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25E FESTIVAL DU FILM ARABE DE FAMECK L'Algérie incontournable est présente!
25E FESTIVAL DU FILM ARABE DE FAMECK
L'Algérie incontournable est présente!
Par Mercredi 01 Octobre 2014 - Lu 581 foisPlacée sous le générique «Rencontres des cultures. Un espoir de paix», cette nouvelle édition est dédiée à feu René Cahen, militant infatigable du cinéma et des droits de l'homme, disparu en mars dernier...
Le Festival du film arabe de Fameck/Val de Fensch (situé à 30 kilomètres de Metz en France) se déroulera cette année du 8 au 20 octobre prochain à Fameck, mais également dans toute la région... Un festival dont nous avons été, pour rappel, membre du jury en 2009 et dont on retient encore de très bons souvenirs lors de cette édition qui était consacrée à l'Algérie en invité d'honneur. Une nouvelle fois et pour sa 25ème édition, le Festival du film arabe de Fameck vous propose de découvrir en avant-première, inédits et en exclusivité des films du Monde arabe soit plus de 40 films, des longs métrages, des documentaires et des courts métrages. C'est avec satisfaction que l'on constate qu'il est arrivé à s'imposer au fil des années, comme un des événements incontournables de la rentrée en région Lorraine et se veut une vitrine de la culture arabe au coeur du bassin sidérurgique lorrain. Une région, pour rappel, à forte concentration maghrébine et d´immigrés d´origines diverses. Elle fut l´un des milieux stratégiques de la sidérurgie jusque dans les années 1980.Une industrie qui, faut-il le noter, a fait appel à une forte main-d´oeuvre d´origine maghrébine ou de provenance des pays du Maghreb.
C'est pourquoi quand vous débarquez là-bas. Vous êtes vraiment comme chez vous, l'hospitalité ne vous quittant pas. Placé sous le générique «Rencontres des cultures. Un espoir de paix», cette nouvelle édition est placée sous le signe de l'hommage d'un monsieur qui a fait et donné beaucoup pour ce festival. Un homme à tout faire, et d'un savoir incommensurable qui constitue une vraie perte pour cette manifestation. Un homme dont on se souvient encore de son image affable et généreuse.
«René Cahen, militant infatigable du cinéma et des droits de l'homme. René nous a quittés au mois de mars dernier, laissant en héritage son immense passion du cinéma. Il nous a fait partager avec bonheur, ses connaissances et son enthousiasme. Il considérait le cinéma, non seulement comme un art, mais aussi comme le moyen d'aller vers l'autre et de faire vivre ensemble les groupes les plus divers. C'était un véritable orfèvre en la matière, dans la qualité de ses présentations appuyées par son regard enchanteur. Cheville ouvrière du Festival, il avait rejoint Mario Gubilei, initiateur de cet événement en 1990. Il avait réussi à fédérer les énergies nécessaires à la pérennité de cette grande manifestation culturelle», écrit-on. Aussi, cette année et pour son 25ème anniversaire, le public est convié à découvrir ou de redécouvrir des films cultes ayant marqué la production du Monde arabe avec la signature de grands réalisateurs, mais aussi avec des thématiques riches et diversifiées. La proximité avec le mileu scolaire étant le cheval de bataille de cette manifestation et autre versant non négligeable, le Festival s'applique à mettre en place des ateliers d'éducation à l'image en direction des jeunes en temps et hors temps scolaire avec la création d'un atelier de programmation, d'un atelier de réalisation, d'une formation jury jeune, assurer des projections spéciales avec la présence de professionnels. L'Algérie sera fortement présente, notamment avec de nombreux réalisateurs et/ou intervenants qui seront présents avec leurs films avec des avant-premières comme pour le film de Lyes Salem qui présentera son tout nouveau film, en avant-première, L'Oranais, Tarik Teguia avec son excellent et singulier long métrage Revolution Zendj, Yamina Bachir Chouikh avec son nouveau film qui a mis plus de 5 ans pour naître, L'Andalou, mais aussi Amor Hakkar et son moins méritant La preuve, (Algérie), Nassima Guessoum et son intriguant documentaire 10.949 Femmes, mais aussi Abdenour Zahzah avec son court métrage Garagouz. Au programme aussi des rétrospectives de films, notamment de Nabil Ayouche (Ali Zawa), Youssef Chahine (Le destin) ou encore El Gusto de Saphinez Bousbia, et Silence des palais de Moufida Tlatli. Cinq prix sont remis chaque année: le Prix du public, le Prix de la jeunesse, le Prix de la presse et le Prix du Val de Fensch et le Prix du court métrage. Le Festival du film arabe est aussi un festival de spectacles qui s'ouvre aux autres pratiques artistiques en accueillant des artistes, peintres et écrivains du Monde arabe. Il propose des animations environnantes à travers des expositions, des ateliers de calligraphie, des contes pour enfants, des conférences, des spectacles, un espace littérature...
«Les films sélectionnés témoignent d'une diversité thématique et esthétique, des films attentifs au rythme des êtres «à ce qui bruisse constamment» selon la formule de Tariq Teguia. «Ce cinéma reflète l'état des lieux de pays secoués par de violents conflits, mais il encourage aussi l'affirmation individuelle contre les normes traditionnelles et idéologiques et laisse entrevoir des passerelles pour réduire les conflits», soulignent les organisateurs. En effet, l'ambiance festive et chaleureuse qui se dégage de ce festival n'égale que le travail remarquable consenti entre autres par les bénévoles qui se donnent à fond pour la réussite de cet événement qui tend à se rapprocher et de leurs cultures, dans un grand esprit de fraternité et de tolérance. De paix tout simplement...
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