• CARTE BLANCHE AU FESTIVAL DE CLERMONT-FERRAND

    Des films et des sensibilités

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    Scène du film MolliScène du film Molli

    La violence entre drame et comédie est au coeur de ces films qui témoignaient de la rigidité des rapports qu'entretiennent les hommes entre eux aujourd'hui.

    Il est le plus grand festival au monde consacré au court métrage. Mercredi dernier, le public algérois a eu la chance et le privilège de regarder une sélection de quelques films courts ayant été projetés lors de la dernière édition. Aussi sept courts métrages ont été diffusés en présence des deux réalisateurs sur les quatre du film Molli, à savoir Hakim Zouhani et Carine May, coauteurs, mais aussi coréalisateurs et scénaristes de ce film des plus pertinents qui a reçu le Prix spécial du jury lors du dernier Festival de Clermont-Ferrand. Cette fiction de 13 mn est concentrée dans un huis clos où vont se jouer les rapports de force que peuvent entretenir les gens entre eux en dehors de ce cercle fermé.
    A l'apparence drôle, ce film regorge de messages sous-jacents qui font réfléchir sur la nature de la société française d'aujourd'hui. Steve, un jeune Noir, à la vingtaine bien tassée. Ce soir-là, il doit remplacer son père, gardien de la piscine municipale. Tout se passe comme prévu, jusqu'au moment où le jeune homme entend des bruits inhabituels. Alors qu'il finissait de nettoyer la piscine, surgissent trois jeunes garçons qui se mettent à bouger et courir dans tous les sens. Steve essaye de les faire chasser de la piscine. En vain. Manque de bol, il ne sait pas nager.
    Les trois gamins n'ont cessé de se parler entre eux en roumain au grand dam du jeune Steve qui ne comprend que dalle à cette langue et d'ailleurs son seul souci est d'éjecter ces trois garnements de cet espace qui leur est interdit d'accès. S'ensuivent des scènes de quiproquos et de cache-cache entre ce jeune homme et les trois enfants qui finissent par jeter Steve dans l'eau. Or ce dernier ne sait pas nager. Au-delà de son côté burlesque, ce film bien «physique» renferme un pendant politique non négligeable, des plus intéressants à analyser. Molli évoque comment le flux migratoire, en arrivant dans une terre parvient à en chasser l'autre pour tenter de s'installer.
    Les antagonistes de ce film expriment bien la symbolique de la politique française vis-à-vis des Roms qui ont été pourchassés l'an dernier et continuent à subir des disgrâces au niveau des lois y compris du racisme qui fait ravage en France.
    La violence peut aussi être un cercle vicieux, d'interminable cruauté qui amène à détruire des familles. C'est le cas dans le film Vos violences d'Antoine Raimbault. Tout commence quand une fille se fait voler à l'intérieur de la voiture même de son père, avocat.
    Parallèlement, une jeune fille noire soupçonnée d'avoir commis ce méfait est censée être défendue par ce père de famille. La fille a été violentée par la police. Sa version des faits fait d'elle une victime du système judicaire et du racisme ambiant, plutôt qu'une coupable. Elle pourrait être, en effet la coupable idéale. Le doute plane durant toute la durée du film.
    La police est montrée du doigt. Slimane Dazi est parfait dans ce rôle-là. Mais la vérité est amère. Elle est souvent là devant nos yeux..Film très intelligent, Vos violences mène intrigue et réflexion encore une fois d'une façon bien aiguë sur la société française en perte croissante de ses valeurs de justice.
    Dans le même registre, quasiment, s'inscrit le film La fugue de Jean-Bernard Marlin qui raconte les déboires d'une jeune mineure ayant commis de graves délits et qui, lors de sa comparution devant la juge, effrayée elle décide de fuir avant de connaître le verdict. Entre colère et immaturité, la jeune Sabrina saura retrouver le bon chemin au final en se rendant la nuit tombée, en compagnie de son tuteur à la police.
    Une fin un peu trop facile, mais un film touchant quand même..D'autres films comme Lettre de femmes de Augusto Zanovello sont d'une beauté esthétique. Ce dernier raconte, à l'aide de pâte à modeler une histoire d'amour entretenue entre une femme et un soldat durant la Seconde Guerre mondiale.
    Un film bouleversant tant au niveau de la forme que du fond, réalisé avec une finesse bien singulière. Mon ami Nietzche de l'Espagnol Fauston da Silva raconte la fulgurante et bien touchante rencontre entre un jeune écolier avec le roman Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzche.
    Pour rattraper son retard scolaire, le jeune garçon doit bien apprendre à lire. Un jour, lors de ses promenades quotidiennes, il tombe sur ce livre qu'il dévorera par trois fois.
    La philosophie de cet écrivain allemand révolutionnaire va hanter l'esprit du jeune garçon jusqu'à l'obsession. Sa mère l'emmène chez le prêtre pour l'exorciser. Une belle fable humaine qui donne au fond bien l'envie de se replonger dans cet ouvrage. Au final, n'est-ce pas merveilleux?

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  • AVANT-PREMIÈRE À TIZI OUZOU DE MON AMI, MON DOUBLE

    Ali Mouzaoui ressuscite Abderrahmane Bouguermouh

    Par : Samir Leslous

    Le film documentaire présenté en avant-première à la maison de la culture Mouloud-Mammeri fut un moment de bonheur. Mais aussi en remuant le couteau dans la plaie. Bouleversant !  Et le mot n’est pas de trop.

    Il a voulu lui rendre hommage, il l’a carrément ressuscité. Il a voulu émouvoir l’assistance, il l’a finalement fait pleurer. Lui c’est Ali Mouzaoui qui racontait son ami Bouguermouh. Le film documentaire présenté en avant-première à la Maison de la culture de Tizi Ouzou fut un moment de bonheur. 
    Mais aussi une remise du couteau dans la plaie. Bouleversant ! Et le mot n’est pas de trop. “Le film va faire mal, surtout à ses amis, mais nous sommes tenus de le regarder”, a averti d’emblée le réalisateur. Dans Mon ami mon double, un titre choisi par Bouguermouh lui-même pour son amitié avec Mouzaoui, ce dernier a touché aux blessures d’un homme. De l’homme qui fut Bouguermouh son ami. A celles d’un réalisateur. 
    Ce sont 20 ans d’amitié, et 30 heures d’enregistrement qui sont résumés dans les 105 minutes qui consacrent désormais l’immortalité du déjà célèbre réalisateur de La Colline oubliée. Sans Ali Mouzaoui, il aura manqué à la technicité tout un talent et la dose de subjectivité nécessaire, et que seul un ami peut déverser, pour replacer Abderrahmane Bouguermouh dans toute sa grandeur. “Le film n’obéit pas aux valeurs d’esthétique”, a précisé Mouzaoui. Ce fut, tout de même, incontestablement un coup de maître. Mouzaoui s’éclipse pourtant dans son film. C’est plutôt dans le choix des morceaux et leur agencement que son génie apparaît. “Le film c’est lui, je ne suis qu’interprète, que regard”, expliquait Mouzaoui. Dans le film c’était en effet Bouguermouh qui parle. Dans un décor sombre, la tristesse, le tragique, la joie, l’amour et l’espoir s’alternent, s’enchevêtrement et s’entremêlent sur un fond d’humanisme pour nous livrer toute la lucidité de sa vision ; une vision à ne pas laisser indifférent le plus monstrueux des humains. C’était aussi un cas d’attachement à sa terre de Kabylie. Il abordait avec tendresse les questions qui préoccupent l’homme et qu’il place dans une grande dimension. Il évoquait la mort en lui promettant de lui tendre la main sereinement le moment venu. La mort ne signifie plus grand-chose après celle des deux Malek : son jeune frère et son ami Malek Haddad. Ce qu’il trouvait de cruel, c’était surtout la solitude qui a jalonné son fin parcours. 
    Quant à ses sacrifices consentis, en mettant sa santé et sa vie à rude épreuve, pour mener à terme son plus précieux projet que fut celui de porter à l’écran l’œuvre de Mouloud Mammeri La Colline oubliée, il ne les effleure même guère. Pourtant, c’est un projet pour lequel Bouguermouh avait tout donné, son argent, son temps et ses nuits de sommeil, mais duquel il n’a pas pris un seul dinar, comme en témoignaient ses amis qui ajoutaient que le début de tournage de ce film, Bouguermouh le considérait comme le plus beau jour de sa vie. Mais comme ça ne lui suffisait pas comme sacrifice de ne rien engranger de ce film pourtant vendu en millions de copies, Bouguermouh, dont le monde du cinéma retiendra inéluctablement le nom, ira jusqu’à remettre en cause son statut de réalisateur. “Peut-on être considéré comme réalisateur lorsqu’on n’a réalisé qu’un seul film ?”, s’interrogeait-il dans le documentaire de Mouzaoui. Un seul film, que le ministère de la Culture avait promis de récupérer suite à une sollicitation de Mouzaoui et du fils de Bouguermouh, mais une promesse qui n’est toujours pas honorée, comme ne l’a pas été encore celle de la contribution de l’agence Aarc du même ministère au financement de ce film documentaire Mon ami, mon double, après l’échec des velléités de censure.

    S L

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  • Festival “Cinémas du Sud” de Lyon

    “La preuve” de Amor Hakkar y participe

    Par : APS.

    Le long métrage La preuve du réalisateur algérien Amor Hakkar prendra part aux côtés de 10 autres productions représentant sept pays arabes au 14e Festival “Cinémas du Sud” de Lyon (France), prévu du 24 au 27 avril, annoncent les organisateurs. La preuve, qui a déjà participé en 2013 au Festival international du cinéma à Dubaï (Emirats arabes unis), traite de la stérilité masculine à travers l'histoire d'un homme, souffrant de cette maladie, interprété par Nabil Asli. Auparavant, Amor Hakkar avait réalisé La maison jaune (2006), primé au Festival du film méditerranéen Mostra de Valence (Espagne - 2007). Parmi les productions retenus pour cette 14e édition, Une échelle pour Damas de Mohamad Malas (Syrie - 2013), Zéro de Noureddine Lakhmari (Maroc - 2012), Rags and Tatters d'Ahmad Abdalla (Egypte - 2013), Palestine stéréo de Rachid Masharawi (Palestine/Tunisie - 2013) et Blind Intersections de Lara Saba (Liban - 2012). Parrainé par Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe à Paris, le 14e festival “Cinémas du Sud” de Lyon “se penche sur le social ou le politique, donnant une vision plurielle de ces pays aux histoires et aux destins différents. Les ‘’révolutions arabes’’ ont libéré la parole, nous assistons à l'émergence d'une jeune génération d'auteurs portés par l'élan vital de la jeunesse...”, indiquent les organisateurs. Le Festival “Cinémas du Sud” de Lyon a été fondé en 1999 par l'association culturelle Regard Sud. Il vise la découverte de nouveaux travaux cinématographiques maghrébins et moyen-orientaux, affirment les organisateurs.


    APS

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  • 3E FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE MAGHRÉBIN D'OUJDA

    Trois films algériens en compétition officielle

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    Trois films algériens seront en compétition officielle lors du 3e Festival international du court métrage maghrébin qui se tiendra du 16 au 19 avril à Oujda (nord-est du Maroc) sous le thème «Le cinéma maghrébin: identités multiples et langues renouvelées», ont annoncé mercredi les organisateurs. Il s'agit des films Le hublot (2012) de Anis Djaâd, Un bus nommé désir (2013) de Rachid Benallel et Imining (2013) de Embarek Menad, lesquels seront en compétition parmi les 24 films en lice pour l'obtention des différents prix du Festival dont le jury sera présidé, cette année, par le critique de cinéma, le Marocain Mustapha Messenaoui. Le jury sera composé du président de la Maison du cinéma de Mauritanie, Salem Kendou, du critique algérien de cinéma, Nabil Hadji, du cinéaste tunisien Reda Bahi et de la comédienne libyenne Khadouja Sabri. A la clôture du Festival dont les films au programme abordent des thématiques se rapportant au quotidien dans les pays de la région, le jury attribuera sept récompenses: le Grand Prix, le Prix du jury, le Prix de la meilleure réalisation, le Prix du meilleur scénario, le Prix de la meilleure interprétation masculine, le Prix de la meilleure interprétation féminine et le Prix d'encouragement. Par ailleurs, le directeur du Festival, Khalid Salli, a indiqué à la presse que les organisateurs rendront hommage à des figures du 7e art au Maghreb, tels que l'artiste marocain Younès Migri et l'actrice algérienne Bahia Rachedi. Le 2e Festival s'était tenu du 18 au 21 avril 2013.

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  •  

    Bruno Ulmer. Cinéaste

    C’est le «désir d’Algérie» que j’éprouve

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    le 11.04.14 | 10h00 2 réactions

    C’est le «désir d’Algérie» que j’éprouve

    zoom | © D. R.
     

     

    Mardi 15 avril, il faudra vous retrouver devant votre petite lucarne, branché sur Arte à 23h35 pour y découvrir le passionnant et important dernier film de Bruno Ulmer. Le titre ? Paroles d’Algérie. Rencontre avec l’auteur.

    -D’où naît le désir de venir en Algérie pour y réaliser un film ?

    Je pense que, plus le désir de venir en Algérie, c’est le «désir d’Algérie» que j’éprouve. C’est un pays que je connais peu mais avec lequel je sens un lien, une amitié. Je suis venu ici plusieurs fois déjà, j’ai découvert Alger, Oran, Béjaïa, j’y ai rencontré des artistes, des cinéastes, des photographes qui m’ont parlé du pays, de leur amour pour ce pays et aussi de leur quotidien, de leurs rêves, ici ou ailleurs. J’ai aussi «appris» le pays par la littérature, la musique… Et puis, je travaille une bonne partie de mon temps à Marseille, l’Algérie n’est jamais loin… Il y a des années, j’avais écrit un projet, pendant la décennie noire, qui s’appelait L’Algérie au cœur, avec ma productrice, Hélène Badinter. On voulait proposer à la télévision française des petits formats courts, des témoignages d’Algériens, on voulait «sensibiliser» comme on dit, faire savoir en France ce qui se passait en Algérie, être solidaires. Ce projet ne s’est pas fait, mais j’avais gardé l’envie de filmer ici, un jour…

    -D’emblée, en guise d’introduction, vous annoncez que votre film ne pourra se faire compte tenu du refus des autorités de vous donner des autorisations. Y a-t-il une différence entre ce que vous souhaitiez faire et le résultat, entre le film non autorisé et celui fabriqué de manière underground ?

    C’est vrai que je voulais faire un «grand film», grand dans le sens d’un portrait du pays tout entier, parler des gens, de l’économie, des richesses du pays… Bref, un film documentaire comme il y en a beaucoup, sur de nombreux pays, du monde, mais qui, à ma connaissance, n’existe pas pour l’Algérie. J’ai commencé à y réfléchir il y a des années déjà, fait des recherches, j’ai beaucoup lu, et j’ai aussi rencontré Jean-Pierre Séréni, un grand journaliste qui connaît bien le pays. On a réfléchi ensemble à ce projet, on y a beaucoup travaillé. C’est ce film-là que nous aurions dû faire. Nous avons eu l’autorisation, on a mis le temps pour l’avoir… Mais une fois arrivé en Algérie, les problèmes ont commencé. Le matériel est resté bloqué à l’aéroport, on a commencé des démarches, mais la situation est restée bloquée, et il a fallu repartir. On n’a jamais eu d’explications précises à ce refus. Je suis resté très amer après cette impossibilité.

    -Comment s’est porté votre choix sur ces visages que nous voyons et écoutons ?

    Les choix se sont faits un peu au hasard au début. J’ai rencontré des jeunes, hommes et femmes, des situations, des âges différents. Au début plutôt des jeunes intéressés par le cinéma. Puis, de «fil en aiguille» comme on dit, par des contacts croisés, j’ai rencontré des jeunes plus engagés, des bloggeurs par exemple. Il faut dire que je suis arrivé en Algérie au moment où on commençait à beaucoup parler de politique, dans l’optique des élections. Les débats dans le pays ont fait que très vite, quand j’interrogeais sur la vie quotidienne, les études, le travail… la discussion prenait vite un tournant plus politique.

    -Il y a une phrase qui revient sans cesse : «Attendre, attendre....» Ces paroles tendent-elles réellement, selon vous, à un changement démocratique des choses ?

    Je ne peux pas être aussi catégorique. L’attente est d’abord un sentiment, une situation du quotidien. On attend un logement, on attend un travail, on attend un mariage, un visa, des soins… Il y a beaucoup de choses qui sont attendues, avant même un changement politique. C’est avant tout, la vie de tous les jours. Bien sûr, j’ai rencontré des gens qui disent que le pays change, et vite, qu’il y a des grands travaux, des projets. C’est vrai. Mais ce qui est ressenti, vécu pour le plus grand nombre, c’est l’attente, chacun à son niveau. On parle aussi d’immobilisme dans le pays, je l’ai senti moi aussi. Même si le pays avance, le sentiment est que rien ne se passe… Quant à la démocratie, c’est une autre question, ce n’est pas juste le fait de voter. La démocratie, c’est à l’Algérie de l’inventer, de s’inventer sa propre démocratie. Et je le redis, ce n’est pas juste voter, c’est être entendu. Que les politiques entendent et répondent aux attentes. Reste aussi, en parallèle à cette attente, la capacité qu’ont les jeunes de parler, de s’exprimer librement. Parler et être écouté, c’est la base, non ?

    -Comment, selon vous, le cinéma peut pénétrer dans ce genre de sujet sans forcer le pathos ou verser dans le discours politique ?

    Chaque film a une dimension politique, on ne fait pas des films, et plus particulièrement des films documentaires, sans engagement politique, d’une certaine façon. Parler d’une situation sociale, du parcours d’un travailleur, de la place des femmes, de l’égalité, tout ça est politique. Il ne faut pas être naïf, le monde n’est malheureusement pas aussi beau qu’il peut le paraître. Les films sont utiles, ils portent la connaissance, donnent la parole à ceux qui ne l’ont pas, rendent visibles ceux qu’on ignore. C’est pour ça que je fais des films, c’est pour ça que je prends parfois des risques. Quant à la question du pathos, je ne crois pas l’avoir forcé. Il ne faut pas confondre la sensibilité de quelqu’un qui parle de sa vie, les émotions qu’il ou elle ressent en évoquant des moments difficiles, avec le pathos. Il n’y a justement pas de «mise en scène» dans les paroles que j’ai recueillies. La caméra est fixe, concentrée sur le visage et les mots. C’est là l’essentiel.

    Repère :

     

    Né en 1959 au Maroc, Bruno Ulmer est réalisateur de documentaires. Ses films attestent de son intérêt pour les questions de jeunesse et d’identité, liées au bassin méditerranéen : Casa Marseille Inch’Allah (2002), Petites bonnes (2004), Welcome Europa (2008), Les Scouts d’Al-Madhi (2011). Avec Orsay’ (2012) et Il était une fois les Mille et Une Nuits (2013). Bruno Ulmer explore le monde de l’art et de l’imaginaire, créant ainsi un pont avec son activité parallèle d’artiste plasticien.

     

    Samit Ardjoum
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