une histoire captivante dans les limites de temps d'un court métrage (généralement de 10 à 20 minutes).

    Assembler un casting et une équipe : Trouvez des acteurs pour incarner les rôles de votre scénario, ainsi qu'un réalisateur, un directeur de la photographie et d'autres membres de l'équipe pour donner vie à votre vision.

    Repérer les lieux : Identifiez les lieux où vous pourrez tourner votre film, en gardant à l'esprit les exigences esthétiques et logistiques de votre scénario.

     

    Répéter et tourner : Répétez avec votre casting et votre équipe, puis tournez votre film à l'aide de l'équipement et de l'équipe que vous avez rassemblés.

    Monter et post-produire : Montez votre film pour créer un produit final cohérent, et ajoutez tous les effets spéciaux, le son et la musique nécessaires.

    Soumettre aux festivals de cinéma : Partagez votre film avec le monde en le soumettant aux festivals de cinéma et aux plateformes en ligne.

    Note : Il s'agit d'un guide général, selon la complexité du projet, vous pouvez avoir besoin d'autres étapes ou d'une autre façon de les exécuter.

    comment élaborer un scénario : Écrivez un scénario qui raconte une histoire captivante

    Pour élaborer un scénario qui raconte une histoire captivante, voici quelques étapes à suivre :

    Développer un concept : Trouvez une idée originale et intéressante qui servira de base à votre histoire.

    Créer des personnages : Développez des personnages complexes et crédibles qui seront les acteurs principaux de votre histoire.

     

    Élaborer une structure : Utilisez une structure narrative classique, comme l'arc narratif en trois actes, pour organiser votre histoire de manière efficace.

    Écrire des dialogues : Écrivez des dialogues qui sont naturels et révélateurs de la personnalité des personnages.

    Ajouter des détails visuels : Utilisez des détails visuels pour décrire les lieux et les actions, pour aider à immerger le spectateur dans l'histoire.

    Revoir et réviser : Relisez et révisez votre scénario plusieurs fois pour vous assurer qu'il est clair, cohérent et captivant.

    Avoir des retours : Faite lire votre scénario à des amis, des membres de votre famille, des professeurs ou des professionnels pour obtenir des retours et des conseils.

    Note : Il s'agit d'un guide général, selon les préférences de chacun, il peut y avoir des étapes supplémentaires ou des méthodes différentes pour élaborer un scénario.

    comment Développer un concept : Trouvez une idée originale et intéressante qui servira de base à votre histoire.

    Pour développer un concept original et intéressant pour votre histoire, voici quelques astuces:

    Trouvez votre inspiration : Inspirez-vous de vos expériences personnelles, de vos centres d'intérêt, de l'actualité, des livres, des films, de la musique, etc.

    Faites des recherches : Renseignez-vous sur des sujets qui vous intéressent, et trouvez des idées qui pourraient être adaptées à votre histoire.

    Utilisez des exercices d'écriture : Utilisez des exercices d'écriture pour vous aider à trouver des idées. Par exemple, écrivez un court récit à partir d'une photo ou d'un titre, ou utilisez des prompts d'écriture pour générer des idées.

    Utilisez des techniques de brainstorming : Utilisez des techniques de brainstorming pour générer des idées en groupe ou en solo.

    Explorez des thèmes universels : Explorez des thèmes universels tels que l'amour, la peur, la perte, la rédemption, etc. qui peuvent être reliés à des histoires uniques.

    soyez curieux : Soyez curieux et ouvert d'esprit, et ne soyez pas effrayé par les idées étranges ou inhabituelles.

     

    Notez que le développement d'un concept original est un processus qui peut prendre du temps, il est donc important de ne pas se décourager et de continuer à explorer différentes idées jusqu'à ce que vous en trouviez une qui vous passionne vraiment.

    EXEMPLE de scenario d'un film

    Je suis désolé, mais je ne peux pas vous fournir un scénario complet d'un film en raison de la longueur et de la complexité de cette tâche. Cependant, je peux vous donner un exemple de scénario court pour un film d'une page:

    INT. PETITE CHAMBRE - JOUR

    Un homme, JIM, est assis sur son lit, les yeux fermés, respirant profondément. Il se lève et s'habille rapidement. Il sort de la chambre et se dirige vers la cuisine.

    INT. CUISINE - JOUR

    Jim se prépare un café et regarde par la fenêtre. Il semble distrait. Il boit son café lentement, puis sort de l'appartement.

    EXT. RUE - JOUR

    Jim marche dans les rues de la ville, perdu dans ses pensées. Il croise des gens qui se dirigent vers leur travail, mais il ne les remarque même pas. Il arrive finalement à un parc et s'assoit sur un banc. Il sort un carnet de sa poche et commence à écrire.

    INT. PETITE CHAMBRE - JOUR (PLUS TARD)

    Jim est de retour à son appartement, assis à son bureau, entouré de feuilles de papier et de livres ouverts. Il lit attentivement ce qu'il a écrit dans son carnet. Il sourit, satisfait de ce qu'il a créé. Il ferme les yeux et se repose un instant.

    Ce scénario est très bref et ne donne pas beaucoup d'informations sur l'histoire, mais il vous donne une idée de la structure générale d'un scénario de film. Il est important de noter que le scénario est un outil très important pour les cinéastes, il est donc préférable de le faire avec soin pour réussir un film.

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  • L’homme qui a vendu sa peau projeté à AlgerUne satire implacable

     

    La 7e édition des Journées du film européen se poursuit à la Cinémathèque d’Alger jusqu’au 26 janvier. Samedi soir, l’Allemagne était présente avec le long métrage L’homme qui a vendu sa peau signé par la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania.

    Récompensé à la Mostra de Venise par le prix d’interprétation masculine et nommé à l’Oscar du meilleur film étranger, L’homme qui a vendu sa peau s’attaque à la question des réfugiés, à laquelle sont dédiées ces 7e Journées du film européen, par le biais de l’art, du marché et du cynisme global du système.


    Kaouther Ben Hania, déjà saluée pour ses deux précédents films (Le challat de Tunis et La belle et la meute), nous offre ici une œuvre d’une rare force qui met en miroir la tragédie des réfugiés syriens, le verrouillage des cœurs et des frontières et la cruauté d’un monde bâti sur la valeur marchande.

    L’histoire est celle de Sam Ali (Yahia Mahayni), un Syrien réfugié au Liban qui ne rêve que d’aller en Belgique pour rejoindre sa bien-aimée (Dea Liane), récemment mariée à un diplomate.

    En s’incrustant dans le vernissage d’un célèbre artiste coté, ce dernier lui propose de devenir le support d’une nouvelle œuvre d’art en contrepartie d’un visa et d’une rémunération généreuse.

    Sam vend ainsi sa peau à l’artiste qui lui tatoue un énorme visa Schengen sur le dos. Le contrat, qui s’assimile à un pacte faustien, stipule que le Syrien doit désormais se mettre à la disposition de l’artiste pour toute exposition ou transaction partout dans le monde.

    «Dans un monde où la marchandise circule plus librement que les humains, j’ai transformé un candidat à l’exil en œuvre d’art pour lui permettre d’entrer en Europe», explique-t-il aux médias.

    Devenu objet artistique vivant valant des millions de dollars, Sam se fait exposer dans une espèce de zoo humain muséal et provoque indignation et fascination tout en expérimentant un sentiment paradoxal d’une liberté achetée au prix d’une prison, celle de son propre corps.


    Kaouther Ben Hania mène son récit avec une justesse admirable en mêlant satire sociale, drame personnel et caricature délibérée du capitalisme.

    A l’image de ses personnages, tous incarnés avec maestria par un casting de haut vol où figure Monica Belucci dans le rôle de l’assistante de l’artiste, elle passe aisément d’un registre à un autre en renforçant le propos acerbe de son film d’une dose d’humour au vitriol tout en élaborant une esthétique puissante qui s’enfonce à la fois dans la psychologie complexe des personnages et dans les méandres d’un système ultra-cynique.


    L’homme qui a vendu sa peau s’avère ainsi un réquisitoire implacable mais subtil dont la charge politique cohabite intelligemment avec un geste artistique fort.
    Les journées du film européen se poursuivent à Alger, Béjaïa et Oran jusqu’au 26 janvier avec des films venus d’Espagne, de Suède, de France et d’Autriche.
    Sarah Haider

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  • Baptisée Isura TVNaissance d’une plateforme de streaming

    Dans un mois, le Web algérien verra la naissance d’une nouvelle plateforme de streaming dédiée au film amazighophone. L’annonce faite par Samir Aït Belkacem, connu pour avoir initié le doublage en kabyle, promet une ouverture inédite dans le champ culturel algérien.

     

    Isura TV sera le nom de cette plateforme qui apparaîtra sur nos écrans le 25 février prochain. Elle est lancée par Samir Aït Belkacem, leader en Algérie du doublage cinématographique en kabyle, à qui l’on doit, ainsi qu’à son équipe, plusieurs succès publics à l’instar de Li Muccucu (adapté du film pour enfants Alvin), Pucci (adapté de L’âge de glace), L’opium et le bâton, etc.


    Admirateur du dramaturge et poète Muhand U Yehya (Mohia), pionnier de l’adaptation vers le kabyle d’œuvres littéraires et théâtrales universelles, Samir Aït Belkacem est sans doute l’un des acteurs culturels qui poursuit le mieux ce travail de vulgarisation et d’enrichissement de l’imaginaire collectif à travers des projets de qualité menés avec les moyens du bord.


    Isura TV, dont l’accès se fera sous forme d’abonnement, rassemblera diverses formes de contenus audiovisuels et cinématographiques, allant des films doublés en tamazight aux productions originales, en passant par les émissions télévisées, les documentaires, etc.

    On y trouvera donc des films déjà sortis en DVD, à l’instar des produits jeune public doublés en kabyle qui ont suscité un large engouement ces dernières années, mais aussi des films amazighs indépendants, généralement réalisés par de jeunes passionnés et dont la seule visibilité était offerte par le Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou.

    A cela s’ajouteront des productions audiovisuelles dont des émissions, des archives et des interviews. Dans son annonce pour le lancement de cette plateforme, Samir Aït Belkacem explique : «La plate-forme est conçue pour être conviviale et accessible, permettant aux téléspectateurs de trouver et de regarder facilement des films, dans le confort de leur foyer.»

    Isura.tv propose une variété de produits cinématographiques doublés en berbère et/ou créés par des cinéastes du monde artistique amazigh. La plateforme proposera également des documentaires, des émissions et des entretiens avec les professionnels du cinéma.

    Isura.tv sera un excellent moyen pour les cinéastes berbères d'atteindre un public plus large et de mieux faire connaître leur travail. C'est aussi l'occasion pour les téléspectateurs de découvrir de nouveaux films-séries et d'explorer la richesse de la culture cinématographique amazighe, de la soutenir et l’enrichir.


    Étant conçue pour rendre l'expérience utilisateur attractive et conviviale, la plateforme Isura.tv offre un streaming vidéo en haute définition (HD et Full HD), avec une variété de fonctionnalités pour améliorer l'expérience de visionnage.


    L’interface d’utilisation est multilingue selon les préférences de l'utilisateur néanmoins la langue de diffusion est le tamazight avec toute sa richesse, ce qui permettra aux utilisateurs d'en apprendre davantage sur leur culture amazighe et de mieux comprendre la langue. De plus, cela encourage une production de contenus variés et à explorer de nouveaux sujets et thèmes.
    Les utilisateurs peuvent choisir parmi une variété de contenus, y compris des films, des émissions de télévision, des documentaires, des concerts et des événements sportifs.

    Les utilisateurs peuvent également rechercher des contenus spécifiques et les ajouter à leur liste de lecture personnelle. Isura.tv offre également des recommandations personnalisées adaptées sur les préférences des utilisateurs. Isura.tv est une plateforme sécurisée et fiable.

    Elle offre également une assistance clientèle permanente, pour répondre à toutes les questions et préoccupations des utilisateurs.

    «L'accès à notre plateforme qui se fera par abonnement est un atout important pour encourager la productivité cinématographique en langue amazighe. Cela encourage les producteurs à produire des contenus de qualité, car ils sauront que leurs œuvres seront vues et appréciées par un public exigeant.


    Pour ceux de l'étranger, ils peuvent souscrire simplement avec leur carte de crédit et pour ceux d'Algérie, leur accès sera autorisé par des cartes à gratter avec code.
    Les applications androïdes et Ios sont en cours de finalisation. Une première version écran pc et TV cast (version 1.0) d'Isura sera lancée officiellement le 25 février 2023».
    S. H.

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  • La comédie Everything Everywhere All At Once mène la course aux Oscars

    Le film Everything Everywhere All At Once a été nommé 11 fois aux Oscars mardi et mène la course aux prestigieuses statuettes, avec une rude compétition pour celle du meilleur film de la part de la tragédicomédie irlandaise

    Les Banshees d'Inisherin et du très personnel The Fabelmans de Steven Spielberg. Cette comédie indépendante avait connu un beau succès en salles lors de sa sortie au printemps. Elle devance Les Banshees d'Inisherin et le long métrage allemand A l'Ouest, rien de nouveau, nommés chacun dans neuf catégories.


    L'Académie a également honoré les blockbusters Top Gun : Maverick et Avatar : la voie de l'eau, qui ont largement rempli les salles obscures, trop souvent délaissées depuis la pandémie. Ils sont tous deux nommés pour le prix du meilleur film.


    Dans cette catégorie reine, ils devront entre autres faire face au biopic Elvis sur la légende du rock'n'roll, l'émouvant The Fabelmans dans lequel Steven Spielberg dévoile son enfance, l'impressionnant Tar où Cate Blanchett campe une cheffe d'orchestre impitoyable, et la dernière Palme d'or cannoise Sans Filtre.

    Avec son scénario déjanté versant dans la science-fiction, Everything Everwhere All At Once raconte l'histoire d'une propriétaire de laverie épuisée par ses tracas administratifs, soudainement plongée dans des univers parallèles.
    Outre l'Oscar du meilleur film, ses créateurs Daniel Kwan et Daniel Scheinert sont également nommés pour celui du meilleur réalisateur.

    Les autres personnages de ce long métrage valent également une nomination pour la statuette du meilleur second rôle à leurs interprètes, l'acteur Ke Huy Quan et les comédiennes Jamie Lee Curtis et Stephanie Hsu. Sa tête d'affiche, la Malaisienne Michelle Yeoh, a déjà remporté un Golden Globe début janvier.

    Elle est désormais la deuxième Asiatique dans l'histoire des Oscars a être nommée pour la statuette de la meilleure actrice et son duel avec Cate Blanchett (Tar) s'annonce très disputé. «Cela va bien au-delà de moi», a réagi Mme Yeoh auprès du magazine Variety. Selon elle, sa nomination résonne pour «tellement de gens qui ont aspiré à être perçus de cette manière, à se faire une place autour de la table.»


    Les autres nominations de cette catégorie sont toutefois susceptibles d'alimenter les critiques envers le manque de diversité des Oscars, routiniers du fait depuis le lancement du hashtag îoscarssowhite en 2015.

    Aucune actrice noire ne figure dans la liste, malgré les prestations remarquées de Viola Davis dans le film d'action The Woman King et de Danielle Deadwyler dans Emmett Till, qui confronte le passé ségrégationniste de l'Amérique.


    L'Académie leur a préféré Ana de Armas, pour son interprétation d'une Marilyn Monroe perpétuellement brutalisée dans Blonde, Michelle Williams, qui incarne la mère de Steven Spielberg dans The Fabelmans, et Andrea Riseborough pour l'inattendu To Leslie.
    Sur les réseaux sociaux, un début de polémique entoure également la catégorie meilleur réalisateur, où ne figurent que des hommes cette année, dont l'incontournable Spielberg, déjà récompensé aux Golden Globes.

    Pour le prix du meilleur acteur, Colin Farrell a été nommé pour son rôle d'insulaire irlandais accablé par la rupture soudaine des liens avec son ami de toujours, dans Les Banshees d'Inisherin. Il affrontera notamment Austin Butler, plus vrai que nature dans son incarnation du mythe Elvis Presley, et Brendan Fraser, nommé pour son personnage de professeur obèse reclus chez lui dans The Whale.


    Entre narrations ambitieuses et grands succès populaires, le suspense est à son comble et les prédictions s'annoncent ardues. «Cette année est l'une des plus incertaines», résumait avant les annonces le journaliste spécialisé Clayton Davis, du magazine Variety.
    Il a confié à l'AFP avoir parlé «plus que n'importe quelle année» à de nombreuses sources parmi les votants de l'Académie, pour sonder leur vote.

    «Et je n'en ai jamais su aussi peu de toute ma carrière !», a-t-il ajouté.
    Les pronostics sont rendus encore plus compliqués par l'inclusion récente de nouveaux membres d'origine étrangère au sein du collège des votants, à qui certains attribuent par exemple le succès du film sud-coréen Parasite, en 2020.

    Ces dernières années, l'Académie a récompensé des films indépendants moins connus du grand public, tels que Nomadland et Coda. Dans ce contexte, le sort dévolu au deuxième volet d'Avatar et à la ronflante suite de Top Gun sera suivi de près le 12 mars prochain. Car les deux films sont largement vus comme des sauveurs de salles obscures en difficulté — le géant Cineworld, numéro deux mondial de l'exploitation de salles de cinéma, a par exemple déposé le bilan cet automne.

    Le long-métrage de James Cameron a dépassé la barre symbolique des 2 milliards de dollars au box-office le week-end dernier, et celui de Tom Cruise a rapporté environ 1,5 milliard de dollars. Selon M. Davis, Top Gun : Maverick pourrait «remporter le prix du meilleur film».

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  • Une mémoire filmique de plus de 50 ans

    Dépositaire d'un patrimoine cinématographique hors du commun, vieux d'un demi-siècle, la Cinémathèque algérienne est l'une des plus importantes archives filmiques de l'Afrique et dans le monde arabe, avec une collection de plus 60 000 copies de films conservés et documents cinématographiques, témoins de grands évènements historiques du pays.


    Fondée le 23 janvier 1965, au lendemain du recouvrement de l'indépendance, dont l'Algérie célèbre cette année le 60e anniversaire, la cinémathèque ouvre ses portes et présente ses premiers films dans les locaux d'un ancien cinéclub, en plein centre d'Alger, au 26 rue Ben M'hidi. Pionnière en Afrique et dans le monde arabe, la cinémathèque était un lieu de rencontre de grands cinéastes algériens et étrangers, et une école de cinéma qui a contribué à la formation de cinéphiles et amateurs devenus professionnels du 7e art.

    De grands noms du cinéma, à l'image de Youssef Chahine, Nicholas Ray, Joseph Losey, Luchino Visconti, Costa-Gavras ou encore Jean-Luc Godard, s'y sont succédé pour présenter leurs dernières œuvres et échanger avec le public.

    Sous l'impulsion de cinéphiles et de professionnels du 7e art, à l'instar de Ahmed Hocine, cinéaste et militant qui deviendra son premier directeur, la cinémathèque algérienne voit le jour et commence à obtenir des prêts de nombreuses copies de longs métrages présentés au public.


    Destination prisée des réalisateurs et acteurs de renommée internationale, figures historiques ou encore des militants anticolonialistes, la cinémathèque a accueilli dans les années 1970-1980, sous la direction de Boudjemaâ Karèche, de grands noms comme Gilio Pontecorvo, Etore Scola ou encore Volker Schoendoerffer. Pendant la violence terroriste des années 1990, cette salle s'était érigée comme «l'un des bastions culturels qui avaient intensifié leurs activités pour faire face à l'extrémisme», comme en témoignent de nombreux cinéastes et observateurs.

    Considérée comme l'un des lieux les plus fréquentés de la capitale, cette structure avait établi un trait-d'union entre professionnels du cinéma et cinéphiles qui ont pu se maintenir à la page du cinéma de l'époque.

    La cinémathèque avait également accompagné les premières réalisations du 7e art algérien et les grands évènements culturels de l'Algérie indépendante, et suscité de nombreuses vocations dans le cinéma.


    Conserver et restaurer
    les collections
    Devenue Centre algérien du cinéma (CAC) pour élargir son réseau à 11 autres salles du répertoire, pour remplir sa mission de diffusion de la culture par le cinéma, la cinémathèque se charge de recueillir, conserver et restaurer ses collections et de mettre en valeur un patrimoine cinématographique d'importance historique.


    Ses fonds réunissent longs et courts métrages, documentaires, photographies, périodiques, affiches et objets et matériels cinématographiques.

    Elle est également dotée d'une bibliothèque accessible aux étudiants et chercheurs qui peuvent avoir accès à une documentation et ouvrages sur le cinéma algérien. «La cinémathèque algérienne recueille, conserve et préserve tous les films et productions notamment ceux en lien avec l'histoire de l'Algérie et les premières années de son indépendance», a rappelé son directeur, Adel Makhalfia.

    Dans l'objectif de préserver cet héritage filmique, des spécialistes et experts de la restauration ont été associés à un projet de restauration et de numérisation, a souligné le même responsable.


    Le CAC devrait entamer prochainement une opération de restauration et de numérisation d'œuvres qui constituent une valeur mémorielle et identitaire, annonce Adel Makhalfia.

    Le personnel du CAC avait également bénéficié en 2016 d'une formation approfondie en matière de gestion des archives filmiques, de restauration et de numérisation des copies au format 35 mm dans le cadre du programme d'appui au patrimoine algérien réalisé en collaboration avec la Délégation de l'Union Européenne en Algérie.

    Le Centre algérien de la cinématographie gère 11 salles de répertoire opérationnelles notamment à Annaba, Béjaïa, Sidi-Bel-Abbès, Tizi-Ouzou et Oran, en plus de la cinémathèque d'Alger.

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  • 7es Journées du film européenPlein écran sur les réfugiés

    Les 7es Journées du film européen s’ouvriront ce jeudi et se poursuivront jusqu’au 26 janvier à Alger, Oran et Béjaïa, sous le thème de la migration, ont annoncé les organisateurs hier lors d’un point de presse animé à la Cinémathèque d’Alger.

    Pour la première fois depuis leur création, les Journées du film européen se dérouleront non seulement à Alger mais aussi à Béjaïa et Oran, dans les salles de la Cinémathèque algérienne. 20 films sont au programme de cette 7e édition qui aura pour thème la question de la migration et des réfugiés.


    Animé par l’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie Thomas Eckert et par les représentants diplomatiques de quelques pays participants, un point de presse s’est tenu hier à Alger pour détailler le programme du festival qui verra la présence de treize pays membres de l’UE.

    « Divers aspects de la migration seront traités à travers les films programmés : la migration africaine et moyen-orientale, la migration intra-européenne, la migration climatique, etc.

    Les œuvres offrent des perspectives variées et poussent au débat et aux questionnements », a déclaré l’ambassadeur de l’UE en Algérie. Questionné néanmoins sur la contradiction entre ce choix thématique et les politiques migratoires européennes de plus en plus drastiques, et parfois xénophobes, le représentant diplomatique s’est contenté de citer l’exemple de l’Allemagne (son pays) et l’accueil en 2020 d’un million de réfugiés syriens.


    Cette 7e édition s’ouvrira avec le long-métrage-fiction Matarès de Rachid Benhadj, tournée avec une petite fille ivoirienne tout juste arrivée en Algérie et un garçon algérien, pour approcher la question des exilés à travers « le regard des enfants ; ce qui n’est pas courant dans le cinéma », a précisé le réalisateur.

    Au programme également, des films venus de Belgique, Allemagne, Pologne, France, Tchéquie, Italie, Chypre (pour la première fois), etc.


    Parmi eux, citons Europa réalisé par l’Italo-irakien Haider Rachid, l’histoire d’un réfugié irakien qui tente d’échapper à la chasse aux migrants sur les frontières turques et bulgares ; L’homme qui a vendu sa peau (Allemagne) de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania qui raconte l’histoire d’un réfugié syrien qui accepte un étrange défi pour pouvoir s’installer en Europe (le film a été nommé aux Oscars en 2021) ; La traversée (France) de Florence Miailhe, un film d’animation sur deux enfants fuyant un massacre avec leurs parents et tentant de trouver un pays plus clément…


    Cette 7e édition verra également l’organisation de master-class, dont un encadré par Rachid Benhadj autour de son parcours de cinéaste ; un autre par le producteur Jelle autour de la production artistique. Le programme prévoit enfin une série de courts-métrages produits par l’Organisation onusienne pour la migration, l’Union européenne ou encore le British Council autour de la question des réfugiés climatiques.


    A signaler que les projections seront suivies de débats animés par les jeunes membres du collectifs « Cilima Station » et que certaines cinéastes, dont la réalisatrice française et l’actrice principale du film autrichien, seront présentes au festival.
    S. H.

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  • Gina Lollobrigida, la reine Italienne du cinéma est morte à 95 ans

    Signe d'admiration pour la diva italienne, Marilyn Monroe s'était un jour présentée comme la « Lollobrigida américaine ». « C'était une copine », confiait l'intéressée qui avait d'ailleurs sculpté l'icône blonde. Gina Lollobrigida ?

     « La femme la plus fabuleuse du monde, la reine », résumait Orson Welles. « L'archétype de la beauté féminine italienne », renchérissait Alberto Moravia. Née Luigia Lollobrigida le 4 juillet 1927 dans la petite commune italienne de Subiaco, au sud-est de Rome, où Lucrèce Borgia a vu le jour, l'actrice italienne qui fut longtemps considérée comme la « plus belle femme du monde » reçut une éducation « très dure » de son père, directeur d'une fabrique de meubles que sa mère vendait et d'une entreprise de cordonnerie.

    En cachette, elle voit les films avec Ginger Rogers et «tous les baisers de Gary Cooper» dont elle demande au projectionniste les bouts de pellicule. Ruinée par la guerre, la famille part à Rome. À 18 ans, la jeune fille, qui rêve d'abord d'être peintre, étudie à l'Académie des beaux-arts, prend des cours de chant et dessine des portraits de GI. «J'étais l'artiste de la famille », disait-elle. Ses trois sœurs sont ouvreuses dans des cinémas.

    Elle débute au théâtre dans Santarellina, une comédie d'Eduardo Scarpetta. Fait de la figuration, pose pour un roman-photo et participe à des concours de beauté. À 20 ans, elle est la troisième dauphine de Miss Italie entre autres nombreux prix. Gina Lollobrigida est arrivée au cinéma «par hasard» et a persisté « par curiosité ».

    Son amie Silvana Mangano l'a entraînée pour un bout d'essai. Pendant quatre ans, elle enchaîne une dizaine de petits rôles, jusqu'en 1952. Cette année-là, elle incarne Adeline, une fausse diseuse de bonne aventure sous le charme de Gérard Philipe dans le film de Christian-Jaque, Fanfan la Tulipe. La même année, les deux acteurs se retrouvent dans Les Belles de nuit, de René Clair. Prénommée Leila, magnifique, elle crève l'écran. Le comédien lui a appris la langue de Molière. «Je dois mon succès à un Français. Ce fut le début de ma carrière internationale », estimait la rivale de Sophia Loren.

    La suite lui donne raison. En 1953, elle est mariée à l'aventurier Humphrey Bogart pour Plus fort que le diable (Beat the Devil) tiré du roman de James Helvick que John Huston tourne en Italie. Truman Capote écrit des répliques la nuit pour Gina Lollobrigida, Robert Capa est le photographe du plateau. Le producteur Howard Hughes la poursuivra de ses assiduités pendant treize ans. La même année, c'est Pain, amour et fantaisie, de Luigi Comencini, qui assure sa renommée dans son pays natal, et la suite malgré la réticence de l'héroïne en 1954.

    Elle incarne la Bersagliera, une «vraie diablesse» aux pieds nus dont tombe amoureux le chef des carabiniers, Vittorio De Sica vieillissant. «Je suis terriblement ambitieuse et il n'est pas question que je me contente d'une réussite médiocre. Je veux devenir une grande actrice», affirmait celle qui refusait d'être réduite à «Lollo», un sex-symbol.

    Trois ans plus tard, la comédienne est de nouveau dans la lumière sous les traits de la bohémienne Esmeralda, dans Notre-Dame de Paris, de Jean Delannoy transposé du roman de Victor Hugo par Jacques Prévert (1956). Elle fait tourner la tête de Quasimodo, alias Anthony Quinn. Elle recevra un prix allemand (un Bambi) de la meilleure actrice étrangère pour sa prestation. Elle se distingue ensuite dans Salomon et la reine de Saba, de King Vidor avec Yul Brynner (1958). Le monarque est séduit par la souveraine au décolleté généreux. «Quand le metteur en scène disait : “Coupez !”, on continuait à s'embrasser », racontait Gina Lollobrigida amusée. 


    Jean Delannoy la sollicite une seconde fois pour le rôle de Pauline Borghèse, la sœur préférée de Napoléon Ier (Raymond Pellegrin) dans Vénus impériale (1962), qui la verra couronnée de deux prix italiens. L'un de ses films préférés avec La Mer à boire, de Renato Castellani, une comédie sociale néoréaliste (1963).

    Gina Lollobrigida s'y montrait sans fard et ridée pour jouer avec le déjà célèbre Jean-Paul Belmondo. «Je n'aime pas être prisonnière d'un personnage. Je préfère qu'on me demande d'être laide à condition d'avoir un rôle intéressant», avait-elle fait remarquer. En 1975, Luigi Comencini la retrouve pour la métamorphoser en fée bleue pour le conte de Carlo Collodi, Pinocchio, une série télévisée qui sortira dans un format court au cinéma. Et qu'elle préférait occulter.

    À l'instar de sa vie sentimentale. Elle qui avait fait la révérence devant la reine Elizabeth, gagné le respect de Fidel Castro, été «intimidée» par Eisenhower et Gagarine. Elle a photographié Indira Gandhi, impressionné George Cukor et reçu la Légion d'honneur des mains de François Mitterrand en 1995 peinait à trouver l'âme sœur.

     «Le Bon Dieu m'a donné le talent, mais basta, l'amour il me l'a refusé », avait confié l'actrice connue pour son caractère entier. En 1949, Gina Lollobrigida, 22 ans, s'était toutefois mariée avec un médecin yougoslave, Milko Skofic, qui devint son manager - à cause de lui, elle passa à côté de La dolce vita - et dont elle eut un fils. Ils ont divorcé en 1971. «J'ai toujours lutté seule et je crois être arrivée à faire tout ce que je désirais dans la vie », répétait-elle souvent.

    La star avait arrêté sa carrière dans les années 1970 pour se consacrer à la photographie - elle avait d'ailleurs obtenu le prix Nadar pour son premier album sur l'Italie - puis à la sculpture. En apparaissant parfois dans des séries américaines. 

    «Je ne dépends que de moi… Au bout de trente ans consacrés au cinéma, j'avais envie de passer de l'autre côté, d'être moins regardée», signalait-elle. Ses rôles prestigieux ont été autant de sources d'inspiration. Elle avait notamment sculpté une Esmeralda en bronze. En 2018, auréolée d'une vingtaine de récompenses internationales, la «Belle Romaine» de Luigi Zampa avait reçu son étoile sur le Walk of Fame de Hollywood Boulevard à Los Angeles. «Je suis ivre d'amour, je n'aurais jamais imaginé une telle journée», avait-elle alors lancé avec l'enthousiasme qui la caractérisait encore.

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  • Enseignement supérieur : Lancement aujourd’hui du projet «Cinéma de l’université»

    Le projet «Cinéma de l’université», une initiative visant à améliorer la vie estudiantine et la promotion des différentes activités en milieu universitaire, sera lancé aujourd’hui par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en collaboration avec le ministère de la Culture et des Arts, indique dimanche un communiqué du ministère.

    «Le lancement de ce projet et des caravanes cinématographiques aura lieu aujourd’hui depuis l’université M’hamed Bouguerra à Boumerdès, l’initiative devant être généralisée à nombre d’établissements universitaires et des œuvres universitaires dans les wilayas de Boumerdès, Bouira, Blida, Tipasa, Tizi Ouzou, M’sila et Sétif», précise la même source.

    A l’occasion de cette manifestation culturelle s’inscrivant dans le cadre de l’amélioration «de la vie estudiantine et la promotion des différentes activités en milieu universitaire, outre l’encouragement de l’université à l’ouverture culturelle et artistique, deux films localement produits seront projetés en présence et avec la participation des enseignants, des étudiants et des spécialistes relevant des établissements de l’Enseignement supérieur en plus du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel (CNCA), étant le partenaire principal dans cette manifestation artistique et culturelle».

    Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a appelé les membres de la famille universitaire à mobiliser tous les moyens humains et matériels pour garantir le succès de cette initiative artistique. 

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  • Cinéma : Avatar 2 continue d’engloutir le box-office

     

     

    Avatar 2 poursuit sur son rythme de croisière au box-office nord-américain en se plaçant en tête de gondole pour la cinquième semaine consécutive avec 31 millions de dollars de recettes, selon les chiffres provisoires dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

     

    La suite très attendue du blockbuster de science-fiction de 2009, qui se déroule plus d’une décennie après les événements du premier film et dans un espace aquatique, a accumulé plus d’1,3 milliard de dollars à l’échelle mondiale. Il est suivi par un film d’horreur qui maintient son deuxième rang pour sa deuxième semaine dans les salles obscures :

     

    le thriller M3GAN  repart ce week-end avec 18 millions de dollars après un démarrage bien au-delà des attentes des analystes. M3GAN raconte l’histoire d’un robot humanoïde effrayant conçu - mais manifestement pas très fiable - pour être le compagnon idéal d’une jeune orpheline. Le Chat potté 2: la dernière quête se place à la troisième place du podium avec 13 millions de dollars de recettes pour son quatrième week-end en salles.

     

    Dans ce film pour enfants tiré de l’univers de la saga Shrek, le félin se lance dans une aventure épique pour restaurer ses neuf vies. En quatrième, on retrouve Le pire voisin du monde, qui enregistre près de 13 millions de dollars de recettes pour sa troisième semaine.

     

    Adapté du roman Vieux, râleur et suicidaire : la vie selon Ovede l’auteur suédois, Fredrik Backman, l’acteur Tom Hanks y joue le rôle d’un retraité grincheux qui s’adoucit en rencontrant ses voisins optimistes. Enfin, le film d’action Mayday, dans lequel un pilote parvient à faire atterrir en urgence son avion mais débarque en zone de guerre, se glisse pour ses premiers jours dans les cinémas des Etats-Unis et du Canada en cinquième position avec 10 millions de dollars de recette.

     

    Voici le reste du top 10 : 6. House party (3,9 millions de dollars de recettes) 7. Black Panther : Wakanda Forever (2,2 millions de dollars) 8. The Whale (1,5 million de dollars) 9. I Wanna Dance With Somebody (1,2 million de dollars) 10. Waltair Veerayya (1 million de dollars)

     
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  • Kevin Spacey, paria à Hollywood, reçoit un prix cinématographique en Italie

    Kevin Spacey vient d'être couronné de succès en Italie. L'acteur américain, accusé d'agressions sexuelles au Royaume-Uni, a reçu L'étoile de la Mole Antonelliana. Le prix lui a été remis lundi 16 janvier à Turin, par Vittorio Sgarbi, vice-ministre de la Culture.

    Un communiqué du Musée national du cinéma a indiqué que ce prix lui a été attribué «en signe de reconnaissance pour avoir apporté avec ses films une contribution esthétique et d'auteur au développement de l'art dramatique». Devant la presse italienne, lors de son séjour turinois, l'acteur a aussi confié ses sentiments:

    «Ma vie va de l'avant. Je ne me suis jamais caché, je n'ai pas vécu dans une grotte. Je suis allé au restaurant, j'ai vu des amis, j'ai rencontré des personnes qui m'ont défendu et soutenu». 

    Vendredi 13 janvier, Spacey avait plaidé non coupable de sept nouvelles charges d'agressions sexuelles au Royaume-Uni, quelques mois après avoir déjà nié d'autres accusations similaires. Le comédien, oscarisé pour American Beauty et Usual Suspects, est déjà poursuivi pour quatre agressions sexuelles sur trois hommes entre mars 2005 et avril 2013 lorsqu'il était directeur du théâtre londonien Old Vic.

    Au total, il doit désormais répondre de 12 charges liées à des accusations d'agressions sexuelles sur quatre hommes entre 2001 et 2013. Son procès, prévu en juin prochain au Royaume-Uni et qui doit durer un mois, traitera de l'ensemble de ces affaires. Une audience de procédure est déjà prévue le 5 avril.

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