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    16 ans après sa disparition, elle revit sur grand écran : Diana, il était une fois une princesse

    Tête légèrement inclinée, sourire en coin, 16 ans après sa disparition tragique, Diana, princesse de cœur des Britanniques et l'une des femmes les plus célèbres au monde, revit sur grand écran sous les traits de Naomi Watts.

     

     

    Tête légèrement inclinée, sourire en coin, 16 ans après sa disparition tragique, Diana, princesse de cœur des Britanniques et l'une des femmes les plus célèbres au monde, revit sur grand écran sous les traits de Naomi Watts. Le "biopic" signé de l'Allemand Oliver Hirschbiegel, dans les salles le 19 septembre en Hongrie, le 20 septembre en Grande-Bretagne, puis le 25 en Belgique avant une sortie le 2 octobre en France, a été fraîchement reçu par les critiques britanniques. Diana n'est pas construit comme une biographie conventionnelle qui retracerait la courte vie mouvementée de Diana Spencer (1961-1997), devenue princesse de Galles, épouse malheureuse du prince Charles et mère lumineuse de William et Harry, cauchemar de la famille royale et cible privilégiée des paparazzis. Oliver Hirschbiegel s'est concentré sur les deux dernières années de Lady Di, et plus précisément sur sa supposée "histoire d'amour" secrète avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan, incarné par Naveen Andrews (Le patient anglais, Lost, à la télévision).
    Son aventure sulfureuse avec l'Egyptien Dodi Al-Fayed (interprété par Cas Anvar) n'aurait été que mascarade. Le scénariste Stephen Jeffreys s'est notamment inspiré du best-seller de Kate Snell, recrutée comme consultante sur le tournage, Le Dernier amour de Diana. "Bien entendu, nous avons aussi laissé libre cours à notre imagination, mais nous avons cherché à nous rapprocher de ce que nous pensions être son état d'esprit", souligne le producteur Robert Bernstein dans le dossier de presse. Le 1er septembre 1995, la princesse de Galles et le docteur Hasnat Khan sont présentés l'un à l'autre par Oonagh Toffolo (Geraldine James), amie de Diana, au Royal Brompton Hospital de Londres. Déjà officiellement séparée de Charles (son divorce sera définitivement prononcé l'année suivante), Diana tombe sous le charme du cardiologue... "Il ne me traite pas comme une princesse", dit-elle dans le film. Pour le conquérir, elle va jusqu'à jouer la parfaite maîtresse de maison, qui réchauffe au micro-onde un petit plat diététique concocté par une amie.
    Dommage, le cardiologue préfère les hamburgers. Le film raconte l'idylle impossible entre une princesse en mal d'amour, tour à tour maladroite ou manipulatrice, et un chirurgien dépassé par la situation, qui aspire à exercer son métier en toute sérénité. Diana multiplie les ruses pour garder la relation secrète et joue de son charisme pour séduire la famille du médecin musulman.
    En vain. "Jamais on ne sera un couple normal", laisse tomber le docteur.

     "Pas un sosie de Diana"
     Aujourd'hui âgé de 54 ans, Hasnat Khan, qui n'a jamais confirmé publiquement sa relation avec Diana, a déclaré à la presse britannique que le long-métrage était basé sur des "rumeurs" et qu'il sonnait "complètement faux". Les auteurs du film ont précisé ne pas l'avoir rencontré. Qualifiant d'"immense pression" le fait d'interpréter une icône telle que Diana, l'actrice australo-britannique Naomi Watts (Mulholland Drive, Perfect Mothers) a pour sa part confié avoir "longtemps hésité" avant d'accepter le rôle.
    Perruques, faux-nez, robes portées par Lady Di dupliquées ou même prêtées, la comédienne s'est efforcée de se glisser dans la peau de la princesse, étudiant ses tics de langage, son port de tête, l'expression de son regard. On retrouve certes dans le film des attitudes maintes fois figées sur le papier glacé des magazines people, mais on peine à identifier Lady Di dans cette jeune femme amoureuse dont le film étale la vie sentimentale. "Naomi n'est pas un sosie de Diana, et ce n'est pas ce que nous recherchions de toute façon", concède Robert Bernstein. Le 31 août 1997, Diana trouve la mort à 36 ans dans un accident de voiture à Paris, au côté de Dodi Al-Fayed. La sortie du film a été précédée de nouvelles spéculations sur ce drame.
    Elles viennent alimenter une théorie du complot selon laquelle la princesse aurait été assassinée par un membre des forces armées britanniques. La critique londonienne a réservé un accueil glacial à Diana. Le Times de Londres a salué la prestation de Naomi Watts tout en jugeant le film "atroce et intrusif". "Pauvre princesse Diana", a pour sa part tranché The Guardian. "La vérité c'est que 16 ans après ce terrible jour de 1997, elle est morte une seconde fois."

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